Depuis des années, certains hommes politiques d’Alsace Moselle voulaient accorder à l’islam un statut comparable aux religions concordataires. Ces religions sont au nombre de trois : le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme. Il y a eu, dans le passé récent, des ventes à prix symbolique en vue de la construction de mosquées. Désormais, l’islam fait son entrée dans l’instruction religieuse permise par l’Education nationale dans les départements concordataires.
Expliquez nous tout !
En 2016, une expérimentation sera lancée dans les lycées pour enseigner l’islam. L’islam, qui n’existait pas dans le cadre concordataire propre à l’Alsace Moselle, fait désormais son entrée dans l’instruction religieuse. Les pouvoirs publics émettent un message clair, en voulant étendre le bénéfice du concordat à une autre religion. Pourtant, pourquoi l’islam, et pas le bouddhisme ou les sectes ? Après tout, la République se targue de ne pas distinguer juridiquement les croyances…
Quelles ont été les réactions ?
Il y a un certain silence des hommes politiques. Florian Philippot, tête de liste, Alsace, Champagne Ardenne, Lorraine a dénoncé, je cite, le « Détournement du concordat. Celui ci résulte de l’histoire des trois départements. L’extension de ce régime dérogatoire des cultes à une autre religion serait une atteinte tant à la laïcité de la République qu’à la mémoire de ceux qui ont toujours montré leur attachement à la France ». Fin de citation. On attend les réactions des autres partis politiques, mais aussi des laïcistes.
En premier lieu toute dérogation à un principe général de droit est d’interprétation stricte. Tous les cas non visées par l’exception sont soumis au régime général. C’est ainsi qu’est opposable à l’islam, en tout point du territoire de la République, le principe constitutionnel de la laïcité de l’Etat . En second lieu l’islam n’est pas une religion au sens de la loi. C’est une idéologie totalitaire, dont l’objectif est ne varietur la subjugation de toute l’humanité à ses axiomes. Ceux-ci qui, proclamant l’ inégalité des hommes, commandant d’exterminer les incroyants là où ils se trouvent, ne peuvent avoir droit cité en notre société. Cependant il est possible d’enseigner officiellement l’histoire du mahométisme, aux mêmes fins qu’est enseigné l’histoire du nazisme!
Alsace -Moselle : une nouvelle génération de “Malgré- nous”?
Je peux certifier qu’en Suisse romande, dans certaines écoles secondaires, l’islam est quasi prioritairement mis à l’ordre du jour. Que ce soit pour l’instruction religieuse, l’éthique, voire l’histoire. D’ailleurs, en leçon d’éthique, l’élève se voit questionner du genre ” Est-ce que tes parents parlent de politique ou du problème des réfugiés à la maison” ? Je vais conclure avec une petite histoire véridique : Une classe d’élèves de dernière année, préparant son voyage de fin d’étude, décide de vendre des saucisses (un parent proche de l’un des élèves est boucher, il se porte volontaire). Ceci changeant des ventes habituelles de cakes et autres gâteaux, la classe approuve. Quelques jours plus tard, ladite classe apprend que la vente de saucisses de porc est annulée. En effet, les parents des élèves musulmanes de la classe ont fait part de leur indignation auprès de la direction de l’école… Pourtant, il ne s’agissait pas de les manger ces saucisses… mais de les vendre !!!
…, l’Alsace-Moselle a t’elle déjà succombé à la Révolution Islamique ? Patrick Lévy.