C’est la République qui fiche !


Les cris des vierges républicaines effarouchées de la gauche, de quelques-unes de la droite et de Gilbert Collard contre Robert Ménard prétendument coupable de crime statistique et suspecté de l’atrocité de fichage ne peuvent que provoquer l’hilarité de quiconque a encore un peu de mémoire.

La gauche en effet ne s’est jamais contentée d’établir des statistiques. Elle a toujours « fiché ». Radicale et socialiste sous la houlette d’Émile Combes, elle fichait de 1900 à 1904 les officiers catholiques pour bloquer leur avancement et pire encore. Elle le faisait avec la collaboration active du Grand Orient de France, la principale obédience maçonnique à l’époque.

Le grand homme de la République du Panthéon, Jean Jaurès, approuva cela à la Chambre, le 28 octobre 1904, proclamant que c’était une mesure courageuse pour « reconstituer dans l’armée l’esprit républicain ». Le franc-maçon mariniste Gilbert Collard aurait donc pu se dispenser de hurler avec les loups contre Ménard. On ne veut pas croire que c’est là l’effet d’une jalousie locale, Ménard ayant réussi à Béziers ce à quoi il a échoué à Saint-Gilles.

Mélenchon le jacobin, Mélenchon le néo-bolchévique, se vautre aussi dans le ridicule. Quand on a admiré les régimes les plus durablement totalitaires de l’histoire de l’humanité où tout le monde était fiché et refiché et où chacun surveillait chacun, on devrait avoir la vergogne de la boucler.

Enfin, comme d’habitude, le plus clownesquement indécent dans son indignation grandiloquente aura été le vertueux François Hollande. Car c’est depuis l’Arabie sous domination de la théocratie totalitaire salafiste la plus extrême, celle de l’idéologie wahabite, et sous les plis d’un drapeau frappé de la shahada qu’il a proféré sa fatwa républicaine contre le maire de Béziers ! Ses malicieux interlocuteurs l’ont assuré que ce n’est pas chez eux, pays de grande tolérance, que l’on établirait des listes d’appartenance communautaire ou religieuse.

L’éventualité d’ailleurs ne s’en est pas posée depuis plus de mille ans. Là-bas, il n’y a en effet que des petits musulmans dans les écoles : 100 %. Il est vrai, à peine un peu plus qu’à Béziers… À Béziers, en réalité, rien de ce qu’a fait Robert Ménard ne relève du fichage mais tout simplement du devoir d’un maire de connaître les appartenances civilisationnelles de ses administrés.

Dans leur indécence moraliste, nos dirigeants et politiques n’ont plus de limites. L’Institut du Pays Libre exprime à Robert Ménard sa gratitude pour son courage et son entier soutien dans sa lutte contre l’hypocrisie.

Bernard Antony,
Président de l'AGRIF et de Chrétienté-Solidarité
Son Blog

2 commentaires

  1. Posté par Vautrin le

    Évidemment que la “république” fiche. Bien sûr qu’elle ne s’en est jamais privé, depuis la loi des suspects, sous la terreur robiespierriste ! La nouvelle loi, prétextant d’une lutte antiterroriste dont elle se moque comme de la première chaussette de Valls, va utiliser les colossaux moyens de l’informatique pour espionner l’ensemble des citoyens et ficher les opposants. Je leur souhaite bien du plaisir, parce que bon an mal an, cela doit faire quelque 62% des citoyens. Les flics républicains ont du pain sur la planche.
    Alors pourquoi traîne-t-on Ménard dans l’escalier des gémonies, alors que Valls, lorsqu’il n’était que député, prônait justement un fichage ethnique ? De plus, Ménard ne fiche pas : il compte. Il pallie l’absence de statistiques précises, car la bien-pensance a peur que les citoyens découvrent une réalité qu’ils vivent chaque jour et pour laquelle, afin de la conserver, on spolie les contribuables. Quelle stupidité, quelle dictature délirante !

  2. Posté par guillon martine le

    j’aime bien la fin du commentaire….

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