Au moins 2.000 migrants supplémentaires sont parvenus durant la nuit de dimanche à lundi en Serbie dans leur pénible périple vers l'Europe occidentale, après plus de 7.000 passages enregistrés durant le weekend dans ce pays des Balkans, alors que des centaines d'autres affluent en provenance de la Grèce.
Cette crise sera lundi après-midi au menu d'une réunion de la chancelière allemande Angela Merkel avec le président français François Hollande à Berlin.
"Les derniers développements en Macédoine ont provoqué un engorgement et nous avons maintenant plusieurs milliers de réfugiés qui entrent en Serbie en provenance de la Macédoine", a déclaré à l'AFP un responsable local le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Presevo, dans le sud de la Serbie, Davor Rako.
Il a précisé qu'environ 2.000 migrants supplémentaires ont franchi la frontière au passage de Miratovac, où les autorités serbes et le HCR ont mis en place un centre d'accueil.
Plus de 7.000 personnes, notamment des réfugiés syriens, étaient déjà parvenus durant le week-end dans le sud de la Serbie, a précisé dimanche en fin de journée le HCR.
Après avoir obtenu à Presevo des documents nécessaires les autorisant de rester en Serbie pour une durée de 72 heures, les migrants poursuivent leur parcours vers le nord de la Serbie, à la frontière avec la Hongrie, dernière étape avant l'entrée dans l'Union européenne.
"C'était dur de rester là bas, il n'y avait pas d'avenir pour mes enfants. J'ai perdu mon travail, j'ai tout perdu. Je suis ingénieur, ma femme est enseignante. Pas de revenus, pas de travail, plus rien", a dit à l'AFP Talal Din, 30 ans, après avoir franchi la frontière entre la Macédoine et la Serbie lundi tôt dans la matinée.
Ces réfugiés affluent en provenance de la Grèce, qui a enregistré depuis le début de l'année plus de 160.000 migrants, arrivés sur ses îles notamment en provenance des côtes occidentales turques. Plus de 42.000 d'entre eux sont passés par la Macédoine depuis la mi-juin, selon les autorités locales.
Face à cette situation, les autorités macédoniennes avaient fermé jeudi le passage à sa frontière avec la Grèce et le nombre de réfugiés avait rapidement augmenté à plusieurs milliers de personnes qui ont débordé samedi la police et poursuivi leur parcours.
Lundi, des migrants continuaient à affluer par centaines à la frontière greco-macédonienne et entraient par petits groupes en Macédoine, a rapporté un journaliste de l'AFP à Idomeni, petit village grec à la frontière.
Près de la frontière, à l'entrée dans la ville macédonienne de Gevgelija, un millier de personnes attendaient dans un campement, mis en place dimanche par les autorités locales, le départ de trains qui les conduira à la frontière serbe, selon une journalistes de l'AFP.
Environ 450 autres ont déjà quitté dans la matinée Gevgelija à bord de plusieurs autobus, selon la même source.
Extrait de: Source et auteur
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Extrait d’un interview de M. Nicolas Dupont-Aignan
“Quelle est la typologie des migrants ?
Très diverse. Il y a des familles pauvres avec des enfants, mais surtout beaucoup d’hommes seuls, dont certains aisés. J’ai ainsi pu discuter avec des étudiants syriens de la région d’Alep qui fuyaient Daesh. D’autres ont déserté l’armée d’Assad. Tous avec le même rêve : l’Allemagne, l’Angleterre ou la France pour y travailler ou même poursuivre leurs études. Plusieurs témoignages m’ont aussi alerté sur la présence de jeunes islamistes au profil combattant, voyageant avec de fortes sommes d’argent. On est très loin de l’image d’Épinal du boat people misérable…”
http://www.lepoint.fr/politique/nicolas-dupont-aignan-si-assad-tombe-daesh-deviendra-inexpugnable-24-08-2015-1958771_20.php
Les trois huit comme dans l’industrie, l’invasion se fait en flux continu.
Les troubles civils vont prendre du muscle. La troisième guerre mondiale est en route.
Les autorités turques, grecques, macédoniennes, serbes font preuve de traitrise, soit elle laissent filer les migrants, soit elles organisent carrément leur transport vers le nord…Qui va payer les aides sociales de ces gens? Les Allemands, les Suédois, les Suisses. Il faut espérer que le mur Hongrois fasse preuve d’un peu d’efficacité…
Ce n’est pas “une crise” mais une invasion planifiée de l’Europe dont les gouvernements sont complices.
Et aussi les Européens qui laissent faire, c’est-à-dire le 99,99%.
Jamais dans l’histoire des peuples ne se sont laissé envahir ainsi, sauf peut-être quelques peuplades des Caraïbes, qui furent par la suite totalement éradiquées.