En dépit de la pression militaire croissante qu'il subit en Syrie en Irak, le groupe Etat islamique (EI) repousse les limites de l'horreur.
Parmi la panoplie d'atrocités, des prisonniers sont brûlés dans des cages ou attachés à deux voitures qui démarrent dans des sens opposés. L'EI a même exécuté des détenus en faisant exploser les colonnes de la cité antique syrienne de Palmyre auxquelles il les avait attachés.
«Ces vidéos violentes attirent des types de personnes qui veulent vivre en vrai 'Call of Duty', des gens qui ont un passé violent et veulent se réinventer», assure Mme Bloom, en faisant référence au célèbre jeu vidéo.
Enfants soldats
Ainsi, dans un scénario qui s'apparente à un jeu vidéo, l'EI diffuse début décembre des images montrant des enfants soldats se faufiler à travers les ruines d'un fortin à la recherche de prisonniers qu'ils tuent.
L'EI utilise cette «ultraviolence» pour impressionner ses partisans, terrifier ses opposants et aussi «transmettre son message à travers le monde», note l'analyste Charlie Winter.
Les vidéos ayant le «plus d'impact» sont celles montrant de nouvelles façons de tuer, dit-il. «Ces derniers mois, l'EI a exploré de nouveaux types de perversion, traînant les victimes derrière une voiture jusqu'à la mort, les noyant, les brûlant et ainsi de suite». «Il a tellement banalisé les décapitations que les gens ne sont plus choqués», ajoute l'expert.
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