Lors d’une série d’entretiens avec le journaliste d’extrême-gauche John Meacham, George Herbert Walker Bush, en clair, le père Bush, qui n’est plus tout jeune et dont la santé physique et mentale est précaire, affirme - ou allègue - que l’ancien vice-président Dick Cheney aurait construit « son propre empire » à la Maison-Blanche.
Et le père Bush affirme - ou allègue – que Cheney aurait exercé une trop grande influence au sein de l’administration de son fils, Georges Walker Bush, dans la promotion d’une « ligne dure » en matière de politique étrangère. Dick Cheney, comme Georges W. Bush fils et John Bolton, sont depuis toujours les trois « bêtes noires » de la gauche américaine et européenne. Ce qu’en dit Bush père n’est donc pas nouveau.
George Walker Bush lui-même n’échappe pas aux critiques de son père George Herbert Walker Bush. Ce dernier lui reproche sa rhétorique, notamment lorsqu’il a regroupé l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord dans un « axe du mal ». Bush père, sur ce point également, partage donc le point de vue de la gauche et de l’extrême-gauche, bien qu’il soit Républicain.
Le fait est qu’en 2003, l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord représentaient effectivement une menace létale, existentielle, pour un certain nombre de pays. A supposer que l’intervention américaine en Irak, sous Bush fils, en 2003, fut une erreur, ce fut une erreur encore plus grande, de la part d’Obama, de retirer les troupes prématurément en 2008 (Bush fils voulait une région autonome chrétienne dans le secteur irakien de Ninive ce que personne ne dit).
Cela dit, en 2015, la donne a changé : Obama n’est absolument pas notre allié ; la Russie et la Syrie, en revanche, sont nos alliées, au moins tactiques à court terme, voire plus. Israël l’a compris depuis longtemps. L’Union européenne commence tout doucement à comprendre.
« Une rhétorique enflammée peut inspirer des manchettes mais ne règle pas nécessairement le problème diplomatique », ajoute Bush père dans sa confession intime au révérend John Meacham, dont la biographie de George Herbert Walker Bush, « Destiny and Power : The American Odyssey of George Herbert Walker Bush », est en voie d’être publiée.
Bush père se montre également critique dans la façon dont son fils Georges Walker a géré sa relation avec son vice-président, Dick Cheney. « La grande erreur aura été de laisser Cheney choisir son propre monde au département d’État. Je pense qu’ils ont été trop loin. Mais ce n’est pas la faute de Cheney. C’est la faute du président », donc la faute à son fils Georges, raconte Bush père.
C’est le très gauchiste New York Times qui sert de relai à John Meacham et à son livre « Destiny and Power : The American Odyssey of George Herbert Walker Bush ». La gauche caviar américaine a donc utilisé le vieux Bush pour enfoncer, une fois encore, Bush fils et Dick Cheney.
Alors que Jeb Bush, sauf erreur de ma part, est candidat aux primaires du Parti Républicain. C’est tout le problème avec Bush père : il n’a jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout ; il s’est toujours laissé influencer, manipuler et intimider par les lobbies de gauche.
Et maintenant que Bush père est sénile, John Meacham lui fait dire ce que la gauche américaine a envie de lire. N’acheter pas « Destiny and Power : The American Odyssey of George Herbert Walker Bush ». Lisez plutôt (sur les sites Internet de la droite américaine décomplexée) ce que dit et écrit Donald Trump (dont la presse de gauche néo-kagébiste, américaine et européenne, déforment systématiquement les propos).
Michel Garroté
http://blogues.lapresse.ca/hetu/2015/11/05/george-bush-pere-fustige-cheney-et-rumsfeld/
Pour une compréhension de la relation entre Bush père et fils, je vous conseille ce livre :
Au nom du père : les Années Bush et l’héritage de la violence éducative.
http://www.regardconscient.net/livres/ANDP.html
Pour les adeptes du franc-parler et de l’intelligence opposés au politiquement correct, je conseille en plus de Donald Trump l’auteure américaine Ann Coulter, qui a de plus l’avantage d’être une très belle femme.
la famille BUSH est une sinistre famille dont le grand dad était actionnaire de IG Farben..suivez mon regard, cette famille incarne l’axe du mal, le vieux bush grabataire ex directeur de la CIA devrait se regarder dans un miroir…espérons pour le monde que le Jeb ne passe pas…malheur si cela arrive (ou clinton d’ailleurs), les crocs rayent le parquet.
Belle analyse, reste à espérer que l’establishment américain ne parviendra pas à empêcher l’élection de Donald Trump.
Car ni Jeb Bush ni Hillary Clinton n’ont la poigne et la volonté de défaire ce que le sinistre Obama a fait à son pays comme au reste du monde.
Bien au contraire.