Christian Hofer: Situation à comparer avec le discours de Burkhalter où le terrorisme ne doit jamais être lié à l'islamisme. Et même mieux: le non musulman est prié de payer pour la "déradicalisation" d'un dogme étranger pendant que le Pakistan (et tant d'autres pays musulmans) incite à la haine des non musulmans. A quoi cela sert-il de leur offrir argent et avenir professionnel alors que leurs pays ne vont pas modifier leurs discours à l'encontre des non musulmans ?
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La majorité des 200 millions de Pakistanais sont musulmans, et les minorités religieuses font l'objet de persécutions permanentes au Pakistan où une loi en vigueur prévoit jusqu'à la peine de mort pour le blasphème.
Au Pakistan, pays à majorité sunnite, les écoliers ont des manuels qui leur inculquent l'hostilité envers toutes les religions, excepté l'orthodoxie musulmane sunnite, rappelle le site Business Insider.
Ces livres affirment que le christianisme, l'hindouisme, le judaïsme, la religion des sikhs et même l'islam dans ses déclinaisons non sunnites sont de "basses croyances" auxquelles on doit s'opposer même si elles ne représentent pas de danger. Pour conforter cette position, les auteurs des manuels évoquent les croisades, la politique coloniale de l'empire britannique, les usuriers juifs et le maraudage des guerriers sikhs.
"Les manuels imposent aux écoliers un unique point de vue et interdisent toute pensée critique", a indiqué l'écrivain pakistanais Khadim Hussain, cité par le média.
Vers la dixième année d'étude, le "lavage de cerveaux" arrive à inculquer aux écoliers la conviction selon laquelle le djihad n'est qu'une forme de lutte au nom de la foi.
"Le djihad est très important dans l'islam. L'homme qui a sacrifié sa vie ne meurt jamais", stipule l'un des manuels.
Khadim Hussain souligne que ces textes imposent une vision du monde qui n'a rien à voir avec la réalité.
"Ces manuels font passer les chrétiens et les juifs pour des ennemis de l'islam", constate l'écrivain.
Les conservateurs défendent bec et ongles la loi qui prévoit jusqu'à la peine de mort pour le blasphème, sujet extrêmement sensible au Pakistan, république islamique de 200 millions d'habitants.
En 2010, la chrétienne Asia Bibi, mère de quatre enfants, avait été condamnée pour blasphème suite à une dispute avec des musulmanes, mais cette décision a été contestée par la suite. Néanmoins, si personne n'a été exécuté pour blasphème jusqu'à présent, 17 condamnés dont Mme Bibi se trouvent actuellement dans le couloir de la mort pour de tels faits.
Les critiques de cette loi soulignent qu'elle est souvent instrumentalisée pour régler des différends personnels et que de nombreux innocents croupissent en prison sous de fausses accusations.
Ah, la Suisse, quel beau pays c’était : propre, les gens bien sur eux, courtois au volant, les poubelles clean et bien alignées, les maisons bien entretenues… A vrai dire si je n’étais pas français j’aurai aimé être Suisse, rien d’autre, ni américain, ni allemand et surtout pas saoudien ou c’est fin en “ien” ou “ain”…
La France a beaucoup changé, en mal, vraiment. Maintenant je vois que la Suisse est elle aussi impactée de manière sensible.
A aucun moment je ne veux que nos pays ressemblent au Pakistan, à l’Irak ou au maghreb.
Ne peut-on pas dire que nous souhaitons conserver nos traditions ?
Doit-on accepter ou se rebeller contre les choix fort discutables qui nous sont imposés au moment même où surgit une très grave crise économique et financière ?
Voyons, regardez les “quartiers”, sales, dangereux, surveillés par des guetteurs, les pelouses sont couvertes d’immondices, les communs sont d’un dégoutant alors même que refaits régulièrement, les ascenceurs sont sans cesse détruits, …
C’est ça le futur que l’on nous offre ?
Avant, c’était mieux !
A force d’aimer les musulmans, ils finiront bien par nous adorer, si j’en crois les psalmodies du parti socialiste.