Extrémistes et racistes – Sans rire qui sommes-nous ?

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Ivan-Rioufol-1

   
La gauche politico-médiatique parisienne -- cette caste arrogante et inculte -- nous taxe "d'extrémistes racistes". Sans rire, qui sommes-nous vraiment ? Nous ne sommes ni extrémistes, ni racistes. Nous sommes de droite, un point c'est tout. Ci-dessous, je publie les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol ('Le Figaro', un journal centriste) et celle d'Elisabeth Lévy ('Causeur', un hebdo de centre-droit).
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Ivan Rioufol écrit : L’Agence France Presse classe votre serviteur, dans une dépêche, parmi les "figures idéologiques majeures de l’extrême droite". Cette caricature est d’habitude utilisée par les sectaires et leurs censeurs, quand ils veulent faire taire un indésirable. Que le procédé soit repris par une institution publique réputée objective est une anecdote qui illustre le noyautage de l’information officielle par le camp du Bien. Être classé à l’extrême droite signifie rejeter les valeurs de la démocratie et de la liberté, pour leur préférer l’autoritarisme, la violence, la rupture.
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Ivan Rioufol : Pour le libéral que je suis, dénonciateur de la pensée totalitaire qui progresse à gauche, le coup de pied de l’AFP est celui de l’âne. S’affirme, chez les "progressistes" en déroute, une montée de l’intolérance et des anathèmes. Ces maux ont les traits du véritable extrémisme. D’ailleurs, si la CGT ne se réclamait de la lutte des classes et du communisme, idéaux qui lui valent l’attendrissement des médias, elle mériterait d’être comptée dans les mouvements fascistoïdes. Le mépris qu’exprime le patron du syndicat, Philippe Martinez, pour la démocratie, y compris dans l’entreprise, a les caractéristiques d’un comportement factieux.
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Ivan Rioufol : Il n’y a pas que ses bacchantes qui le rapprochent de Staline. Martinez est l’hériter d’une idéologie dictatoriale. Il s’emploie à le démontrer en recourant, en dépit de sa dérisoire représentativité, au chantage, à la prise d’otages d’usagers, à la censure de journaux, à la violence syndicale. Pierre Gattaz, patron du Medef, a raison quand, dans Le Monde de mardi, il dénonce la "dérive" de la CGT et fait remarquer : "On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie". En réalité, l’étiquetage "extrême droite" est un fourre-tout utilisé par la gauche pour poursuivre son œuvre de déconstruction, conclut Ivan Rioufol.
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De son côté, Elisabeth Lévy écrit : Le problème de la droite, comme celui de la gauche de gouvernement, est d'abord politique: à elles deux, elles peinent à séduire plus de la moitié des électeurs. Et cela traduit bien sûr une déroute idéologique. La droite aurait dû être capable de repenser la nation, de reposer la question des frontières et, plus profondément, d'élaborer une nouvelle synthèse entre l'héritage et le nouveau pour refonder ou réaffirmer notre identité collective. Au lieu de quoi elle se contente de faire de l'accompagnement de circonstances qui lui échappent.
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Elisabeth Lévy : Et tandis que certains courent après la gauche pour avoir l'air plus moderne qu'elle, d'autres croient trouver dans le seul passé les forces pour l'avenir. On peut se demander si la droite, après la gauche, n'est pas en train de se terranoviser et de renoncer aux classes populaires qui, comme chacun sait, ont tendance à mal voter. Je suis allée à Béziers assister aux rencontres organisée par Ménard. J'ai été frappée par l'état de colère, d'exaspération et d'inquiétude de la salle. Or, quoi qu'en pensent mes amis qui, comme vous, cher Alexandre, souffrent peu ou prou d'économisme, ces gens peuvent supporter le chômage et l'appauvrissement, pas la perspective de la disparition comme peuple.
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Elisabeth Lévy : À tort ou à raison, une partie de la France invisible décrite par Guilluy se sent menacée dans son identité collective, par l'immigration de masse et par la progression d'un islam séparatiste. Certes, l'économie c'est important, mais les questions identitaires sont brûlantes et il faut les traiter au lieu de se payer de bons sentiments. L'urgence aujourd'hui n'est même pas de décider ce que nous voulons faire mais de savoir qui nous sommes, conclut Elisabeth Lévy.
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/gros-plan-sur-les-extremistes.html
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/04/31001-20160604ARTFIG00068-elisabeth-levy-la-droite-se-terranovise-et-renonce-aux-classes-populaires.php
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5 commentaires

  1. Posté par Sancenay le

    Sans s’émouvoir de la bave des crapauds , il ne faut jamais se laisser accuser de quoique ce soit par ces gens-là .Car qui ne dit mot consent.Elisabeth Lévy a tout à fait raison de se défendre, même si l’évidence est là. Nul n’est jamais assez à l’abri d’un procès stalinien.
    La réponse absolue est que des “bouilleurs d’enfants” , que sont tous ces fanatiques de la religion du “Progrès” contre l’humanité, n’ont nulle leçon d’humanité à donner à quiconque, eux qui se revendiquent de la paternité de Voltaire, l’esclavagiste ,raciste absolu et misogyne taré. (cf l’étude du prétendu “philosophe” par le Professeur Xavier Martin aux Editions Dominique Martin Morin : “Voltaire méconnu”, aspects cachés de l’humanisme des Lumières, 1750-1800 “)

  2. Posté par Vautrin le

    Mais on s’en fout ! S’ils veulent à tout prix que nous soyons racistes, islamophobes, homophobes, trucophobes, soit ! Soyons-le avec panache, morbleu ! Ces petits crânes de piafs se croient la conscience du monde, ils ne sont rien d’autre que des pets de l’esprit.
    Alors, oui, raciste, islamophobe, homophobe, machin-truc-hophobe, oui, et fier de l’être !

  3. Posté par conrad.hausmann le

    Maintenant le dernier bobard que l’on veut nous faire gober : Terroriste d’extrême-droite qui voulait commettre un attentat “anti-islamique”! Mais qui va croire cela d’un individu de 25 ans?- Si c’est un Moslem on lui donnera le qualificatif de “déséquilibre”…

  4. Posté par marguerite le

    finalement cette horrible extrême-droite est à la gauche
    ce que l’ horrrriiible Poutine est aux USA ! non

    c’est clair précis net d’un côté le mal absolu, de l’autre les gentils soumis………

    je voudrais bien avoir une vision du monde si simpliste

  5. Posté par marguerite le

    il est certain que ce n’est pas en acceptant tout et tous que l’on va mieux savoir qui nous sommes !
    la bêtise dans tous les cas nous savons clairement qui elle est, qui elle peut-être et sous quels traits elle se donne parfois à contempler ! nous l’en remercions d’ailleurs elle nous permet justement de mieux nous situer et si nous ne savons pas qui nous sommes du moins pouvons nous grâce à elle savoir ce que nous ne sommes pas : ni des ignorants, ni des aveugles.

    Au final il est réellement dommageable pour la planète qu’à l’homme à qui il a été donné la capacité de raison, celle de voir, d’ouïr et de parler, nous sommes toujours en 2016 confrontés à des hommes ou des femmes qui eux ne savent ni qui ils sont ni ce qu’ils font ni se qu’il disent, ils sont donc sans identité répétant inlassablement les mots vides dont on leur cerveau s’est cru nourri.
    […]

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