Qui ne sent pas l’inflexion médiatique au sujet de la Syrie serait plutôt sourd. Certes, quelques « américanolâtres » égarés égayent encore, çà et là, des journaux télévisés, mais il est évidement que le « sens du vent » est en train de tourner et que la France n’est pas la seule à virer de 180 degrés. L’Allemagne n’a-t-elle pas envoyé son vice chancelier rendre visite à Monsieur Poutine ?
LE MONDE EST-IL EN TRAIN DE BASCULER ?
…, au lieu de réagir, comme par exemple la Hongrie, en France,nous pataugeons dans la dhimmitude. Patrick Lévy.
@ fergile: bonne analyse mais je conçois mal le pourquoi d’une conquête russe de l’Europe occidentale. Lors de l’ère soviétique, encore, il y avait une raison de dogme politique, mais maintenant! Et en plus, qu’est-ce qu’il pourrait bien en faire. Tout a été resucé jusqu’à la moelle. Elle serait plus encombrante, avec ces mille problème d’enfants gâtés qu’avec son potentiel industriel. A part l’Allemagne, c’est le désert…
“Le patron de la B.C.E. est un employé de Goldman Sachs”, c’est même la cause du déclin de l’Europe puisqu’il a concocté l’entrée dans l’Euro de l’Italie et bien d’autres pays douteux au niveau de l’équilibre financier en proposant des prêts express, le temps de présenter des comptes acceptables pour leur permettre d’accéder à l’Euro selon des critères à l’élasticité bienveillante. On comprend mieux pourquoi tous ces pays dans la mélasse aient soutenu sa candidature à la B.C.E. histoire simplement d’éviter qu’un tiers accédant à la présidence démontre les conséquence de cette supercherie et renvoie ces teneurs de compte douteux à leur monnaie nationale.
En l’espèce Mario Draghi a pris en compte et en priorité, l’édification de sa fortune personnelle au détriment de la bonne santé réelle de l’Euro et de l’Europe. Tel une vraie bête socialiste, il a misé sur le clientélisme de ses obligés pour asseoir son pouvoir absolu sur la B.C.E !
Le jour où la Russie, après avoir fait la leçon aux Occidentaux et leurs alliés orientaux à la tribune de l’ONU, est intervenue en Syrie, elle a sonné le glas du paradigme précédent en démontrant qu’elle était assez sûre d’elle pour imposer sa volonté.
Erdogan récemment réélu va maintenant se tourner vers elle et rejoindre les BRICS et leur nouveau système économique international, suivi bientôt par l’UE entière, les patrons allemands ayant déjà fait ce choix.
Jim Willie, du site goldenjackass, vous l’expliquera si vous écoutez une de ses nombreuses interviews.
Reste à savoir si la Russie se contentera de s’allier avec la bientôt ex-UE ou si, profitant de la faiblesse militaire de celle-ci et de sa situation sociale qui va s’empirer à cause de l’invasion migratoire, elle n’en profitera pas plutôt pour la conquérir.
Car comme le dit le conseiller du président Poutine Alexandre Dougine, “conquérir l’Europe, ça ce serait vraiment russe!”.
Et ce ne sont pas les 50 soldats américains, boucliers humains qu’Obama a envoyés en Syrie pour protéger ISIS, qui y changeront quoi que ce soit, l’armée américaine n’ayant visiblement plus les moyens d’imposer le dollars par la guerre.
Qui ne s’aperçoit pas que le monde marche sur la tête..
Continuons de marcher sur les pieds….et possiblement sur ceux qui veulent nous détruire…….