Un cabinet noir à l’Elysée

Dès 2013, François Hollande aurait mis en place un cabinet noir pour faire tomber Sarkozy avant 2017. C’est ce qu’affirment deux journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri, qui racontent cela dans un livre L'Élysée off paru hier. Plongée au cœur du système Hollande qui considère Sarkozy comme le grand ennemi de 2017.

La collecte d’informations est au cœur de ce système

"Très clairement, un système a été mis en place, des hommes de confiance ont été placés à des postes stratégiques pour faire remonter les informations utiles, c’est à dire celles concernant les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy", a raconté Stéphanie Marteau ce mercredi dans l’émission du journaliste Eric Brunet. Il s’agit du secrétaire général de l'Elysée, Pierre René Lemas jusqu'en avril 2014 puis de Jean Pierre Jouyet, qui font remonter les informations au président de la République".

Bernard Muenkel (recruté sous Sarkozy), s’est vu demandé à plusieurs reprises d'aller fouiller dans les archives du président. Il devait, je cite : « Piocher dans tous les documents qui pouvaient servir la justice et le mettre en cause, notamment dans l'arbitrage Tapie ». Une pratique illégale qu’il a toujours refusée avant d'être écarté par le pouvoir, en 2013.

Une vieille idée

L’idée d’un cabinet noir monté par l’Elysée n’est pas neuve. Valeurs actuelles avait aussi enquêté sur le sujet. L'hebdomadaire révélait que Eric Bio Farina, le commandant militaire du palais, demandait à Bernard Muenkel de fouiller dans les archives de l’ancien président de la République et de violer le protocole d’accord signé par Nicolas Sarkozy avec le ministère de la Culture qui règle l’accès aux archives du quinquennat de l’ancien chef de l’Etat.

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