Les minorités religieuses d’Irak — chrétiennes ou yazidies – qui souhaitent venir en France ne le peuvent plus, faute de visas, qu'elles n'obtiennent désormais qu'au compte gouttes. Les évêques de France ont récemment lancé un appel pour manifester leur vive inquiétude, je cite : « Face aux lenteurs et aux difficultés d'obtention de visas pour la France ».
Cette situation est pourtant contraire aux engagements affichés par le gouvernement en 2014
Le gouvernement français a en effet restreint le nombre de visas accordés aux minorités religieuses irakiennes, de 300 à 84. Soit une chute de 72 %, alors que la demande, côté irakien, continue de croître.
Situation confirmée par Patrick Karam, fondateur de la Coordination chrétiens d'Orient en danger (Chredo). Il estime que, je cite : « Le gouvernement socialiste veille à ne pas se laisser déborder par son aile gauche, qui récuse toute priorité à leur donner et que la seule mention de chrétiens révulse ». Et de dénoncer le risque que ces critères dissuasifs poussent désormais les candidats à l'exil dans les bras des filières clandestines et mafieuses.
Quelles sont ces conditions draconiennes pour l’obtention de visas ?
Les demandeurs issus des minorités religieuses doivent commencer par un « visa pour asile », pour ensuite obtenir un statut de réfugié une fois en France. Mais cette procédure pose trois conditions draconiennes : que la famille en question soit en situation de vulnérabilité, qu'elle prouve un lien avec la France, et qu'elle prouve disposer d'un logement à son arrivée.
Autant de conditions qui ne semblent pas exigées pour les milliers de demandeurs d'asile venus illégalement en France !
Ce problème de l’accueil des chrétiens d’Orient révèle aussi le drame de leur exode
Du côté des pays concernés, en Syrie et en Irak, on déplore l’hémorragie migratoire des chrétiens. Interrogé par Le Figaro, le patriarche Grégoire III, enjoint les pays occidentaux à, je cite : « Aider les gens à rester en Syrie ». « Notre plus gros problème, c’est l’émigration. Aidez-nous à rester (…) On ne veut pas vivre dans un ghetto, ni fonder un état chrétien », a mis en garde le prélat.
Si seulement ces chrétiens d’Orient étaient accueillis en priorité en Europe, et non pas les bourreaux musulmans de notre civilisation ! Mais c’est plus politiquement correct de servir les barbares en premier.
Dégueulasse… Les pro “politiquement correct” et “pas d’amalgame” devraient avoir honte.