A écouter attentivement: les déclarations de la police dans la vidéo. 9 plaintes toutes classées sans suite. La police a même confié son impuissance. "Des jeunes qui s'approprient les rues et effectivement c'est courant. Et ils sont là forcément pour plusieurs trafics, produits stupéfiants ou d'autres produits. On n'a pas vraiment de solutions à apporter par rapport à ça." La police de Roubaix explique cette situation par la perte d'un tiers de ses effectifs en 10 ans. Et puis parce que ces délinquants sont mineurs. Ils sont soit très vite relâchés à l'issue de leur garde à vue soit rappelés à l'ordre par le juge.
Tous deux, 17 et 18 ans, le reconnaissent volontiers : ils jouent au foot dans la rue et certains d’entre eux ont des « grandes gamelles » : Et puis, il y en a qui fument des joints et sont « un peu durs » : « On est une quinzaine. Beaucoup ont grandi là mais n’y habitent plus : ils sont de la Potennerie, des Trois-Ponts… Moi je reviens parce que je ne connais personne dans mon nouveau quartier. On se retrouve vers 18h, là au début de la rue, devant la maison de la famille dont tout le monde parle. »
Pour eux, c’est clairement Philippe Godefroy, le père de la famille harcelée, qui a commencé : « Un jour, il a pété les plombs parce qu’on faisait du bruit, il est sorti avec un flingue qui avait tout l’air de ne pas être en plastique (1). Je suis arrivé, j’ai vu mon pote les bras en l’air. »
« C’est normal »
Ce que confirment d’autres jeunes du voisinage : « Je suis allé le voir, je lui ai demandé de se calmer, il tremblait. » L’événement amène le duo à une étonnante conclusion : « Il a voulu faire sa loi, c’est normal qu’il y ait des représailles. » Plus tard, la réflexion devient encore plus sidérante : « Il se fait passer pour une victime mais une victime c’est quelqu’un qu’on frappe. On l’a pas touché ni lui ni ses enfants. Et puis, il a jamais essayé de nous parler comme d’autres le font, il n’y a jamais eu de dialogue. » Les cambriolages ? « Nous deux on vole pas, si on le faisait on irait plutôt au parc Barbieux. Ici, les gens n’ont rien, ils n’ont pas d’argent. » Et puis, expliquent-ils avec un remarquable sérieux, ils ne comprennent pas pourquoi « cette famille fait tout ce cirque » : « Il y a d’autres familles dans la rue avec lesquelles ça se passe très bien. Et avant, il y a deux ans, on faisait bien pire. »Tout commence, expliquent-ils avec la maison voisine de celle des Godefroy. « Il y a une femme là-dedans qui nous a laissé rentrer chez elle après que son mari est parti. Elle connaissait un jeune de notre bande. Sa maison, c’est devenu une boîte de nuit. On buvait, on cassait tout, on faisait du bruit jusqu’à 4h du matin. Mais bon c’est de sa faute, elle avait qu’à pas nous inviter au départ. Depuis, on s’est quand même calmé. » Parce qu’ils ont commencé à avoir des « petits problèmes » : « On s’est battu, les gens nous engueulaient et puis on commençait à être repéré à l’extérieur du quartier, on nous associait à des Chabert (des cas sociaux) c’était mauvais pour notre réputation. » Bref, ce n’est plus ce que c’était. Reste les coups dans la porte, les insultes, le bruit le soir, les suspicions de trafic.
Les flics, on les caillasse
Pour la drogue, ils nient en bloc. « Oui, avant un peu mais aujourd’hui il n’y a pas un euro qui circule : on est entre deux gros terrains de deal, on va pas aller prendre des clients aux grands. Et puis moi j’ai 18ans, j’ai pas envie d’aller en prison, j’ai envie de faire quelque chose de ma vie. » Ils parlent de contrat d’apprentissage pour l’un et de néant pour l’autre : « J’ai envoyé je ne sais pas combien de CV, on me répond jamais. Je vis avec ma mère qui gagne 400 euros par mois. » Son copain, lui, c’est 500. Il veut travailler. « J’ai pas essayé en dehors de Roubaix parce que c’est ma ville. » En attendant mieux, ils squattent la rue Desaix, entre deux poursuites avec la police. Justement, une voiture stationne au début de la rue.« Les flics, on les caillasse avec des briques et ils nous envoient des lacrymos. On dirait qu’on est en guerre. » D’ailleurs, racontent-ils, il faut faire de plus en plus attention : « On a un copain qui a sorti une arme de guerre près d’Eurotéléport, une demi-heure après les militaires étaient chez lui. Ici, il y a des armes partout, c’est facile d’en avoir. Il suffit de 300 euros. Mais il ne vaut mieux pas tremper là-dedans. » Enfin, quoi qu’il se passe avec la police ou les voisins, concluent-ils, ils ne bougeront pas : « Attends, on va pas partir, on est chez nous ici, qu’est-ce qu’ils croient ? »
La Voix du Nord via Fdesouche.com
Comment ça ils ne peuvent rien faire ? qu’on nous explique ? une balle dans la tete on peut le faire nous ?
La légion Etrangère puis la canine et s’ils en restent le Napalm…. !!
J’ai même un mail de M. Maudet, je n’ose même pas faire un copier/coller !
Un conseil, si vous vous faites attaquer en Suisse, ne dites pas à la police que ce sont des agresseurs maghrébins, ils ne bougeront pas l’orteil. Par contre si vous appelez et que vous dites que ce sont 3 suisses qui tabassent un maghrébin, ils accourent en 2 minutes à 5 voitures !
Testé et vérifié !!