Près de 100.000 militaires étrangers, dont 90.000 provenant des pays arabes et du Golfe, devraient être envoyés en Irak afin de lutter contre l'Etat islamique. Des troupes étrangères à hauteur de 100.000 soldats, dont 90.000 d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar et de Jordanie et 10.000 soldats américains seraient ainsi déployés dans l'ouest de l'Irak. Si l'information se confirmait, cela signifierait qu'Obama, les Saoudiens, les Qataris et les Irakiens se sont mis d'accord pour contrebalancer le rôle militaire de la Russie en Syrie voisine.
A noter dans ce contexte que des groupes politiques et militaires de l'opposition syrienne tentent, jeudi 10 décembre 2015, de se mettre d'accord sur une transition politique en dépit des divergences sur le sort de Bachar al-Assad, au deuxième jour d'une conférence à Ryad, dirigée par l'Arabie saoudite. Ce rassemblement d'une centaine de délégués s'inscrit dans le cadre d'un processus censé amener l'opposition et le régime à la table des négociations pour mettre fin à un conflit qui dure depuis 2011.
Les participants sont convenus, au premier jour de leurs discussions, de quelques principes devant régir la transition. Ils ont ainsi convenu que la transition politique relève de la responsabilité des Syriens, formule destinée à contourner les divergences sur le futur rôle de Bachar al-Assad. Outre l'attachement à l'intégrité territoriale de la Syrie, ils sont également d'accord sur la préservation des structures de l'Etat, la restructuration des organes militaires et de sécurité, le refus du terrorisme et le refus de la présence de combattants étrangers.
L'Arabie saoudite et le Qatar, qui soutiennent la mouvance islamiste, y compris, quoi qu'ils disent, l'Etat islamique (EI), ont exprimé leur soutien à un règlement politique en Syrie, lors d'un autre sommet des monarchies du Golfe qui se tenait parallèlement dans la capitale saoudienne. En clair, il y a deux sommets, mais c'est celui des Saoudiens et des monarchies du Golfe qui décide.
Une vingtaine d'autres groupes de l'opposition, qui ne remettent pas en cause le régime Assad, se sont réunis à un autre sommet, celui-là Damas, et, ils ont retenu une liste de 10 à 20 représentants chargés de négocier avec le gouvernement sous l'égide de l'ONU. Cela nous fait donc, au total, trois sommets différents au même moment.
Un autre sommet - le quatrième - a réuni des groupes kurdes et arabes de l'opposition dans le nord-est de la Syrie pour élaborer un scénario de transition politique. Ils ont annoncé au terme de leurs discussions la création du Conseil démocratique syrien, qui sera la branche politique de la coalition militaire en première ligne dans la lutte contre l'Etat islamique (EI).
Les débats à Ryad se déroulent dans le cadre d'un processus relancé en octobre à Vienne par 17 pays, dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran, des puissances européennes et trois organisations internationales. Ces acteurs internationaux ont fixé un calendrier prévoyant d'une part, une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime avant un cessez-le-feu, et d'autre part, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois.
La Russie, les Etats-Unis et l'ONU doivent se retrouver, vendredi 11 décembre 2015 (cinquième sommet), à Genève pour discuter du processus de transition politique en Syrie, une semaine avant une nouvelle réunion internationale (sixième sommet) prévue à New York.
Michel Garroté, 10 .12.2015
pour un prix nobel de la paix il y aurait quelques réglages à effectuer, vendre des armes pour plus d’un milliard ne sert aucunement à faire baisser les tensions ou me trompé-je ?
Toujours le même scénario, cela en devient choquant, après Al Qaida, puis l’EI, quel va être le visage du nouveau monstre que ceci va faire éclore ?
Maybe, USA, you should go home, give food to the hungry people in your country, and stop killing childrens all around the world
Face à Obama, aux saoudiens et aux Qataris le peuple syrien pourra-t-il s’exprimer librement ? J’en doute. Les intérêts d’un peuple, qui s’en soucie ? La démocratie est dévoyée même en Europe. Il suffit de voir comment les intérêts des citoyens sont sacrifiés sur l’autel du mondialisme. L’état islamiste est une nébuleuse qui sert les objectifs inavoués des U.S.A , de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de la Turquie… Poutine est le caillou dans la chaussure, avec son allié iranien. Quant aux Kurdes, ils espèrent en profiter pour avancer leurs pions en vue de la création d’un état qui leur était promis il y a belle lurette. Les conflits dans cette région vont donc perdurer malheureusement.