« Oskar Freysinger a un drapeau du IIe Reich dans sa cave », vous avez bien lu, IIe (2e) Reich. Quelle poisse, ça y était presque !
Tous les moyens sont bons pour arracher cette preuve qui ne veut pas venir. Si Tamedia débauche, gageons que le secteur "investigation contre Freysinger" ne perdra pas un centime des 34 millions qui décanillent.
Was passiert ?
La presse de boulevard, dans la roue de la SRF, la télévision suisse-allemande, tente laborieusement le buzz et interviewe le responsable de l'association des enfants de déportés, parce qu'une caméra a aperçu dans le bureau du nouveau Conseiller d'Etat, soit dans le cadre strictement privé, le pavillon de la marine impériale allemande de... 1872 à 1919. Vous ne voyez pas le rapport, mais si voyons, l'Allemagne, le drapeau est allemand et les allemands sont des nazis, c'est pourtant simple ! Il est de droite, il a un drapeau allemand; CQFD !
Le seul point d'accroche serait que certains néo-nazis - que Dieu pardonne à cette engeance - interdits fort judicieusement de croix gammée en Allemagne, se seraient servis par le passé de semblables emblèmes pour illustrer leur égarement. Or, Oskar Freysinger n'en savait rien, voilà la faute. Ce qui devait précisément servir la cause de l'innocence se transforme, par la magie des partis-pris, en raison de culpabilité. On a même vu ce drapeau dans un stade de football rempli de hooligans, si c'est pas une preuve ça ! Ajoutez à cela que Riposte laïque, groupuscule laïc par définition, comme son nom l'indique, et pro-avortement, mais qualifié d'extrême-droite par les experts de 20minutes.ch, a eu l'audace de féliciter ledit Freysinger pour son élection et la boucle est bouclée.
Oskar Freysinger n'avait pas le droit de ne pas savoir, il le paiera sa vie durant et la chose tournera en boucle plusieurs années encore après sa mort: Vous vous rendez compte, un drapeau de la marine allemande, un adorateur de Guillaume II, quelle horreur !
La chose est aussi cohérente que d'en venir à reprocher à quiconque la possession d'un drapeau suisse parce qu'une bande d'arriérés au crâne ras en auraient emmené une fois une brassée avec eux pour un pique-nique sur le Grütli.
Un peu d'histoire
Un détail qui, dans ce concert d'indignations, semble avoir échappé aux meneurs de cette splendide orchestration, l'ostentation publique de symboles d'extrême-droite n'est pas interdite dans ce pays, pas même la croix gammée. Il ne s'agit certainement pas de s'en réjouir et la chose n'est pas, en tant que telle, particulièrement relevante. Ce qui l'est, en revanche, c'est la raison pour laquelle la gauche a fini par abandonner ce cheval de bataille.
En 2005, la gauche du Conseil national prenait prétexte d'une pétition de cette institution incontournable qu'est le Parlement des Jeunes pour demander l'interdiction de tous les signes susceptibles d'offenser leur vue, voire de leur rappeler de trop chers souvenirs, les signes fascistes. Certains députés avaient beau demander ce qu'il adviendrait des armes saint-galloises, insigne fasciste par excellence, rien n'y faisait. Cependant, la démocratie parlementaire, faisant son oeuvre pacificatrice, conclut: « Les nouvelles normes pénales ne devront pas être limitées à l’utilisation de symboles de l’extrême droite »; stupeur dans les rangs de la gauche, le Parlement rejetait les évidences manichéennes.
La Conseillère nationale verte genevoise, Anne-Catherine Menétrey Savary, jeta alors avec dépit: « La pétition de la Session des jeunes demandait quelque chose de bien circonscrit: interdire les symboles du nazisme et du fascisme. Tout le monde peut se représenter de quoi on parle. Plus de drapeaux à croix gammée dans les manifestations, plus de brassards, plus de croix gammées contre les murs.
Personnellement, j'aurais souhaité qu'on en reste là. Mais c'était sans compter l'inévitable tentation de la symétrie. Pourquoi seulement les symboles de l'extrême droite, et pas aussi ceux de l'extrême gauche? » (source); le Parlement avait lamentablement cédé à l'irréparable tentation démocratique.
Etude comparée des réactions médiatiques
Grâce à Dieu, quand la démocratie échoue à nier les équilibres, restent les médias et l'exemple ci-dessus est d'autant plus frappant à la lumière de cette « inévitable tentation de la symétrie » à laquelle les médias d'Etat, eux, ne cèdent jamais.
Petite mise en bouche en guise d'exemple, la dernière délégation socialiste au Vénézuela, où des parlementaires affublés des chemises rouges du PSUV défilaient à la gloire des avancées proto-dictatoriales du défunt Chavez, ou encore cet ancien des Brigades du Travail sandinistes (régime ouvertement antisémite, mais ne nous laissons pas emporter) qui donne, à qui veut les entendre, des leçons de savoir-vivre démocratique.
Confronté à des cas ô combien plus troublants que celui qui nous occupe aujourd'hui, les médias de système ont tout simplement omis de se scandaliser:
Le 21 juillet 2006, Le Conseiller national vert Daniel Vischer, du même parti que Mme Menétrey Savary, défilait dans les rues de Berne derrière des drapeaux d’Israël maculés de croix gammées. Entrefilet dans la presse alémanique et discret rappel à l'ordre pour les manifestations futures, le parti publia même un code de bonne conduite pour une manifestation "officielle" précisant ceci: « En raison des terribles événements actuels, il est compréhensible que les émotions et la rage soient grandes. Les organisations qui ont préparé en commun cette manifestation veulent faire passer un message clair, avec une manif forte, pacifique et responsable.
Pour cette raison pendant la manif nous voulons renoncer à :
- toute expression de racisme et d'antisémitisme
- slogans, symboles et drapeaux religieux ou anti-religieux
- brûler des drapeaux. » C'est dire si la chose était nécessaire...
Mais, que voulez-vous, on ne combat pas sa propre nature, moins de 3 jours plus tard, Verts et socialistes genevois défilaient en scandant des slogans haineux à la traîne des représentants des sections du Hamas et du Hezbollah locales, « deux partis d’extrême-droite nihilistes, racistes et antisémites » pour reprendre les termes du communiqué de la CICAD.
Le 29 juillet 2006, tout ce petite monde se retrouvait "officiellement" à Berne pour marcher derrière les bannière du Hezbollah et de la Rifondazione communista et aller entendre les cris de la terroriste Soha Bechara appelant à l'élimination des Juifs. La TSR commençait son sujet par: « Les organisateurs, parmi lesquels le GSsA et les Verts, craignaient que des banderoles pro-Hezbollah ou antisémites ne ternissent cette manifestation pacifique. Tous s'est finalement passé dans le calme. Pas de slogans haineux ou déplacés, les quelques 3.000 manifestants, à grande majorité d’origine suisse, ont respecté les consignes des organisateurs proches des milieux de gauche » et montrait cela, alors que, sur place, on avait pu voir ceci, soit l'exact contraire, des drapeaux du Hezbollah et des slogans antisémites.
Suite logique de cette extrême duplicité des valeurs, les Jeunesses socialistes développaient bientôt les premiers symptômes d'un antisémitisme dur. En 2005, le rapport antisémitisme de la CICAD rapportait les propos du président des Jeunesses socialistes valaisanne, le Conseiller national Mathias Reynard, pour qui les Etats-Unis et l’Occident étaient coupable de soutenir « systématiquement le peuple juif, amené au rang de martyr après le génocide commis par l’Allemagne nazie ».
Aucune de ces personnes n'a jamais été inquiétées pour ces actes ou propos, qui ne sont qu'un bref aperçu de l'idéologie qui point à la surface de la philosophie de toutes ces factions ou partis. Aucune de ces personnes n'a jamais eu à répondre de ces faits. Elles ont pu continuer sans le moindre problème à accuser la droite de mettre le feu à des synagogue tout en poursuivant ses appels à la mort d'Israël et son soutien aux extrémistes islamistes qui, effectivement, boutent le feu à des synagogues. Elles ont pu, alors même qu'elles défilaient derrière une nuée de gamins au front ceint des couleurs du Hezbollah, au son des appels au meurtre de Soha Bechara, avoir des plans serrés sur leurs visages et déblatérer, main sur le coeur, à heure de grande écoute, sur les « valeurs fondamentales du socialisme, du pacifisme, de la solidarité avec les victimes et de la paix ». Elles ont droit à tout cela pour une seule et bonne raison, elles sont de gauche.
Mais essayez seulement d'avoir chez vous un drapeau de la marine allemande du XIXe siècle si vous n'en n'êtes pas...
Si le but était effectivement d'éradiquer le racisme, le nazisme et l'antisémitisme, la gauche suisse serait une clientèle tout à fait honorable. Mais de toute évidence ce n'est pas cela, alors qu'est-ce ?
on est tout de même bien loin des 13 étoiles…
@jolivet, intéressant, mais, à mon sens, balancer ça avant les élections n’aurait fait qu’ajouter 2 ou 3000 voix de plus.
Depuis plus de 3000 ans des religions ont pour emblème la swastika. Comme les nazis l’ont copiée faut-il l’interdire ?
Ce n’est pas raté car la SRF connaissait cette histoire de panosse depuis le 16 février soit 2 semaines avant les élections du 3 mars dixit le Blick de ce jour :
http://www.blick.ch/news/politik/rettete-das-srf-freysinger-die-wahl-id2251845.html
Pour mémoire parmi les caciques suisses allemands membres de l’UDC nombreux sont ceux qui ont maltraités et méprisés nos compatriotes suisses appartenant à la famille des jenisch.
A la SRF des têtes vont tomber, ce n’est qu’une question de jours. Les journalistes payeront cette flagrante dissimulation d’informations alors que la même officine s’en donnait à cœur joie pour tourner en bourrique Christian Varone. Deux poids, deux mesures ?
Quant à moi je me complais à admirer mes armoiries, le drapeau de ma commune d’origine, celui de ma commune de domicile, celui de mon canton et celui de la Confédération helvétique.
Votre longue argumentation maladroite (et pour cause) illustre parfaitement le concept de malhonnêteté intellectuelle. Hélas pour vous, pas dans le sens que vous escomptiez.
La Rédaction: On attend vos arguments avec impatience.
D’évidence, les mêmes situations sont suivies des mêmes scènes: la gauche valaisanne a perdu puisqu’elle n’empêche pas l’élection de Freysinger, son pire ennemi; alors la rancoeur prend le dessus et travestissant les réalités, selon les bonnes recettes de la gôche historique, et invente les faits qui doivent faire éclater ces réalités; hélas! ni les Verts valaisans, ni Cina ne disposent d’un dictionnaire historique des années 20; ils pourraient y trouver cet emblème de la MARINE du 1er et 2è Reich et même inchangé sous la république de Weimar, toujours Reich, n’en déplaise à Mme Ménétrey. Horreur! dirait Mme Catherine Ménétrey, dont la vie politique n’a consisté qu’en sermons à ses contemporains, j’ai dans ma cave le dictionnaire Quillet dont le tableau “Drapeaux” donne à voir les pavillons des nations et on y trouve celui de Reich, qu’Hitler a oublié de modifier en vrai étendard nazi; dois-je brûler cette page et toutes celles relatives l’Allemagne? Mme Ménétrey, je vous en prie, dites quelque chose!
La presse de boulevard dénoncée par celle de bistrot… je suis assez étonné d’être dirigé par Google actualités sur un tel site.