Le chancelier autrichien Werner Faymann a annoncé qu'en raison de la situation avec les réfugiés, les règles de Schengen en Autriche ont été "annulées temporairement".
Les autorités autrichiennes ont décidé de restreindre temporairement l'accord de Schengen et imposent une surveillance accrue à toutes les personnes arrivants dans le pays, a déclaré le chancelier autrichien Werner Faymann.
"Le contrôle de toute personne venant dans notre pays, a été renforcé", a-t-il déclaré dans un entretien au journal autrichien Oesterreich.
D’après M. Faymann, les autorités du pays ont l’intention de suivre l’exemple de l’Allemagne qui "a renforcé le contrôle de ses frontières et qui refoule des réfugiés". Ainsi, selon le chancelier, les gens qui ne possèdent pas le statut officiel de réfugié, ou qui ne font pas de demandes appropriées en Autriche, seront expulsés.
"Chaque personne qui passe le contrôle aux frontières doit avoir une carte d'identité valide et doit la présenter à la demande des autorités autrichiennes. Et si l’UE ne le fait pas, si elle ne protège pas les frontières extérieures de (l’espace) Schengen, c’est l’existence de l’accord, lui-même, qui est caduc", a-t-il ajouté.
Plus tôt, un certain nombre de pays européens, dont la Norvège, la Suède et le Danemark, avaient rétabli temporairement des contrôles à leurs frontières nationales afin de limiter l'afflux de réfugiés dans leur pays.
Selon les données actualisées de l'agence européenne Frontex, dans les dix premiers mois de 2015, environ 1,2 million de migrants sont arrivés dans l'UE. Ainsi, l'Allemagne a accueilli environ 1,1 million de migrants en 2015. Près de 250.000 réfugiés y sont arrivés clandestinement. La Commission européenne a reconnu que la crise migratoire actuelle était la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
Berlin admet une hausse du nombre de migrants refoulés vers l'Autriche
Schengen ? Il est certain que lorsqu’un pays de l’UE accepte des migrants sur son sol, ce sont, de facto, tous les pays de l’UE qui les acceptent. On mange à la même marmite, et la cuisto qui s’est mise à la commande pimente à sa guise. Il faut arrêter de penser que ce qui se passe en Allemagne ne nous concerne pas.
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Que du bon sens. Il faudrait que tout les dirigeants des pays européens fassent de même. Bruxelles ne pourra rien faire contre une telle unanimité. Mettre fin une fois pour toute à cette libre circulation insensée et ces invasions migratoires. L’UE, les accords de Schengen et toutes les lois qui en font partie sont une calamité. l’UE s’effondrera c’est sûr, mais comme l’après communisme, elle laissera un champ de ruines.
Pourquoi “provisoirement” ? Les frontières doivent être refermées définitivement. Mais l’entité européâstre -la caste apatride liée aux grands monopoles- se défend ungibus et rostro : la chute désirable et désirée de la tyrannie bruxelloise n’est pas pour demain. Il faudrait un cataclysme financier suivi d’une insurrection des peuples pour que les lignes bougent vraiment.
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L’Europe, c’est le chaos et la guerre!
La fameuse Ode à la joie, de Beethoven, un hymne allemand acceptée par l’UE – le hasard n’existe pas- peut être désormais remplacée par un requiem, allemand également…
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Tout ce petit monde va finir par se poser chez nous… ou se pose DEJA chez nous… ce qui expliquerait le silence assourdissant de nos Coupoleux depuis quelques temps.
Les uns après les autres, les pays européens rétablissent les contrôles aux frontières, les renforcent et d’autres les ont fermées. Certains pays ont construit des murs ou installé des barbelés et d’autres ne veulent pas ou plus accueillir de migrants pour diverses raisons. Et quelques pays veulent même suivre l’exemple de Victor Orban, ministre de la Hongrie, pourtant tant décrié pour sa politique de fermeté à l’égard des demandeurs d’asile. En plus, tous les pays membres se renvoient la balle, l’Italie ne fait pas ceci et la Grèce ne fait pas cela. Par conséquent, les accords de Schengen et de Dublin sont morts et ils n’existent que sur papier. Ces accords passoires vont faire éclater l’UE, déjà très fragilisée par une grave crise économique et la montée des eurosceptiques, et au fil du temps, les pays européens vont s’accuser les uns et les autres, notamment l’Allemagne, de laisser passer trop de migrants sur leur sol, ainsi la boucle est bouclée….
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