« Des juifs avertis des attentats à Paris »

Michel Garroté
Politologue, blogueur



Après les attentats de Paris, Jonathan Simon Sellem, journaliste franco-israélien, répondait aux questions du site Internet ‘Times Of Israël’ et déclarait : « la communauté juive est en alerte depuis des mois de crainte d’un attentat terroriste majeur ». Aussitôt, le site Egalité et Réconciliation de l’antisémite Alain Soral déforme les propos de J. S. Sellem et écrit « Les juifs savaient ». Ci-dessous, je livre à nos lectrices et lecteurs une radioscopie très détaillée des fumeuses théories complotistes et conspirationnistes, y compris celles qui concernent les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 11 septembre 2001 à New-York (voir les nombreux liens vers sources en bas de page). Je rappelle que Le New York Times a mené l’enquête pour arriver à la conclusion qu’en réalité 15% des victimes étaient des Juifs. Pour ceux qui voudraient le vérifier, les noms et les photos des victimes sont toujours disponibles (lire la troisième partie de la présente analyse).

Les attentats du 13 novembre à Paris

Alain Granat (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Alors que la France est sous le choc des attentats du 13 novembre, le très sérieux magazine en ligne israélien Times of Israël publie dès le lendemain un article en anglais signé Amanda Borschel-Dan, fondé sur une interview de Jonathan Simon Sellem, qualifié de « journaliste free-lance ». Amanda Borschel-Dan y indique en introduction que selon ce dernier, les « responsables de la sécurité de la communauté juive française étaient au courant le vendredi matin d’une information annonçant un attentat imminent ». Depuis, la rumeur circule sur le net : « les juifs étaient au courant des attentats ». Au vu de sa propension aux scoops bidons tels que l’assassinat de Bachar El Assad par son garde du corps ou des tirs de kalachnikov sur une synagogue du 19ème arrondissement de Paris visée par un… lance-pierres, on se demande pourquoi la journaliste a cru bon d’interviewer sur le sujet un citoyen résidant en Israël alors de passage à Paris, dont la crédibilité de journaliste est nulle…

Alain Granat : C’est donc avec circonspection et surtout stupéfaction, au vu du contexte, que nous avons découvert cet article provenant d’un média comme le Times of Israël. Nous avons alors contacté l’auteur de l’article afin de savoir si elle avait procédé aux vérifications des sources mentionnées par Jonathan Simon Sellem, une précaution minimum au vu de la situation particulièrement sensible. Amanda Borschel-Dan nous a répondu, après la parution de son article : « Je suis désolée, je n’avais pas pensé aux conséquences, je vais tenter de les contacter au plus vite (les « responsables de la sécurité de la communauté juive » auxquels fait allusion Jonathan Simon Sellem sont ceux du SPCJ – Service de Protection de la Communauté Juive -) pour confirmer on non les affirmations de Jonathan Simon Sellem ». Nous avons fait son travail entretemps, contactant le SPCJ ainsi que des responsables de divers lieux sensibles de la communauté, dont des synagogues « cibles potentielles », où les personnes en charge de la sécurité nous ont confirmé que les affirmations de Jonathan Simon Sellem relevaient du mensonge.

Alain Granat : Depuis, l’article du Times of Israël a été relayé par plusieurs sites antisémites et conspirationnistes, parmi lesquels Egalité et Réconciliation, Réseau Voltaire, Panamza… Traduit en anglais, en italien et cerise sur le gâteau, par le site de l’agence de presse iranienne Fars News Agency… Partagé des dizaines de milliers de fois et alimentant ainsi abondamment la rumeur complotiste des « juifs avertis des attentats », rengaine maintes fois entonnée depuis l’attentat du World Trade Center. On aimerait comprendre l’objectif de la journaliste et de la rédaction du Times of Israël, dans la situation présente, de publier une telle information sans les précautions d’usage et sans prendre la mesure de ses conséquences néfastes, conclut Alain Granat. Suite à cette parution, la journaliste du Times of Israël a modifié – après 4 jours de publication – l’introduction de son article, remplaçant « Just Friday morning » par « For months » (depuis des mois). Sans plus d’explications (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

La réaction de Jonathan Simon Sellem

Jonathan Simon Sellem (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) a fait parvenir un message selon lequel il est la cible d’« insinuations fausses ». Il dément formellement avoir dit que « les juifs savaient » qu’il y aurait des attentats à Paris. « Bien évidemment, c’est faux et dangereux » écrit-il. Et de poursuivre : « J'ai simplement expliqué au Times of Israël que la communauté juive de France, tout comme toute la société nationale française (police, armée, etc...) étaient en état d'alerte. J'ai aussi ajouté avoir eu la connaissance d'un SMS d'une experte en sécurité qui a écrit à ses amis expliquant qu'il faut rester vigilant en raison de l'état d'urgence (Vigipirate écarlate, visite Rohani, juif poignardé à Rome, tentatives d'attentats ratés, etc...). De plus, j'étais moi-même à Paris pendant les attentats. Si j'avais su quelque chose, j'aurais été suicidaire d'être dans les parages. (…) Quoi qu'il en soit, peut-être que je me suis mal exprimé, peut-être que la journaliste a mal mis sur papier mes propos (…) mais bien entendu je n'ai jamais, jamais, jamais fait croire que "quelqu'un savait" et encore moins moi » (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Le mythe des 4’000 Juifs absents du World Trade Center

11 septembre 2001, 9 h 20 du matin, heure du Pacifique (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page). Alors que les ruines du World Trade Center fument encore, une télévision libanaise, Al-Manar TV, annonce que les attaques ont été revendiquées par l’Armée rouge japonaise. Motif, venger les attaques de Pearl Harbor et Nagasaki, cinquante-six ans auparavant. 13 septembre, le journal jordanien Al-Doustour titre : « Ce qui s’est passé est le travail du sionisme juif américain et des sionistes qui contrôlent le monde économiquement, politiquement et par les médias ». Dans les trois jours après les attentats de New York et Washington, le FBI identifie et publie les noms des dix-neuf hommes qui ont conduit les attaques, sous la direction de Mohammed Atta. Ils sont tous membres d’Al-Qaeda.

Le 17 septembre 2001, la chaîne libanaise du Hezbollah ouvre son journal avec un scoop qu’elle attribue au journal jordanien Al-Watan, lui-même informé par « des sources diplomatiques arabes » : 4 000 Juifs ne sont pas venus travailler au World Trade Center, avertis par le Mossad de l’imminence d’une attaque menée par des agents israéliens. Dans les jours qui suivent, des dizaines de journaux arabes ou musulmans, à Londres, au Caire, à Téhéran, à Damas, à Riyad, rapportent l’affaire des 4 000 Juifs manquants.

Le 19 septembre 2001, en direct sur Al-Jazira, le présentateur vedette Faycal Al-Qassem avance qu’« aucun des 4 000 Juifs travaillant au WTC n’est venu travailler le 11 septembre ». La chaîne qatarie est potentiellement regardée par quarante millions de téléspectateurs. Al-Qassem sera suspendu quelques semaines par sa hiérarchie. Le 21 septembre, la Pravda russe emboîte le pas, sous la signature d’Irina Malenko, reprenant pratiquement mot pour mot les « révélations » d’Al-Manar.

Le 5 octobre, Mohammed Gamei’a, prestigieux cheikh du Vatican musulman, l’université Al-Azhar, défend la thèse du complot israélien dans une longue interview publiée par un site Internet égyptien. Il explique que les Juifs américains, influents dans les médias, empêchent l’information de filtrer. Le 8 novembre 2003, à Paris, lors d’un meeting du Front national, un jeune militant lepéniste m’explique que le Mossad est derrière les attentats du 11 septembre parce que les 4 000 Juifs travaillant dans les tours ne sont pas venus travailler. Quand je lui demande comment il le sait, il me répond qu’il l’a vu sur Internet.

Le 23 avril 2004, au Caire, le directeur du journal Al-Gumhuriya, Abd El Wahhad Adas, écrit « que 4 000 Juifs d’origine américaine [sic] exerçant au WTC, avaient reçu l’ordre du Mossad de ne pas travailler ce jour-là ». Il ne se passe pas un mois sans qu’un journal arabe ne mentionne l’affaire. Courant 2004, des adolescents d’une cité de Toulouse expliquent au sociologue Didier Lapeyronnie que les Juifs sont derrière les attentats du 11 septembre.

Pendant tout ce temps, depuis le 11 septembre 2001, en proche banlieue parisienne, Martine Saada pleure son fils Thierry, 26 ans. Il est une des trois à quatre cents victimes juives ou d’origine juive des attentats de New York. Thierry Saada, jeune marié dont la femme était enceinte, venait de décrocher son premier job dans une banque d’affaires du World Trade Center.

À l’âge de l’info en temps réel, aucune information n’est anodine, aussi folle soit-elle. Dans le courant de l’année 2002, un vaste sondage mené au Maroc, en Égypte, en Syrie et au Liban, sous l’égide du département d’État américain, révélait que 62 % des sondés étaient persuadés que le 11 septembre n’était pas imputable à Al-Qaeda. Rien n’indique que 62 % des sondés donnent précisément foi à la rumeur des 4 000 Juifs, ou aux thèses de Meyssan. Mais il ne fait pas de doute que les aberrations lancées par Al-Manar TV ont amplement contribué à troubler les esprits et à instiller l’idée que tout n’était pas clair et que donc la vérité était ailleurs. Le chiffre de 4 000 Juifs est totalement imaginaire. Personne ne peut dire avec certitude combien de Juifs travaillaient dans les tours, dans la mesure où, fort heureusement, personne ne tenait de registre des Juifs du World Trade Center. Pour savoir combien sont morts dans les tours, on en est réduit à compter les noms à consonance juive parmi les patronymes des victimes. Ils sont nombreux, entre trois et quatre cents : Adler, Aron, Berger, Bernstein, Cohen, Eichler, Eisenberg, etc. La folie de certains esprits oblige à dresser des listes, une pratique de sinistre mémoire.

Alors pourquoi précisément ce chiffre ? On en trouve trace dans une interview donnée par un diplomate israélien en poste à New York le matin des attentats. Celui-ci déclarait que ses services avaient reçu 4 000 appels téléphoniques d’Israéliens, inquiets pour leurs proches, citoyens israéliens vivant ou travaillant à Manhattan. Comment cette brève s’est métamorphosée en la théorie d’Al-Manar que l’on sait ? Insondables sont les mystères de l’imagination lorsqu’elle est en proie à la paranoïa, au dogmatisme et à la bêtise.

Sans doute aussi les journalistes de la chaîne libanaise n’ont-ils vu que peu d’inconvénients à prendre des libertés avec la déontologie. Al-Manar TV est en effet la propriété d’un groupe en bonne place sur la liste des organisations terroristes du département d’État américain : le Hezbollah, le « parti de Dieu » télécommandé par l’Iran. Après avoir révélé le scoop prouvant l’implication du Mossad, le présentateur avait avancé un argument supplémentaire : « Les seuls à profiter de cet acte de terrorisme sont les Juifs ». Autrement dit : à qui profite le crime ?

Les programmes d’Al-Manar TV sont à cette aune. Fort d’un personnel techniquement compétent, la chaîne fournit des clips léchés à la gloire des martyrs, des appels à la destruction d’Israël et toute sorte de choses de ce genre. Du matin au soir, des clips montés à partir d’images d’actualité, d’archives de la Seconde Guerre mondiale mêlant camps de concentration et bombardement des villes allemandes. Et, régulièrement des messages en hébreu s’intercalent : « Juifs, rentrez chez vous en Europe et aux États-Unis ! La Palestine sera votre tombeau ».

Ne pensez pas qu’Al-Manar soit une chaîne ringarde. En novembre 2003, elle a diffusé un feuilleton doté d’un budget de 2 millions de dollars, Al-Chatat, « Diaspora » en français. La série raconte à sa manière l’histoire du sionisme. Selon « Diaspora », les Juifs tentent de contrôler le monde par le biais d’un gouvernement juif mondial secret, dirigé depuis le XIXe siècle par la famille Rothschild. Sous leur direction, les Juifs seraient responsables d’à peu près tous les événements noirs du siècle précédent, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo à la guerre froide. Ils auraient ainsi aidé Hitler à exterminer les Juifs d’Europe, déclenché les deux guerres mondiales, largué les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

Avec la révolution des paraboles, Al-Manar TV est reçue dans l’ensemble des pays arabes – et assez regardée : son ton résolument engagé séduit. Il n’y a pas que le monde arabe : Al-Manar est relayée dans le monde par neuf satellites dont Hotbird 4. Ce satellite appartient à la société française Eutelsat et dessert près de cent millions de foyers en Europe, en Afrique du Nord, et au Moyen-Orient. En France, 2,6 millions de foyers ont une parabole orientée vers Hotbird et ont donc la possibilité de capter la chaîne du Hezbollah. Du reste, Al-Manar a pensé aux téléspectateurs qui ne comprennent pas l’arabe. Elle diffuse des programmes quotidiens en français et en anglais. L’émission francophone est visible à 21 h 30, temps universel, pendant vingt-cinq minutes.

Signe que ces torrents de haine ne sont pas une calamité naturelle contre laquelle on ne peut rien, cet été, à la suite de l’action d’associations juives, le gouvernement français a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel en vue d’interdire la diffusion d’Al-Manar sur le réseau Eutelsat. Si le droit le permet, la technique rend douteux le succès d’une telle censure, car on ne pourra jamais interdire l’achat de paraboles capables de capter les ondes par-delà les frontières. En tout cas, la pérennité de la chaîne est au moins assurée dans le monde arabe. Il n’est qu’à voir l’opulence de Mahmud Bakri, le représentant officiel d’Al-Manar dans la capitale égyptienne. Je l’ai rencontré en février 2004, au Caire.

Tiré à quatre épingles dans un costume de bonne coupe, évoluant dans de splendides locaux, conduit par un chauffeur, ce dernier ressemble plus à un cadre supérieur d’une grande banque qu’à un prétendant au martyr du Hezbollah. « J’ai une vision professionnelle de mon travail de journaliste, explique-t-il en préalable. Mais j’ai aussi une vision politique : je refuse la colonisation des pays arabes et l’hégémonie américaine ». Bakri n’est pas directement à l’origine de l’information délirante sur les Juifs du WTC, puisqu’elle venait du siège de Beyrouth, mais il continue d’en défendre la véracité. « Cette information d’Al-Manar donne une vision précise de ce qui s’est passé le 11 septembre et de qui est derrière ».

Pour preuve, il se livre à un jeu de questions-réponses : « Pourquoi pas le Mossad ? S’agit-il d’un simple accident normal effectué par de jeunes Arabes ou s’agit-il d’un complot ? Car il faut lier ces événements avec leur suite, la guerre contre le terrorisme et la destruction de pays arabes musulmans, dans le cadre d’un plan américain qui vise à servir les intérêts israéliens en premier lieu. Et si en plus on voit qu’il y a un soutien américain à Israël hors du commun, on peut arriver à la conclusion que le 11 septembre était un complot israélien ». Argument classique des aficionados du complot, à Paris comme au Caire, qui consiste à inverser les faits et les conséquences, au nom du non moins classique « à qui profite le crime ? ».

Lorsqu’on lui avance que 300 Juifs au moins sont morts dans les tours, Mahmud Bakri reconnaît que lui-même n’a pas de preuves certaines à avancer, mais il renvoie à la direction d’Al-Manar. Au fond, il se fiche éperdument qu’on lui avance des noms. On pourrait lui parler de Thierry Saada, 26 ans, ce jeune Français de confession juive, mort dans les tours. Qu’importe Thierry Saada à Mahmoud Bakri. Son opinion est faite et elle importe plus que les faits. Sans doute le Mossad a-t-il oublié de prévenir le jeune homme (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

L’analyse d’Ali Adib

Sur RASEEF22, Ali Adib publie une analyse intéressante concernant les théories complotistes et conspirationnistes, analyse également disponible sur Kassataya et sur le site du Courrier international (extraits adaptés et commentés ; voir liens vers sources en bas de page).

Ali Adib : Si vous interrogez des Arabes sur la cause de tous leurs malheurs, beaucoup vous répondront par un mot : complot. La théorie du complot est devenue un trait de la mentalité arabe, théorie confortable qui vous dispense de faire l’effort de réfléchir aux causalités comme de faire votre autocritique. Elle permet au contraire de se considérer comme une victime et de croire que tout irait bien sans les manigances de l’ennemi.

Ali Adib : Généralement, les adeptes de cette théorie n’ont pas beaucoup de mal à en démontrer la véracité. Les interventions étrangères sont là pour ça, même celles qui celles qui sont motivées par des événements locaux. Aussi beaucoup d’entre nous continuent-ils de parler avec volubilité des Protocoles des sages de Sion, preuve, selon eux, qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre que les événements historiques peuvent tous être attribués à une poignée d’êtres maléfiques déterminés à établir leur domination sur les peuples de la terre entière.

Ali Adib : L’exemple du 11 septembre 2001. Depuis leur traduction en arabe, nombreux sont ceux qui sont convaincus de leur véracité. Selon eux, ces Protocoles prouvent que les Juifs dirigent un complot international afin de contrôler le monde. Et cela alors qu’on sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un faux rédigé par la police secrète russe en 1901, à l’époque du tsar Nicolas II, et destiné à servir la propagande antisémite.

Ali Adib : De grands intellectuels arabes, tels que l’intellectuel et militant politique égyptien Abdelwahhab El-Messiri et l’universitaire et écrivain égyptien Youssef Ziedan, ont écrit qu’il s’agissait d’un faux. Ils sont même allés plus loin en expliquant qu’y accorder crédit ne faisait qu’ajouter au désespoir des Arabes et leur valait la réputation d’être racistes. Or beaucoup persistent à ne pas vouloir se libérer de ce cocon intellectuel qui entrave la liberté de pensée, mais leur permet de se sentir dans le rôle confortable de la victime qui mérite la compassion.

Ali Adib : Autre exemple, plus récent : les attentats du 11 septembre 2001. En interrogeant les ressortissants des pays arabes, on serait surpris de voir combien d’entre eux croient que ce sont les Etats-Unis eux-mêmes – ou Israël, leur allié – qui les ont organisés, et ce afin de justifier leur guerre contre le monde arabe et musulman. Une des assertions qu’on entend souvent est que des milliers de Juifs ne seraient pas allés travailler ce jour-là. Ils auraient été avertis à l’avance des attentats. Ceux qui avancent cette thèse n’expliquent pas comment des milliers de gens auraient pu être suffisamment discrets pour que rien ne filtre d’une information de cette importance.

Ali Adib : Le New York Times a mené l’enquête pour arriver à la conclusion qu’en réalité 15% des victimes étaient des Juifs. Pour ceux qui voudraient le vérifier, les noms et les photos des victimes sont toujours disponibles. Or ces informations ne semblent pas être parvenues jusqu’aux Arabes. Qui plus est, ceux-ci se montrent inébranlables dans leur conviction qu’il y a eu complot, quand bien même Oussama Ben Laden a reconnu et revendiqué avoir été à l’origine des attentats (Note de Michel Garroté – En France, un livre complotiste à propos du 11 septembre a été écrit par un imposteur ; ce livre mensonger a eu un grand succès, y compris parmi les catholiques ; par conséquent, la théorie arabe du complot juif n’est pas seulement arabe ou musulmane ; elle est aussi occidentale).

Ali Adib : Le dernier exemple en date de théorie du complot répandue dans la presse arabe, c’est le complot du printemps arabe. Celui-ci découlerait du concept du chaos créateur. La question qu’on peut se poser est la suivante : comment un acteur, quelle que soit sa puissance, pourrait-il détruire toutes les digues et provoquer un déferlement d’événements incontrôlables tout en croyant qu’il arrivera à les maîtriser ? De même, quel intérêt y aurait-il à provoquer la chute de régimes tels que celui de Hosni Moubarak en Egypte et de Zine Al-Abidine Benali en Tunisie, fortement liés à l’Occident, pour parier sur un avenir incertain ? (Note de Michel Garroté – La théorie arabe du complot juif allègue aussi qu’Israël ferait tout pour contrecarrer le printemps arabe du fait que celui-ci est en réalité un hiver islamique plaçant au pouvoir des dirigeants religieux encore plus israélophobes que les dirigeants laïcs ; cette théorie circule également en Europe, notamment en France ; sept millions d’Israéliens seraient donc suffisamment forts pour endiguer un hiver islamique qui concerne plus d’un milliard de musulmans…).

Ali Adib : Oui, l’Otan est intervenue en Libye. Oui, l’Occident est intervenu au Yémen. Oui, tout le monde intervient désormais en Syrie. Mais ces interventions sont-elles le seul élément qui compte dans tout ce qui s’est passé ? Pensons-nous réellement que les peuples arabes sont si inconscients que tout ce qui se passe chez eux ne peut avoir pour origine qu’un complot ourdi à l’étranger ? Nos propres pathologies intellectuelles, sociales et économiques dépassent de loin les capacités d’une quelconque puissance étrangère pour créer les problèmes qui sont les nôtres, conclut Ali Adib (fin des extraits adaptés et commentés ; voir liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté

http://www.jewpop.com/religion-et-politique/des-juifs-avertis-des-attentats-a-paris-quand-le-times-of-israel-relaie-lintox-de-jonathan-simon-sellem/

http://www.conspiracywatch.info/Des-juifs-avertis-des-attentats-a-Paris-quand-le-Times-of-Israel-relaie-l-intox-de-Jonathan-Simon-Sellem_a1494.html

http://www.conspiracywatch.info/Le-mythe-des-4-000-Juifs-absents-du-World-Trade-Center_a96.html

http://kassataya.com/monde-arabe/12161-monde-arabe-pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot

http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/26/pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot

http://raseef22.com/home#.T405VfmYrgV

http://raseef22.com/Blogs

   

20 commentaires

  1. Posté par Al le

    Peut-être ravi à l’idée d’avoir sa photo dans le Times of Israël, Jonathan Simon Sellem, bloggeur qui se présente comme « journaliste et diplomate » a raconté à ce journal que “les français juifs avaient été prévenus le matin des attentats”, donnant ainsi naissance à une rumeur aussi mensongère qu’antisémite. Le magazine JewPop, qui a mené l’enquête, a démontré que cette rumeur à caractère antisémite était complètement fausse.
    Jewpop fait une copie d’écran montrant que ce sont bien les propos irresponsables de Jonathan Simon Sellem qui en sont à l’origine :
    http://www.jewpop.com/wp-content/uploads/2015/11/Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2015-11-16-a%CC%80-21.38.09.png

  2. Posté par Navigateur le

    Pour une fois je tiens autant à ce que la Syrie (aidé certes des Russes ) conserve son intégrité et sa relative “laïcité ” et que dans un même temps on foute la paix à Israël.
    Il vaut mieux pour les uns et les autres un ennemi traditionnel ou héréditaire en face(comme aun temps bibliques ou Aram et Israël se regardaient en chiens de faïence) que des diables complètement fous et fanatiques comme Daesh ou Al Nosra (officine d’Al Qaida, soit disant “modérée ” et qui “fait du bon boulot “comme le dit ce crétin de Fabius).

  3. Posté par C. Donal le

    @ Marie-France Oberson
    Ceci pourrait éventuellement vous intéresser :
    Interrogé par “Challenges” sur cette coïncidence “incroyable”, Thomas Loeb, responsable médical adjoint du Samu92 a expliqué que ce n’était pas la première fois qu’ils organisaient ce genre d’exercice d’alerte : “C’est une hypothèse de travail très claire depuis des mois, l’idée de plusieurs attaques simultanées. Dans les années 2000, nous travaillions plutôt sur les bombes sales et les risques que l’on appelle NRBC (Nucléraires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques). Puis, on a évolué avec un risque plus simple à mettre en œuvre, des blessés par balles ou par explosion. “

  4. Posté par C. Donal le

    Le 18 novembre, Hani Ramadan : “l’islam n’a rien à voir avec ces évènements. Commençons par surveiller le Mossad. “

  5. Posté par Loutchia le

    @Marie-France Oberson

    “Curieux hasard tout de même….”

    Qu’y a-t-il de curieux? Hasard? La France était préparée à des attentats et avertie par différents pays! Lisez les informations, à moins que vous aussi êtes adepte des complots. En tout cas, cette phrase n’en est pas bien loin!

  6. Posté par Loutchia le

    ” c’est un complot contre nous et contre l’islam, comme avec Merah et le reste. Le but, c’est de salir les musulmans. On ne peut plus nous enfumer. » ”

    La takiyya est islamique pas occidentale!

    ” « Réfléchis trois secondes : un musulman, ça tue pas. Tuer, chez nous, c’est haram. C’est marqué dans le Coran. »”

    Ils n’ont jamais lu le Coran mais la Charte du Hamas:

    Article 8 : Allah est son point d’ancrage, le Prophète est son modèle, et le Coran, sa constitution : la Jihad est son chemin et la mort pour la cause d’Allah est le plus grand de ses voeux.
    Article 28 : L’invasion sioniste est une invasion vicieuse. Elle n’hésite pas à recourir à toutes les méthodes, utilisant des moyens malfaisants et indignes pour parvenir à ses fins. Elle dépend beaucoup dans ses opérations d’espionnage et d’infiltrations des organisations secrètes qu’elle a fait naître comme les Francs-Maçons, les Clubs Lions et Rotary, et d’autres groupes de sabotage. Toutes ces organisations, qu’elles soient secrètes ou qu’elles opèrent en plein jour, travaillent dans l’intérêt du sionisme et selon ses instructions. Leur but est d’ébranler les sociétés, de détruire les valeurs, de corrompre les consciences, de détériorer le caractère de l’Islam et de l’annihiler. Elle est derrière le trafic de drogue et l’alcoolisme sous toutes ses formes pour faciliter leur contrôle et leur expansion.

    C’est “l’avenir de la France” – selon Hollande – qui s’exprime…….

    Chez Laurent Ruquier: le casse-tête chinois de Benoît Hamon
    Roland Jaccard – Publié le 23 novembre 2015 à 13:00 /

    Une anecdote pour débuter : Alexandra Laignel-Lavastine a voulu savoir le samedi matin 14 novembre comment les jeunes de son quartier, dans le 93, avaient vécu cette nuit de carnage. Se pouvait-il que les images des tueries qui passaient en boucle dans les cafés les laissent indifférents ? Elle s’attendait à un vague : « Là quand même ils abusent ! »
    Pour en savoir plus, elle a fait ce que tout journaliste consciencieux devrait faire : s’immerger dans la population. Première surprise : rien ne laisse deviner qu’une tragédie vient de frapper le pays. Quand elle évoque ce qui vient de se passer, on la regarde comme une extra-terrestre quand ce n’est pas avec hostilité. « Tu crois quand même pas ce qu’ils nous racontent ? », dit l’un, cependant qu’un autre habitué du café renchérit : « Réfléchis trois secondes : un musulman, ça tue pas. Tuer, chez nous, c’est haram. C’est marqué dans le Coran. » Alexandra joue alors la carte bobo nunuche bien-pensante – rôle qu’affectionnent les invités d’« On n’est pas couché ». Elle dit : « Certes, l’islam est une religion de tolérance et de paix, mais il peut y avoir de mauvais musulmans, des fanatiques qui le déforment et s’en servent à des fins politiques. » Elle s’entend répondre : « C’est quoi ces conneries ? On sait tous que les images et les communiqués, c’est du bidon. » Et là, cette chère Alexandra reçoit le coup de massue : « La vérité de toute façon, on la connaît : c’est un complot contre nous et contre l’islam, comme avec Merah et le reste. Le but, c’est de salir les musulmans. On ne peut plus nous enfumer. » Tout le monde approuve. Et quand Alexandra cherche à en savoir plus sur ce fameux complot, elle devine ce qui va suivre : « Les criminels qu’il faut détruire à la kalach, c’est les juifs ! Mais ça tu ne pourras jamais l’écrire dans ton journal vu qu’ils contrôlent tout. » Avec ces trois mots magiques – Juif, sioniste, complot – la tension monte. Le reste, chacun peut le deviner.
    La suite: http://www.causeur.fr/moix-ruquier-benoit-hamon-qatar-terrorisme-35519.html

  7. Posté par aldo le

    @Ralph le 25 novembre 2015 à 09h02
    Vous avez totalement raison, comme le prouve les dégobillons de papiers kilométriques, coupé-collé, avec pour seul but dissuader la lecture des commentaires. Commencer par le début évite de se noyer dans cet avalanche déployée par les sayanims… seuls véritables antisémites. Et pour vous prouver qu’ils sont dans le coup, vous tapez depuis google.fr lesobserv… et lettre après lettres l’analyse de google permet de voir que nombres d’intervants importants par rapport à l’essemble espionnent lesobserva..teurs.ch parce qu’ils associent à cette adresse le mot d’Israël. Voilà l’action des sayanims !!!!! Bravo à Jacob Cohen et sa vidéo, qui a mesuré exactement le péril de ces antisémites sionistes.

  8. Posté par Pierre H. le

    N’est-ce pas là justement ce qui est en train de se passer en ce moment ? Création de l’Etat “Islamique” ? But : Destruction du Liban, de l’Irak, de la Syrie ?

    The Zionist Plan for the Middle East

    The plan operates on two essential premises. To survive, Israel must 1) become an imperial regional power, and 2) must effect the division of the whole area into small states by the dissolution of all existing Arab states. Small here will depend on the ethnic or sectarian composition of each state. Consequently, the Zionist hope is that sectarian-based states become Israel’s satellites and, ironically, its source of moral legitimation. This is not a new idea, nor does it surface for the first time in Zionist strategic thinking. Indeed, fragmenting all Arab states into smaller units has been a recurrent theme. This theme has been documented on a very modest scale in the AAUG publication, Israel’s Sacred Terrorism (1980), by Livia Rokach. Based on the memoirs of Moshe Sharett, former Prime Minister of Israel, Rokach’s study documents, in convincing detail, the Zionist plan as it applies to Lebanon and as it was prepared in the mid-fifties.

    A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties
    by Oded Yinon

    This essay originally appeared in Hebrew in KIVUNIM (Directions), A Journal for Judaism and Zionism; Issue No, 14–Winter, 5742, February 1982, Editor: Yoram Beck. Editorial Committee: Eli Eyal, Yoram Beck, Amnon Hadari, Yohanan Manor, Elieser Schweid. Published by the Department of Publicity/The World Zionist Organization, Jerusalem.
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    At the outset of the nineteen eighties the State of Israel is in need of a new perspective as to its place, its aims and national targets, at home and abroad. This need has become even more vital due to a number of central processes which the country, the region and the world are undergoing. We are living today in the early stages of a new epoch in human history which is not at all similar to its predecessor, and its characteristics are totally different from what we have hitherto known. That is why we need an understanding of the central processes which typify this historical epoch on the one hand, and on the other hand we need a world outlook and an operational strategy in accordance with the new conditions. The existence, prosperity and steadfastness of the Jewish state will depend upon its ability to adopt a new framework for its domestic and foreign affairs.
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    This epoch is characterized by several traits which we can already diagnose, and which symbolize a genuine revolution in our present lifestyle. The dominant process is the breakdown of the rationalist, humanist outlook as the major cornerstone supporting the life and achievements of Western civilization since the Renaissance. The political, social and economic views which have emanated from this foundation have been based on several “truths” which are presently disappearing–for example, the view that man as an individual is the center of the universe and everything exists in order to fulfill his basic material needs. This position is being invalidated in the present when it has become clear that the amount of resources in the cosmos does not meet Man’s requirements, his economic needs or his demographic constraints. In a world in which there are four billion human beings and economic and energy resources which do not grow proportionally to meet the needs of mankind, it is unrealistic to expect to fulfill the main requirement of Western Society,1 i.e., the wish and aspiration for boundless consumption. The view that ethics plays no part in determining the direction Man takes, but rather his material needs do–that view is becoming prevalent today as we see a world in which nearly all values are disappearing. We are losing the ability to assess the simplest things, especially when they concern the simple question of what is Good and what is Evil.
    Suite…
    http://www.informationclearinghouse.info/pdf/The%20Zionist%20Plan%20for%20the%20Middle%20East.pdf

    Les membres du Congrès des USA doivent signer un gage (plegde) d’allégeance à Israël sinon, ils ne touchent pas leur argent ! (vidéo de Cynthia McKinney, Congress Woman US)
    https://www.youtube.com/watch?v=IqKRjPKxJuo

    Les législateurs US forcés de soutenir Israël :
    (vidéo de Cynthia McKinney, Congress Woman US)

    https://www.youtube.com/watch?v=w_VNOk7Wv5A

    La prophétie d’Oded Yinon : Les Etats-Unis détruisent le Moyen-Orient au profit d’Israël

    Nous republions cet article paru pour la première fois en 2006. Il apparaît malheureusement plus que jamais d’actualité. Il permet de comprendre que ce qui se passe aujourd’hui au Moyen Orient est le fruit d’un plan à long terme au bénéfice d’Israël. [Silvia Cattori]

    19 JUIN 2014 | THÈMES : MOYEN ORIENT ISRAËL INGÉRENCE

    Enormément de gens, dans l’ensemble du monde musulman, et aussi ailleurs, se posent cette question : “Quelles sont les raisons réelles, derrière l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis et aussi, derrière leur désir de renverser les gouvernements de la Syrie et de l’Iran ?”

    En dépit de leurs gesticulations grandioses, en réalité, l’Irak, la Syrie et l’Iran n’ont jamais représenté une menace directe pour les Etats-Unis proprement dits.

    Tout simplement : ces pays sont trop loin de l’Amérique !

    Alors : pourquoi les Etats-Unis insistent-ils comme ils le font à sacrifier autant de vies humaines et tant d’argent à seule fin de changer dans ces pays des régimes politiques qui n’ont pas l’heur de leur plaire ?

    Les théories abondent. En tête de liste, il y a la soif de pétrole de l’Amérique, ce pétrole qui est, comme on sait, une ressource en voie d’épuisement et non-renouvelable. Mais en réalité, les Etats-Unis reçoivent qu’une infime partie de leur pétrole du Moyen-Orient et du Golfe arabo-persique : la plus grande partie de leur consommation importée provient d’Amérique du Sud et d’Afrique…

    Une autre théorie en circulation tourne autour du monopole du pétrodollar que tant l’Irak que l’Iran ont cherché à casser en négociant leur pétrole en Euros. Il y a peut-être quelque chose de vrai dans cette tentative d’explication, mais cela n’explique toujours pas pourquoi la Syrie est, elle aussi, en ligne de mire…

    Les Etats-Unis disent qu’ils désirent exporter “la démocratie” dans cette région du monde… Mais leur réaction face à l’élection d’un gouvernement chiite en Irak, conduit par le Parti Da’wa, qui entretient des relations étroites avec l’Iran, et la manière dont le nouveau gouvernement démocratiquement élu à direction Hamas en Palestine a été isolé sont loin de donner des gages en la matière…

    La démocratie n’amènera pas au pouvoir dans ces pays des gouvernements américano-compatibles. Or, c’est bien là ce que l’administration Bush recherche, en réalité…

    Un axiome auquel beaucoup de gens, dans le monde arabe, ont tendance à croire doit être, lui aussi, disséqué : les Etats-Unis ne seraient-ils pas en train de remodeler et de manipuler la région à seule fin qu’Israël demeure la seule superpuissance régionale et ce, à perpétuité ?

    Cela n’est pas aussi fantaisiste que cela pourrait paraître à première vue.

    Lisez, ci-après, l’extrait étrangement prophétique d’un article publié en 1982 par la revue Kivunim, publication de l’Organisation Sioniste Mondiale [World Zionist Organisation] sous la plume d’Oded Yinon, un journaliste israélien très lié au ministère israélien des Affaires étrangères :

    [La stratégie de Yinon était fondée sur cette même hypothèse : pour survivre, Israël doit devenir une superpuissance impériale régionale et il doit aussi s’assurer de l’éclatement de tous les pays arabes, afin que la région puisse être dépecée en petits pays impuissants et incapable de faire face à la puissance militaire israélienne.]

    Voici ce que Yinon avait à nous dire, à propos de l’Irak :

    “La dissolution de la Syrie et de l’Irak en zones ethniques et religieuses monocolores, comme au Liban, est notre premier objectif sur le front oriental : l’Irak, riche en pétrole, d’une part, et déchiré intérieurement, d’autre part, est un candidat idéal pour être pris pour cible par Israël.

    Sa dissolution est même plus importante pour nous [= les sionistes…, ndt] que celle de la Syrie.

    L’Irak est [en effet] un pays plus puissant que la Syrie. A court terme, c’est le pouvoir irakien qui représente la plus grande menace, pour Israël.

    Une guerre irako-iranienne fera éclater l’Irak et causera sa chute, intérieurement, avant même qu’il soit à même d’organiser une lutte à grande échelle contre nous.

    Toute confrontation interarabe, quelle qu’en soit la forme, nous aidera dans le court terme et raccourcira le chemin vers notre but fondamental, à savoir : l’éclatement de l’Irak entre de multiples communautés ethnico-religieuses, comme en Syrie et au Liban.

    En Irak, une division suivant des lignes de séparation ethnico-religieuses, héritées de l’époque ottomane (comme en Syrie), est tout à fait réalisable. Aussi, trois Etats (voire plus) existeront autour des trois principales métropoles : Basra, Bagdad et Mossoul. De plus, des régions chiites, dans le Sud du pays, se sépareront des régions sunnites et kurdes, dans le Nord.”

    Cela ne vous rappelle rien ?

    Bien. Maintenant, concentrons-nous sur la réalité, vingt-quatre ans après.
    La guerre irano-irakienne, huit années durant (elle a pris fin en 1988), a causé plus d’un million de morts. Néanmoins, elle n’a pas entraîné l’éclatement tellement désiré par Yinon… L’Irak était demeuré une entité homogène et puissante.

    L’Irak, toutefois, fut sévèrement affaibli en 1991, à la suite de la guerre du Golfe causée par l’invasion du Koweït par Saddam Hussein. Néanmoins, là encore, le pays demeura uni.

    Il a fallu l’invasion de l’Irak en 2003, sous houlette américaine, et l’occupation qui s’en est ensuivie, pour déstabiliser l’Irak et partager le pays selon des frontières sectaires.

    De fait, sa nouvelle constitution a été rédigée autour de l’idée d’une fédération très lâche, avec une autonomie partielle pour les Kurdes, au Nord, et les Chiites, au Sud. Et le pays est aujourd’hui en proie aux guerres intestines, sectaires, religieuses et ethniques. D’aucuns évoquent une “guerre civile”.

    Prenons maintenant le cas de la Syrie.

    Jusqu’à l’invasion de l’Irak, en mars 2003, la Syrie, sous la direction du Président Bashar al-Asad, a joui de relations relativement bonnes avec l’Occident. Nous devons aussi nous rappeler que la Syrie a combattu du côté des forces alliées sous direction américaine durant la guerre du Golfe.

    La Syrie a aussi voté, fût-ce à son corps défendant, la résolution de l’Onu qui donnait l’onction à l’invasion et elle était un puissant partenaire dans la soi-disant « Guerre contre le Terrorisme ».

    Et puis, oh, miracle : la Syrie s’est mise à avoir tout faux ! Soudain, elle a été accusée de tous les “crimes” possibles et imaginables, depuis la dissimulation de mythiques armes irakiennes de destruction massive, en passant par le havre accordé à des insurgés et à des terroristes, jusqu’au libre passage accordé vers l’Irak à des combattants et à des armes !

    On mit alors une pression maxi sur Damas pour qu’il mette un terme à son occupation de facto du Liban, après l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafik Hariri. Et aujourd’hui, le gouvernement syrien, accusé d’implication dans cet assassinat [sans aucune preuve, ndt] doit répondre aux enquêteurs de l’Onu.

    Aujourd’hui, les Etats-Unis sont activement engagés dans l’affaiblissement du gouvernement al-Asad et ils soutiennent des partis syriens d’opposition. S’ils réussissent, prédisent beaucoup d’experts, la Syrie – à l’instar de l’Irak – sera la victime de guerres sectaires et intestines.

    Le Liban, qui se remettait lentement d’une longue guerre civile doublée d’une interminable occupation israélienne et qui était sur le point de trouver un semblant d’unité, est lui aussi en danger de déstabilisation, des factions se rangeant dans deux confédérations : pro-syrienne et anti-syrienne.

    Yinon avait donné du monde arabo-musulman la description d’un château de cartes précaire, monté par des puissances étrangères et arbitrairement divisé en Etats, tous faits de bric et de broc, de combinaisons de minorités et de groupes ethniques qui ne peuvent pas se voir mutuellement, fût-ce en peinture.

    Ensuite, il grommelait, désapprouvant la restitution du Sinaï à l’Egypte par Israël, en vertu du traité de Camp David, parce que – pas de bol… – cette région s’avère détenir d’importantes réserves de pétrole, de gaz et d’autres ressources naturelles…

    “La reconquête de la péninsule du Sinaï est, par conséquent, une priorité politique, à laquelle Camp David fait obstacle”, écrit-il. “Et nous devrons agir afin de faire retourner la région au statu quo qui existait au Sinaï avant la visite de Sadate [à Jérusalem, en 1978] et les accords de paix calamiteux signés avec lui, en mars 1979.”

    Yinon prédit ensuite que, pour peu que l’Egypte soit divisée et déchirée, d’autres pays arabes cesseront d’exister sous leur forme actuelle. Pour lui, la fondation d’un Etat chrétien copte en Haute Egypte est une quasi-certitude. Actuellement, on constate des problèmes croissants entre les musulmans et les coptes d’Egypte, ces derniers étant perçus par certains musulmans égyptiens fondamentalistes comme plus loyaux envers les Etats-Unis qu’envers leur propre pays. Ceci a abouti à des affrontements ouverts avec, hélas, souvent des morts.

    Mis à part les dissensions islamo-coptes, Yinon s’est gouré dans ses calculs concernant l’Egypte. Il pensait que Le Caire résilierait le traité de paix avec Israël, donnant ainsi l’occasion aux Israéliens de ramener leurs tanks tout droit dans le Sinaï et dans d’autres régions convoitées.

    Toutefois, le gouvernement égyptien, sous la direction de ce pragmatique de tous les instants qu’est le Président Hosni Moubarak, s’en est tenu à la lettre du traité… Et il est même devenu un important allié des Etats-Unis, durant toute cette période.

    La solution proposée par Yinon au problème israélo-palestinien toujours pas réglé consistait à cornaquer les Palestiniens au-delà du Jourdain et de changer les panneaux indicateurs « Jordanie » en panneaux indicateurs “Etat palestinien”.

    Il rejetait le principe “les territoires contre la paix”, disant :

    “Il n’est pas possible de continuer à vivre, comme ça, dans ce pays, dans la situation actuelle, sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs dans les territoires situés à l’Ouest du Jourdain.

    Une authentique coexistence règnera sur cette région seulement quand les Arabes auront compris que sans un pouvoir juif entre le Jourdain et la Méditerranée, ils n’auront ni existence, ni sécurité. Une nation, et une sécurité bien à eux : cela ne sera possible qu’en Jordanie !”

    Encore une fois, Yinon et ses acolytes doivent être fort déçus.

    La Jordanie a renoncé à toute idée de panarabisme, bien avant la démission du Roi Hussein, et son fils, le roi Abdullah, est aujourd’hui le plus fidèle allié arabe des Etats-Unis dans la région. Les Palestiniens représentant les deux tiers de sa population, Abdullah a choisi l’auto-conservation en s’accrochant aux basques des Etats-Unis…

    L’idée d’envoyer paître 4,5 millions de Palestiniens de l’autre côté du Jourdain n’est désormais plus évoquée ouvertement, bien que cette option ait été encore sur la table en 2002, d’après un article du Professeur van Creveld publié par le quotidien britannique Daily Telegraph.

    A l’époque, un sondage Gallup avait montré que 44 % des juifs israéliens étaient en faveur de l’expulsion des Palestiniens au-delà du Jourdain.

    Le Professeur Creveld pensait qu’Ariel Sharon y était personnellement favorable. Sharon était cité, dans l’article mentionné : il mettait l’accent sur la majorité palestinienne de la population jordanienne, et il parlait de la Jordanie comme s’il s’était agi de l’Etat palestinien. “La déduction qu’il fallait envoyer les Palestiniens là-bas était évidente”, écrivit Creveld.

    Si vous pensez que l’idée que les Etats-Unis sont prêts à s’exposer au danger pour les beaux yeux d’Israël est tirée par les cheveux, alors il vaut la peine de vous remémorer les propos du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin, qui affirma dans un de ses livres que le gouvernement israélien était, de facto, responsable de la détermination de la politique américaine au Moyen-Orient, et ce depuis la guerre dite “des Six Jours”, en 1967.

    L’essai de Yinon ne se focalise pas sur l’Iran. Mais examinons des déclarations relativement récentes provenant d’Israël, à ce sujet.

    Au cours d’une visite à Washington, en novembre 2003 – soit deux ans avant que les Etats-Unis ne tournent leurs canons vers l’Iran – le ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz dit à des officiels américains qu’ « en aucune circonstance, Israël ne saurait admettre que l’Iran entre en possession d’armes nucléaires.

    Le même mois, Meir Dagan, directeur du Mossad, déclarait devant une commission parlementaire que l’Iran représentait une « menace existentielle » pour Israël, assurant aux parlementaires qu’Israël serait capable de faire face à cette menace.

    L’an dernier, la rhétorique en provenance d’Israël monta d’un cran, le ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom déclarant à la presse que “l’idée que cette tyrannie qui gouverne l’Iran puisse détenir une arme nucléaire est un cauchemar, pas seulement pour nous, mais pour le monde entier.”

    Le Premier ministre israélien désigné, Ehud Olmert, continue la tradition consistant à faire monter en mayonnaise la menace iranienne, fortement aidé en cela, il faut bien le dire, par la rhétorique débridée du dirigeant casse-cou de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad.

    Le Daily Telegraph du 18 février titrait : “L’Amérique soutiendrait une attaque israélienne contre l’Iran”, indiquant clairement que c’est Israël qui dirige l’assaut contre l’Iran.

    L’article rapporte des propos de George W. Bush :

    “A l’évidence, si j’étais le leader d’Israël et que j’entende certaines des déclarations des ayatollahs iraniens concernant la sécurité de mon pays, je serais moi aussi très préoccupé à l’idée que l’Iran puisse détenir une arme nucléaire. Israël est notre allié, et c’est pourquoi nous avons fait une déclaration très forte pour le soutenir : nous soutiendrons Israël si sa sécurité est menacée.”

    Un an après, le gouvernement américain ne présente plus les ambitions nucléaires prêtées à l’Iran comme une menace pour Israël : il s’agit désormais d’une menace directement pour les Etats-Unis… De cette manière, les accusations contre l’Iran et les éventuelles répercussions qu’elles pourraient avoir sont susceptibles d’être vendues au peuple américain.

    Soudain, les préoccupations d’Israël sont devenues ses propres préoccupations.

    Il est intéressant de noter que plus de 55 % des Américains disent qu’ils soutiendraient des frappes contre les installations nucléaires de l’Iran, d’après un sondage récent.

    Comme l’écrit l’éditorialiste Doug Ireland dans un de ses articles : “La véritable histoire de l’espion de l’Aipac : tout tournait autour de l’Iran” : “Le lapsus de Bush, qui a révélé ses véritables intentions, a fait la une du Monde et des autres quotidiens européens, mais il n’a pratiquement pas retenu l’attention des principaux médias outre-Atlantique…”

    En septembre de l’an dernier, Justin Raimondo écrivait :

    “Cette affaire a fait l’objet de très peu de publicité, en dépit de son importance. Il ne s’agit pas seulement du fait que, pour la première fois dans la mémoire contemporaine, le puissant lobby pro-israélien ait été humilié. Ce qui est en train de se passer, en l’occurrence, c’est la mise au grand jour de l’armée souterraine d’Israël dans les légions états-uniennes clandestines de propagandistes et carrément d’espions, dont le job consiste non seulement à faire la propagande d’Israël, mais même de distordre la politique américaine jusqu’à ce qu’elle corresponde aux besoins de ce pays, et qui, par la même occasion, sont mis au jus des secrets les mieux gardés des Etats-Unis…”

    Revenons à la question de savoir si les Etats-Unis sont effectivement en train de mener des guerres pour les beaux yeux d’Israël.

    En bref, nous ne pouvons pas en être absolument certains, et nous ne le saurons peut-être jamais nous-mêmes, étant donné que la Maison Blanche, à l’instigation de Bush, a mis sous scellés ses enregistrements et ses archives papier privées pour une durée de cent ans…

    Mais il y a une chose que nous savons. Le “Plan sioniste pour le Moyen-Orient”, rédigé en 1982 par Oded Yinon, est en train de prendre forme sous nos yeux, dans une large mesure.

    Est-ce là une pure coïncidence ?

    Yinon était-il un cinglé surdoué ?

    Peut-être !

    Mais quoi qu’il en soit, nous autres, les Occidentaux, nous sommes les victimes d’un agenda remontant loin dans le temps, que nous n’avons pas contribué à fixer.

    Et qui, à n’en pas douter, n’est absolument pas dans notre intérêt.

    Linda S. Heard
    25 avril 2006

    http://www.silviacattori.net/spip.php?article5736

  9. Posté par fergile le

    Ayant souvent écouté Alain Soral et visité son site je peux vous résumer sa vision politique: la dialectique marxiste de lutte des classes est la seule analyse politique possible et les sionistes tentent d’empêcher les prolétaires de se soulever en les divisant entre eux, par la race, la religion et la sexualité.
    Les 5 premières minutes de sa dernière vidéo (je n’ai pas été plus loin), durant lesquelles il répète robotiquement pour la nième fois cette idée, vous le prouveront autant qu’elles vous révèleront la bêtise abyssale du personnage.

  10. Posté par Ralph le

    Voici une preuve par la déferlante des commentaires de l’existence des instruments du mossad: les sayanims. Je ne connaissais pas Alain Soral, mais je remarque qu’il fait l’objet d’une guérilla politico-judiciaire, et que la brochette d’avocats en manque de mandats, sortent tous du même tonneau. Les deux vidéos citées sont particulièrement longues, touffues et bien documentées. On trouvera toujours quelques erreurs, mais dans l’ensemble elles sont cohérentes. Le mossad est partout par définition. On peut constater sa pollution dans des affaires judiciaires qui n’aboutissent pas comme à Chevaline… ou dont les condamnations sont dérisoires par rapport aux délits. Chevaline est intéressante parce que pour signer leur intervention, ils n’ont pu qu’impliquer un type soit-disant de l’extrême droite sous prétexte qu’il collectionnait des armes. En analysant tout ce qui a passé dans les médias, chacun de nous est à même de constater qu’il y a la trace de ces fameux sayanims, à travers l’action policière et la diffusion tronquée de certaines informations. Au final on trouvera des gendarmes qui se suicident parce qu’ils savent et qu’ils sont contraint de ce taire, donc à trahir.

  11. Posté par Loutchia le

    Je parlais du malsain Alain Soral!

    Merci à Michel Garroté de dénoncer tous ces miséreux complotistes! Ils trouveraient leur femme au lit avec un homme et ce serait la faute des Juifs….. Et pourquoi pas du Mossad? LOL

  12. Posté par Loutchia le

    Les Juifs étaient aussi au courant de l’attentat de Tunis les guignoles signataires de ce torchon? ” l’explosion d’un bus fait au moins 12 morts, l’état d’urgence proclamé”

  13. Posté par Loutchia le

    Ben voyons! Les Juifs étaient aussi au courant de la Shoah!

    Si Poutine attaque la Turquie se sera aussi la faute des Juifs ou mieux d’Israël….donc toujours des Juifs!

  14. Posté par Marie-France Oberson le

    <i<"les « responsables de la sécurité de la communauté juive française étaient au courant le vendredi matin d’une information annonçant un attentat imminent »."
    ———————————
    http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/attentats-de-paris-le-temoignage-de-patrick-pelloux
    “Le hasard a fait que le matin, au SAMU de Paris, avait été organisé un exercice sur des attentats multi-sites, donc on était préparés », a dit Patrick Pelloux Médecin urgentiste, ancien de Charlie Hebdo”

    Curieux hasard tout de même….

  15. Posté par C. Donal le

    Les théories du complot : le fourre-tout pour juger les autres mais jamais soi-même, pour être victime mais jamais acteur, accuser et se disculper.

  16. Posté par Claude Haenggli le

    Les Juifs ne sont pas naïfs comme les Européens, car ils ont subi tout au long de leur histoire des persécutions de toute sorte, ce qui les a rendus plus aptes à sentir une menace arriver. Les Européens devront peut-être encore apprendre à être persécutés par les Islamistes comme les Juifs l’étaient par les fanatiques du parti ouvrier socialiste national allemand (NSDAP). À moins qu’ils ne chassent du pouvoir les «dhimmys» actuels et les remplacent par d’autres dirigeants.

  17. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Nul besoin de toutes ces lignes pour expliquer que les juifs étaient seuls au courant du secret de Polichinelle. Donc que Soral débloque.

  18. Posté par Thierry le

    Le tsunami qui a fait 220’000 morts dont 90% de muslim indonésiens a été orchestré par le mossad ! C’est bien connu, le soleil lorsqu’il aura brûlé tout son combustible et qu’il explosera et détruira l’humanité, est un complot juif ! Si on est pas d’accord on est catalogué d’islamophobe ! Moi je dis VIVE ISRAEL ! Les seuls capables d’affronter ces malades mentaux, assassins menteurs et pedophiles.

  19. Posté par Joke le

    Aaahahahahahaha!!!!!!!!! Que voilà des dialogues de font de tiroirs. Etant des sectes, laissez des gens de ces sectes donnez leurs vérités amènent à des conflits d’intérêt, donc nonobstant.
    Allez savoir jusqu’où irait une secte pour ce qu’elle pense être son bien. à méditer

  20. Posté par Félix le chat le

    Si décoder les manipulations n’est pas simple, il suffit d’entendre les uns et les autres pour comprendre que la guerre est la dernière cartouche des comploteurs mondialistes qui ne sont pas qu’un monopole juif. Les musulmans se qualifient aussi de peuple élu… et pendant que ces occupants appauvrissent nos Peuples, se font la guerre sur nos territoires, ils occupent le terrain médiatique pour qu’on ne s’inquiète pas de leurs complots respectifs qui vident nos caisses. Les émissions vidéos qui traitent de ces thèmes sont suffisamment parlantes. Ainsi Patrick Cohen est vilipendé pour ses mensonges sur un site relatif au gouvernement mondial https://www.youtube.com/watch?v=mAsccFjNd_A

    En revanche Jacob Cohen, tout comme Eric Zemmour, comprend que certains terroristes mondialistes veulent embrigader les Juifs dans des aventures qui ne les concernent pas et c’est pourquoi ils n’hésitent plus de s’exprimer pour sauver leurs libertés, la confusion Juifs et sionistes n’ayant que trop duré. https://www.youtube.com/watch?v=nrop_ES5wqc

    Chacun des ces comploteurs, qui n’ont pas les moyens de leurs complots, utilisent les masses et et le temps comme comme des leviers qui reposent essentiellement sur les bobards des médias officiels. Ici on a la preuve qu’ils ambitionnent aussi de monopoliser les sites de ré-information.

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