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L’existence de camps d’entraînement n’est pas un fait nouveau. Il y a presque dix ans, près de Besançon, dans la forêt de Chailluz, des énergumènes salafistes avaient été surpris à s’entraîner avec des armes automatiques. L’affaire fut très vite étouffée. Il y en a probablement d’autres dans le Massif Central, de préférence dans des zones presque désertées. Je ne suis pas sûr que l’on mette beaucoup de zèle à les débusquer.
Impossible de commenter cette nouvelle dans le Matin. Ils sont tellement trouillards qu’ils suppriment la rubrique commentaires. Je vais donc écrire ici et maintenant: Nous sommes en guerre contre daech et tous les autres. Il s’agit non pas de guérir mais de prévenir, en utilisant tous les moyens. Il ne faut pas se faire d’illusions: il y aura encore des attentats, commis par ces sous-hommes fanatiques, mais on pourrait déjà enfermer à titre préventif quelques suspects potentiels, même si cela peut paraître injuste et publier des vidéos menaçantes, tout comme daech.