Genève: Les étudiantes en tenue de sport sont observées par les fidèles de la mosquée

Nous parlions de cette affaire déjà ici. La direction avait alors cherché des excuses lamentables pour cacher le scandale.

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La thèse de l'autocensure se précise dans l'affaire des leçons d'endurance dispensées de manière différenciée au sein du Collège et école de commerce André-Chavanne, à Genève. Il y a deux semaines, nous révélions que les étudiantes courent trois fois moins souvent que les garçons sur la piste extérieure d'athlétisme, située face à la mosquée. Avec un écart encore plus marqué le vendredi après-midi, jour de prière. la direction de l'école réfutait alors toute censure préventive découlant d'un incident survenu en 2009 (une quinzaines de filles avaient été prises à partie par un groupe de musulmans qui leur reprochaient d'avoir couru en tenues impudiques).

"Elles se sentent observées"

L'un des doyens du collège a fait part sur un blog d'une position plus nuancée: "Après l'affaire 2009, la direction a insisté pour que les enseignantes et enseignants concernés ne fassent aucune différence entre classes de filles ou garçons, et que toutes les classes sortent si la météo le permet. Dans la réalité, les choses sont peut-être un peu différentes..." écrit Christian Macherel. Professeur de philosophie, d'anglais et d'allemand, le Genevois relate que chaque vendredi, "de très nombreux" fidèles - des hommes pour la plupart, "dont beaucoup sont pour l'occasion en djellaba" - utilisent le grand parking situé derrière l'école, "et se rendent à la mosquée en traversant nos terrains de sport" (ND Christian Hofer: On appréciera la "djellaba" synonyme "d'une intégration réussie").

"Il est indéniable que les filles, et peut-être les enseignantes, se sentent regardées et observées, et en soient gênées", affirme le doyen. Et d'estimer que "la solution est simple: obliger les fidèles de la mosquée d'utiliser la voie publique comme tout le monde". "Cela fait grosso modo deux minutes de marche en plus, et résoudrait tout", nous confie Christian Macherel, tout en précisant que son devoir de réserve l'empêche de s'exprimer plus avant.

Une prise e position du Département cantonal de l'instruction publique est en effet attendue d'ici à la mi-avril, en réponse à la question urgente déposée au Grand Conseil sur le sujet par le député PLR et ancien professeur Jean Romain.

Source

6 commentaires

  1. Posté par Vivi le

    Nous devons nous révolter contre le laxisme de l’Etat dont le DIP qui est incapable de protéger, de défendre ses élèves (nos enfants que nous leur confions) que cela soit des pédophiles, des immigrés en masse (par ex. Lully) ou des musulmans pervers voyeurs d’une des mosquée de Genève… Qui va protéger nos enfants ? Deux professeurs ou maîtresses qui vont appeler la police (bientôt tous les jours et en vain car la police ne sera pas appuyée par nos lois et sera vite débordée )? Il est temps que le DIP prenne des mesures adéquates et sur tout le territoire genevois . Notre Etat ne lit-il pas dans la presse ce qui arrive dans d’autres villes d’autres pays européens (par ex. Suède, Pays-Bas, Allemagne, Autriche,…) et qui va fatalement arriver chez nous aussi ?

  2. Posté par Flleps le

    Faut faire venir les femens pour une course rebondissante…..un bon paquet de dollars et quelques photographes…. le temps…20 minutes….et le matin….ces pétasses seront sûrement d’accord de venir et seront utiles pour une fois.

  3. Posté par Margo le

    C’est invraisemblable… la tolérance s’est muée en soumission, en asservissement à ces individus amoraux qui osent imposer leur doctrine moyenâgeuse CHEZ NOUS, CONTRE NOUS !!! Jusqu’où ira cette peste verte ?

  4. Posté par Tommy le

    Plus on s’adaptera aux diktats de ces verrues, plus ces dernières exigeront de nous voir s’agenouiller devant elles. Nous sommes chez nous, ils sont tolérés, ce n’est pas à nous de nous rendre tolérables face à eux. S’ils ne se plaisent pas chez nous, qu’ils sachent que la frontière de la Suisse peut être franchie dans les deux sens.

  5. Posté par Pehem Veyh le

    Et les abrutis en robe longue sont observés par les étudiantes. Cela les choque de voir des drag-queen aussi mal fagotées et aussi mal maquillées. Elles en ont fait la remarque au directoire du collège. Mais ils ne peuvent rien faire, ces handicapés de la croyance ne comprennent pas nos lois………………….ni bien le français d’ailleurs…

  6. Posté par Jean-Paul Costantini le

    Faites taire ces crétins qui veulent NOUS imposer leur vision malsaine de la femme ! Ils l’humilient, la dominent, la réduisent à l’état d’objet de plaisir, en pute masquée. Je suis sûr qu’il y en a parmi eux qui bandent en voyant des étudiantes courir, tellement leur sexe est plus intelligent que leur cerveau. Surtout n’entrons pas dans leur jeu malsain. Défendons-nous ! No pasarán !

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