La task force antiterrorisme TETRA, qui regroupe le SRC, FedPol, les polices cantonales et le Ministère public de la Confédération, en ont identifié plusieurs. En voici un résumé.
Un risque général qui s’accroît depuis le début de l’année
L’attentat contre le journal Charlie Hebdo en début d’année a fait passer le niveau d’alerte au rouge en Suisse. Les autorités communiquent désormais régulièrement sur la question et le font de manière coordonnée et unitaire. Certaines personnalités critiques envers l’islamisme ont été placées sous protection policière. On citera par exemple le rédacteur en chef de la Weltwoche et conseiller national Roger Köppel ou le comique alémanique à la coiffure de Huron, Andreas Thiel.
L’attentat raté en août dans le TGV Thalys en France a constitué une nouvelle piqûre de rappel du danger. En Suisse, pas d’attentat: mais on recensait en octobre 2015 quelque 40 cas de voyages à motivation djihadiste. Soit 10 de plus qu’en février (+ 33%). On estime qu’il y a actuellement 70 cas d’activités terroristes présumées. Plus d’une vingtaine d’enquêtes pénales sont en cours.
Les représentations des grands pays occidentaux comme cible
La Suisse n’est pas directement dans la ligne de mire de l’Etat islamique. Le nom de notre pays a été mentionné par le passé mais pas de façon claire, ciblée et répétée. C’est dû au fait que notre pays ne participe pas à la guerre en Irak et en Syrie. Les USA, la Grande-Bretagne, la France ou la Russie sont en revanche régulièrement vouées aux gémonies par les extrémistes islamistes en raison de leur engagement militaire au Proche-Orient.
Cela ne reste pas sans conséquences pour la Suisse. Elle subit en effet un risque collatéral en accueillant les ambassades et les consulats des grands pays en guerre ouverte avec l’Etat islamique. Le SRC estime que ce risque est en augmentation.
L’agent dormant ou le loup solitaire redouté en Suisse
Sans l’exclure, la Suisse ne considère pas comme principale menace un attentat du type de Paris qui témoignait d’une coordination et d’une logistique sophistiquées. Trois groupes de terroristes étaient en effet simultanément à l’œuvre. Le conseiller fédéral Ueli Maurer redoute davantage le terroriste «dormant», comme il le confie à laNeue Zürcher Zeitung d’hier.
C’est le principe du loup solitaire. Il vit en Suisse, il s’est radicalisé dans l’ombre, à travers Internet ou par un proche. Il est fasciné par la propagande de l’Etat islamique et vibre à chaque attentat réussi. Et un jour, il passe à l’acte de façon autonome, sans grande préparation. «Ces individus sont difficilement détectables et représentent un véritable défi pour la prévention du terrorisme», juge le SRC.
Le retour des guerriers si l’Etat islamique part en lambeaux
Les attentats de Paris vont certainement infléchir la politique étrangère de la France. Les leaders de l’opposition réclament déjà bruyamment un rapprochement avec la Russie de Poutine et la Syrie de Bachar el-Assad. Cela pourrait accélérer la constitution d’une grande coalition avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les Kurdes pour prendre en tenaille les territoires conquis par l’Etat islamique. Ce dernier pourrait alors se décomposer face à cette force de frappe inédite.
La task force antiterroriste suisse a déjà anticipé de tels changements. Et dans un premier temps, ils ne sont pas réjouissants. «D’importants changements en Syrie ou en Irak pourraient provoquer le retour en Suisse de djihadistes endoctrinés et entraînés au combat. A moyen ou long terme, il faut s’attendre à une expansion de la menace terroriste djihadiste en Suisse.»
Les mesures pour combattre le terrorisme islamique
La réponse suisse au terrorisme est d’abord sécuritaire. Le renforcement des effectifs du service de renseignement est en cours. L’arsenal de surveillance des individus qui attentent à la sécurité de l’Etat va être étendu, avec notamment l’arrivée de logiciels espions. Un Etat-major national de conduite policière, placé sous le commandement des polices cantonales, a été mis sur pied depuis 2015. Il doit coordonner les actions en cas d’attaques terroristes sur le sol d’un ou de plusieurs cantons.
Mais les pouvoirs publics estiment aussi que la prévention est indispensable pour lutter contre le mal à la racine. Ils veulent continuer à bien intégrer les étrangers et éviter des quartiers «ghettos» comme en France. Ils souhaitent aussi détecter de façon précoce des personnes qui se radicalisent. Pour ce faire, point de hotline ou de help line nationale: on compte plutôt sur le fait que les cas soient identifiés et signalés dans l’environnement proche de la personne.
C’est curieux cette analyse, étude qui accouche deux jours après l’abattoir halal du bd Voltaire; quelle réactivité des endormis du politburo de Berne …. Ou alors cette bande d’experts en abattage halal nous aurait-elle menti ?
« C’est le principe du loup solitaire. Il vit en Suisse, il s’est radicalisé dans l’ombre, à travers Internet ou par un proche. »
A l’attention des membres de TETRA : Les loups solitaires, bien sûr, cela existe. Les mosquées où l’on prêche certaines choses, aussi. Mais : N’oubliez pas la base de tout cela : leur livre ! Le Coran contient de nombreux (!) passages qui sont en contradiction totale avec notre loi ! (Le spécialiste et professeur en droit Sami Aldeeb peut vous fournir toutes les informations nécessaires.) Comme la charia est au-dessus de toute loi humaine, les règles de notre démocratie n’ont aucune valeur pour le musulman croyant. Il faudra que nos politiciens et nos juges comprennent enfin et se penchent sérieusement sur ce problème-là ! Parce que, tant que les musulmans sont en minorité, ils peuvent promettre et déclarer n’importe quoi – c’est le fameux principe de la taqiya -, mais dès qu’ils ont un certain pouvoir – et surtout quand ils ont la majorité -, on voit partout (!) ce qu’ils en font. Une application rigoureuse de nos lois s’impose, des renvois pour ceux qui ne comprennent pas cela seront inévitables. Depuis ce 13 novembre 2015, le point est définitivement atteint où la paix sociale en Europe en dépend.
Il faut tout simplement interdire le retour en Suisse des djihadistes endoctrinés et entraînés au combat et les déchoir de leur nationalité suisse. Et rétablir le contrôle aux frontières, que cela plaise ou non à nos voisins.