Dans ce nouvel avenir radieux, promis asexué, l’hétérosexualité devient une norme imposée par la société et est carrément discriminatoire pour les autres orientations sexuelles. Chers petits hommes, préparez-vous à uriner assis, à devoir vous habiller tantôt en garçon, tantôt en fille…
Dans certaines crèches suédoises il n’y a plus ni filles ni garçons, plus que des «amis», au nom de l’égalité des sexes ; une éducation sortie tout droit de la « théorie du genre » (gender studies) qui nous vient des USA et qui s’enseigne de plus en plus dans nos Universités. En bref, et de manière à peine simplifiée, pour cette théorie philosophico-sociologico-politique il n’y a plus de différence fondamentale entre mâles et femelles. L’identité sexuelle n’est qu’une construction sociale- encore le constructivisme- qui doit transcender les réalités naturelles. Et si ce n’est pas possible, ça l’est quand même puisque la théorie et l’idéologie l’ont décidé. Est-ce le retour d’une certaine forme de lyssenkisme, qui prétendait elle aussi avoir raison de la nature, toujours parce que l’idéologie, dans ce cas marxiste, l’avait décidé. En plus de l’homme nouveau il fallait sans doute aussi des plantes nouvelles. Dans le cas présent, il est certainement interdit de parler d’homme nouveau, puisque le mot homme est « genré ».
On parlait un peu moins de la Suède social-démocrate exemplaire ces derniers temps. Là voilà qui revient au premier plan comme laboratoire féministe européen. Dans ce nouvel avenir radieux, promis asexué, l’hétérosexualité devient une norme imposée par la société et est carrément discriminatoire pour les autres orientations sexuelles. Chers petits hommes, préparez-vous à uriner assis, à devoir vous habiller tantôt en garçon, tantôt en fille, vous alternerez entre poupées et fusils ( mon Dieu non ! les armes sont évidemment bannies), plutôt des camions, et sans photos sexuées.
Ici les parents convertis refusent de laisser Mère Nature décider ; les enfants doivent être élevés « de façon aussi neutre que possible, cela leur donnera plus de possibilités, au lieu de les limiter »(dixit). Certains parents refusent même de dévoiler le sexe de leurs petits…
Si certaines filières d’enseignement basées sur cette théorie du genre se développent dans nos pays, dans d’autres cas ont les a carrément fermées. Il y a bien sûr aussi un lien entre ce genre de théorie et les revendications actuelles très bruyantes, agressives et dénigrantes en matière d’homoparentalité, et autres exigences des milieux homosexuels, LGBT, etc.
Ceux qui se livrent à ce genre d’expérimentation sur l’être humain ont-ils souvenir des résultats et conséquences des autre expériences visant à créer un homme nouveau ? Oublient-ils que ces petits enfants n’ont rien demandé de tel et devront assumer seuls les conséquences d’avoir fait l’objet d’une pure expérimentation idéologique, dont on connaît pourtant les ravages ?
oui ,l’unisexe est la visée ultime, mais c’est aussi le fantasme de toute puissance; la réalité des sexes est en fait comprise dans cette phrase “il y a toujours un sexe qu’on n’a pas”(phrase de Charlotte Herfray, psychanalyste strasbourgeoise); le sexe c’est la séparation irrémédiable, la réalité qu’on ne cesse de vouloir dénier; il y a toujours une séparation et celle ci est insurmontable,sauf dans mon fantasme, c’est ce qui fait que l’autre est décidément non réductible à moi;que je ne peux le réduire à moi et ce qui fait que,décidément ,je ne peux l’assimiler à ce que je pense: c’est l’autre dans son étrangeté ,et qui m’empêche de ronronner dans ma propre image .narcissique; il est là pour m’inquiéter et c’est en ce sens aussi, que je peux le “désirer”;
alors les fantasmes de disparition de l’autre , en tant qu’il se trouve de l’autre côté d’une frontière qu’il n’est pas en mon pouvoir de franchir ,se déclinent sous la forme de “l’unisexe”, car s’il y a unisexe ,alors il n’y aura plus de séparation insurmontable et je suis donc “tout puissant”!
Au fait, le langage courant nous abuse: il n’y a pas deux sexes ,mais un seul, car le sexe désigne la séparation elle même; il n’y a donc qu’une seule séparation qui sépare deux genres; fantasmer qu’il n’y en ait plus c’est penser, en fait, que le sexe n’existe pas…
A qui profite le crime ? aux marchands de chair humaine de toute sorte, à certains labos , aux loueurs de ventre , et aux financiers qui spéculent sur leur science sans conscience érigée bientôt en pouvoir.
Cette espèce qui n’est pas en voie de disparition , loin s’en faut,est en embuscade pour industrialiser la procréation . C’est d’ailleurs tout l’enjeu masqué mais bien réel, et même très réaliste, du mariage pour personne présenté trompeusement sous le cynique vocable de “mariage homosexuel” .
Car à partir du moment où l’on nie la nature humaine, on réduit l’homme à un produit, ou un matériau utilisable à merci ,sa nature n’a plus d’intérêt ,seule compte l’utilisation qui en est faite.
Le paravent sentimentaliste de cette escroquerie anthropologique à l’échelle mondiale, c’est cette espèce de religion du “Progrès” contre l’humanité imposée à tous et selon laquelle, pour attendrir le chaland encore “destiné à vivre” ,comme dirait Monsieur Léonetti, grand druide français du “suicide assisté” ,( autre transgression “in progress” en France) on recommandera à grand renfort de trémolos de protéger les baleines, les ours blancs , les grands primates et je ne sais quel crapaud aux yeux d’émeraude.
Mais l’homme ou la femme , sauf à faire partie de la secte autorisée à penser le devenir d’autrui, pas question.
Tel est bien le funeste aboutissement de la révolution permanente : l’inversion totale et toatalitaire des valeurs au point de détruire l’humanité même au profit exclusif de quelques “philanthropes” d’un genre , si j’ose dire, si spécieux .
Dès lors se trouve-t-on en droit de penser que si faire la guerre au Mali est bien un mal nécessaire, faire en l’espèce la guerre au Malin , serait pour l’humanité un bien secourable.
Des enfants unisexes? J’ai envie de dire que c’est bien fait pour nous et que ça nous pendait au nez depuis longtemps! Et que ça pendait aussi au nez des théologiens! Car faire de la Genèse une niaiserie bucolique pour enfants a débouché sur la niaise immaculée conception. Justifiant ainsi les athées! Une mise en bouche? Mâle et femelle (celui qui se souvient et celle qui aiguillonne) il créa lui (Adam), il créa eux (?). Puis la solitude de l’homme n’étant pas bonne (accomplie, conforme à son projet) Dieu prend une côte, comme l’homme prend une femme! Et il la prend de l’homme comme l’homme (Adam) a été pris de la adamah! Ceci se lit en hébreu! Pas en sabir! Et encore moins en grec ou en latin! N’y a-t-il pas de quoi faire halte, preuve d’humilité, et chercher! Je suis convaincu que ces choses ne sont pas hors de portée. Elle sont écrites en nous, mais enfouies sous des siècles de scories. Ni le dévoiement ni la morale ne nous en approchent! Alors? Ai-je froissé quelques uns en parlant de niaiseries! Je m’en repentirai si ne n’avais la certitude qu’il y a mieux! Mais, comment conclure? Je crois que dans le courant actuel il y a une volonté d’induire l’enfant, sous prétexte de lui offrir la liberté! Une démarche viciée donc, ce qu’il convient de souligner. Et ce sera tout.
J’ai le sentiment que ces gens appartiennent à une espèce différente de la mienne …
Mais ce n’est pas grave car, comme on gomme les genres et les races, on ne va pas tarder à gommer également les espèces ! C’est d’ailleurs une grande chance pour eux : http://www.lesobservateurs.ch/2013/02/26/allemagne-les-zoophiles-reclament-leurs-droits/
Bonne journée … pardon : Hi-Han