Une chronique du Temps se lamente sur le sort des colons

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Dans une chronique diffusée par Le Temps, Rinny Gremaud qui y est journaliste, essaye de jouer sur l’empathie de ses lecteurs pour les persuader de soutenir l’invasion massive par des hordes étrangères dont l’Europe est l’objet.

Il adapte cette stratégie usée jusqu’à la corde à la saison, cherchant à faire pleurer dans les chaumières sur le terrible froid et l’horrible pluie qui maltraite ceux qui ne viennent après tout « que » nous remplacer.

Vous avez remarqué cette vague de froid humide? Vous n’avez pas pu la manquer: si elle ne vous a pas pris au dépourvu, le jour où vous êtes sorti avec votre pauvre veste de mi-saison, elle vous a forcément rattrapé à la machine à café, c’est le sujet de conversation du moment. Avec la crise migratoire. Dommage que personne n’ait encore pensé à faire le lien entre les deux. Ça aurait peut-être évité que l’UDC sorte à ce point victorieuse des élections fédérales.

Rappellons que c’est la chronique d’un journaliste, même pas celle d’un « expert » quelconque. L’orientation politique en est pourtant outrancière. La victoire de l’UDC l’a sans doute rendu malade en début de semaine avant qu’il ne puisse trouver la force d’écrire ce texte.

Notons bien qu’il dit que la découverte d’un lien mystérieux entre froid et invasion migratoire aurait fait baisser le vote UDC.

Croît-il disposer d’une écriture performative, transformant en réalité tangible ses écrits par la simple grâce de leur existence ? Mystère.

Je m’explique. L’autre jour, je lisais le énième article sur les réfugiés bloqués aux frontières de l’Europe – cette fois entre la Croatie et la Slovénie, nouvelle route de contournement de la Hongrie. L’article était illustré par la photo de trois enfants accroupis dans la boue, abrités de la pluie par un sac de couchage.

L’article était donc illustré par une photo de propagande, où les reporters aux ordres avaient pris soin de trouver des enfants parmi des envahisseurs principalement adultes, et de les mettre dans la posture qui attirerait le plus de pitié possible.

J’ai repensé à cette fois, la semaine dernière, où j’ai dû marcher dix minutes, sans parapluie ni chaussures adaptées, sous la pluie glaciale d’un automne hostile. La même pluie glaciale que sur la photo. Je me suis imaginé passer la nuit dehors, dans mes vêtements trempés, à l’abri d’un sac de couchage imbibé d’eau froide. J’ai imaginé faire dormir mes enfants dans ces conditions, une nuit, deux nuits, une semaine, puis les regarder tomber malades, leurs joues et leurs yeux se creuser progressivement, chacune de leurs quintes de toux morbides déchirer mon cœur et grossir ma colère.

Voici le passage censé faire chavirer vos coeurs dans la compassion.

Mais, rappelons que dans l’ensemble des pays d’où nous viennent ces « réfugiés », il fait beaucoup moins froid l’hiver, voire il n’y a rien que l’on puisse à proprement parler qualifier d’hiver.
Rien ni personne ne les a forcé à s’engager sur cette voie, et il n’y a donc nul remords à avoir. Mieux, les conditions difficiles pouvant en décourager certains, il convient de les apprécier.

L’hiver est à nos portes, et il n’est pas tout seul : il arrive en même temps que les centaines de milliers de réfugiés de guerre. Et en Suisse, que fait-on pendant ce temps ? On enclenche les radiateurs et on vote UDC.

Parmi les centaines de milliers de personnes arrivant par la voie des balkans, une large part vient du Pakistan, d’Erythrée, du Bengladesh, qui ne sont pas en guerre. Ceux arrivant par Lampedusa sont quasi exclusivement des africains venus de pays qui ne sont pas en guerre.
Mais par la magie de la malhonnêteté intellectuelle, ils se transforment tous en « réfugiés de guerre ».
Par ailleurs, la vague a commencé dès ce printemps, avant de s’amplifier au milieu de l’été. A la fin août, les chiffres quotidiens étaient proches de ceux qu’on observe aujourd’hui. Mais cela fait plus « poétique » de dire qu’ils arrivent avec l’hiver.

Au lendemain des élections fédérales, on a découvert la lune : les électeurs, quelle surprise, sont sensibles aux sujets qui font la une des médias. Un récent sondage, commandé par le groupe de presse Tamedia, montre que l’asile et les réfugiés, l’immigration et l’Union européenne sont les principales préoccupations des Suisses, toutes inclinations politiques confondues.

Puisque les médias influencent la politique, se dit ce journaliste, il est de son devoir de l’influencer « dans le bon sens » ?

Alors comment se fait-il qu’aucune autre voix que celle qui appelle à fermer les frontières, les yeux, les oreilles et les porte-monnaie, ne se soit encore élevée sur ce thème? Comment se fait-il qu’aucun candidat n’ait eu le courage d’appeler à une solution politique humaine pour ces gens, familles et enfants, qui fuient le pire au péril de leur vie et vont passer l’hiver à nos frontières? Parce que le sujet est complexe? Parce qu’il est risqué (cf. Mme Merkel)?

Il m’a fallu environ cinq secondes de recherche internet pour trouver des responsables politiques suisses appelant le pays à se suicider en accueillant des réfugiés :

Le PS dit également sa déception: «La Suisse est l’un des pays les plus riches du monde par tête d’habitant, et la population est bouleversée par les drames humains qui se jouent à nos frontières. On peut faire mieux», regrette le conseiller national Carlo Sommaruga (PS/GE). «Dommage, ajoute-t-il, que Simonetta Sommaruga n’ait pas pu convaincre ses collègues d’en faire davantage au nom de la solidarité.

Ce Carlo Sommaruga était candidat aux élections de dimanche dernier où il était même un des élus sortant.

A l’image des propagandistes staliniens, notre journaliste du Temps n’hésite pas à recourir aux mensonges les plus éhontés pour défendre sa thèse.

L’afflux de réfugiés que connaît l’Europe n’est pas un phénomène médiatique passager voué à disparaître demain de nos écrans. Ce n’est pas seulement un casse-tête administrativo-européen qui se réglera à coup de quotas. C’est l’histoire en train de s’écrire, et qui jugera chacun à son courage et à ses actes. Or, en Suisse, ceux qui voudraient s’engager, accueillir et intégrer ces personnes ne sont représentés par aucun parti. Les politiciens de tous bords feraient bien de s’en rendre compte. Et de prendre leurs responsabilités.

L’Histoire jugera chacun à ses actes. Et ceux qui voudraient s’engager en faveur des envahisseurs, de quelque manière que ce soit, seront jugés comme d’impardonnables traîtres à leur peuple, complices de la tentative de génocide des blancs.

 

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3 commentaires

  1. Posté par coocool le

    La fausse rengaine usée des marxistes qui veulent toujours nous faire croire que nous, conservateurs, sommes forcément “du mauvais côté de l’histoire”… On a vu ce que ça a donné au 20e siècle entre Mao, Staline, Pol pot, …

  2. Posté par aline le

    Rinny Gremaud, ce n’est pas une femme? Peu importe, le Temps a mal digéré le succès de l’UDC et c’est avec des articles débiles qu’il essaye de dénigrer ce parti.

  3. Posté par JeanDa le

    Y a-t-il encore des benêts pour lire Le Temps ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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