Une entreprise suisse met un terme à la crise des cartes bancaires au Vatican.
Il y a six semaines, la banque d'Italie éjectait le Vatican du système Swift avec, pour effet immédiat, la cessation de la possibilité des paiements par carte. Entrée aux musées, boutiques, philatélie, numismatique, tout cela par cash uniquement... Une perte sèche d'1'170'000 euros en près de 40 jours, un long carême.
La situation n'avait pas manqué de faire jaser, en France surtout, où divers experts attitrés ne manquaient pas d'accuser le Vatican d'être un "Etat voyou", et de mettre en lien l'annonce récente de la renonciation pontificale avec la faillite des finances vaticanes. En clair, le potentat local aurait été poussé à la démission pour un déficit record de près de 15 millions d'euros. La preuve ? Le rétablissement des transactions par carte au lendemain de l'annonce de ladite démission.
Et bien il n'en est rien, après plus de 500 ans de bons et loyaux services militaires, il revenait à la Suisse, Defensor Ecclesiae, de voler au secours du système bancaire de l'Etat de la Cité du Vatican.
La maison Aduno SA a en effet annoncé, dans un communiqué du 12 février, la fin des tribulations bancaires de la Sainte Eglise, grâce à l'installation de terminaux dernier cri dûment agréés par la Banque d'Italie, puisque c'était bien là la motivation de l'interdiction, la banque centrale italienne reprochant à la Deutsche Bank Italia, fournisseur des terminaux de paiement par carte bancaire sur le territoire du Vatican jusqu'alors, de procéder sans autorisation.
Bref, le moment ou jamais d'aller faire le plein de cartes postales de Gardes Suisses.
« Votre commentaire est en attente de modération. »
Oh oui, de la modération ! Surtout pas d’idées fortes, oh là là !
Et que vive la censure !
« Une perte sèche d’1’170’000 euros »
Mais non, certainement pas. Un manque à gagner, peut-être, et encore.