Les places d’accueil manquent et la situation ne vas pas s’améliorer. Des cantons souhaitent que Berne sorte les grands moyens.
Depuis début 2015, quelque 24'200 migrants ont déposé une demande d’asile, selon les Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Depuis plusieurs mois, les cantons ne cachent pas leur difficulté à loger les requérants et ont parfois recours à des solutions qui font débat, comme des tentes militaires, des salles de gymnastique ou encore des cabanes développées avec Ikea.
Le week-end dernier, Hans-Jürg Kaeser, président de la Conférence cantonale des directeurs de justice et police a appelé la Confédération à activer son plan d’urgence en matière d’asile. La mesure, qui permettrait notamment de réquisitionner des installations militaires, donnerait de l’air aux cantons. Sans céder à la panique, le conseiller d'Etat bernois a déclaré à la SRF: «Je souhaite que l’on prenne les décisions en conséquence d’ici à 14 jours». Ce qui ferait aussi les affaires du canton d’Argovie. Susanne Hochuli (Les Verts), sa conseillère d’Etat chargée du dossier s’est attiré dernièrement les foudres des milieux de droite en annonçant vouloir loger les migrants dans les casernes du canton. «Nous avons de nombreux requérants déboutés, il leur faut bien un toit», a-t-elle argumenté.
Dans le canton de Vaud, l’Etablissement d’accueil aux migrants ouvre aujourd’hui son 14e abri PC, à Renens. Sans juger de la pertinence du plan d’urgence, il accueillerait les installations militaires comme «une solution de plus». Contacté, le SEM a déclaré qu’il n’était pas encore à l’ordre du jour d’activer le plan d’urgence.
Un plan pour parer au plus pressé en cas d'afflux massif
Mis en place en 2012, le plan d’urgence asile de la Confédération donne aussi la possibilité de passer outre les accords de Dublin et de renvoyer les requérants dans leur pays d’origine et non le premier pays européen où ils sont arrivés. Un permis provisoire, appelé permis S pour Schutzgewährung (octroi de la protection) serait aussi délivré aux migrants. En dernier recours, le droit d’asile peut être restreint et des procédures d’admission hyper-accélérées mises en place.
Mardi, l'UDC a remis la pression sur le gouvernement et exigé, encore une fois que les frontières doivent être fermées et l'armée envoyée en renfort. Car selon le parti, les migrants qui arrivent ces derniers temps ne sont pas de «vrais réfugiés». C'est, selon lui, la seule façon de stopper l'«escalade de la situation dans l'asile».
Hans, excellente question. Sommaruga y a sûrement pensé! On la paie pour ça.
Quand il n’y aura plus de place dans les abris pc, on occupera les halles de gymnastique des écoles.
@Hans Bolomey,c’est peut être a ce moment la que l’insidieuse dictature Orwellienne va tomber le masque et tenter de passer en force, pour soit nous en imposer a domicile,accélérer l’expropriation de gens pauvres comme en Allemagne,et pleins d’autres mesures contraignantes,certains de nos dirigeants doivent ronger leurs freins.
Le simple bon sens voudrait qu’on n’accepte plus personne car il n’y a plus de place et qu’on renvoie ceux qui ne sont pas “de pauvres persécutés implorant notre protection”.
Comment diantre se fait-il que cette proposition ne soit jamais exprimée par “les élus”?
Une fois que tout nos abris pc seront pleins de “migrants” on fait quoi en cas de catastrophe? on ira s’abriter ou ?