Par Mia Vossen
Le milieu du Moyen Age a connu des variations climatiques énormes. A une époque où l'agriculture européenne donnait des résultats 15 fois inférieurs aux nôtres, on peut imaginer ce que représentent des années trop pluvieuses ou trop chaudes... trop froides comme actuellement aux USA : des famines, des guerres, des épidémies.
La situation est alors si effroyable que beaucoup de gens pensent l'Apocalypse proche. Il n'y a évidemment rien à faire contre les caprices de la Nature mais l'être humain n'est pas prêt à accepter l'inacceptable. Ainsi naissent des mouvements qui nous semblent hystériques mais qui réconfortaient nos ancêtres, leur donnaient l'illusion d'agir. Les flagellants par exemple faisaient des processions durant lesquelles ils se lacéraient le corps avec des fouets pour expier leurs péchés. Ils
avaient l'espoir de monter au ciel après l'Apocalypse ! Pareil état d'esprit n'incite pas à une activité utile et quand, au 14e siècle, le mouvement se radicalise, vire à l'anarchie, il est interdit par le Pape Clément VI et, en France, par Philippe V.
Nous connaissons aujourd'hui un temps un peu plus clément (1) mais nous vivons dans un monde où des catastrophes autrefois locales ou inexistantes (2) deviennent « mondiales », un monde surexploité qui ne pourra continuer à nourrir une population en augmentation constante. Nous sommes aussi désarmés que nos ancêtres devant les variations climatiques ! Il nous faut une raison d'espérer, nous voulons, comme nos ancêtres, avoir l'illusion d'être maîtres de l'avenir. Nous
ne nous flagellons pas, nous n'implorons pas dieu pour qu'il éloigne le fléau, nous voulons l'éloigner nous-mêmes grâce aux « énergies vertes qui limitent la production du CO2 « causant » le réchauffement climatique ». Je ne sais si les organisateurs de flagellations publiques s'enrichissaient excessivement – je ne connais que les indulgences - mais je sais que les promoteurs de « réchauffement » et d' »énergies vertes » y gagnent des fortunes. Ainsi la fameuse « taxe carbone », promue par le GIEC, a été monnayée durant plusieurs années, et l'argent récolté n'a pas été perdu pour tout le monde. L'Allemagne a mis fin à ce juteux commerce en installant des centrales polluantes au charbon sans quota limitatif réel ; la mode est aux éoliennes... qui sont le camouflage « vert » de ces centrales. Les éoliennes polluent aussi la Chine où les terres rares donnent – via une pollution atroce - des métaux utiles à la fabrication de leur « tête ». Ce système est aussi très coûteux car il faut nécessairement deux producteurs d'énergie : le vent ne souffle suffisamment qu'entre 15 et 25% du temps et rarement quand on en a besoin. Ce système détruit les paysages, tue les oiseaux, diminue de 10 à 45% la valeur des maisons proches... est nocif pour la santé animale et humaine. Tout le monde est content ! Les « flagellants » actuels ne se frappent plus le corps mais le portefeuille pour retarder l'Apocalypse, mériter leur place dans le ciel vert de l' »écologie ».
Ceux qui osent émettre une critique, qui osent faire observer que les variations climatiques sont de tous les temps, que l'être humain n'en est pas plus responsable maintenant qu'au 10e siècle, que les promoteurs d'éoliennes gagnent des fortunes en ruinant leurs concitoyens... pour augmenter le taux de CO2 dans l'atmosphère (3), sont considérés comme traîtres à la cause « verte » planétaire et quand ils osent ajouter qu'on ferait bien d'imposer partout le planning familial, on les traite
carrément de nazis ! Qui sera notre Philippe V, notre Clément VI ?
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Mia Vossen
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(1) Il y a 30 ans, on nous annonçait une ère glaciaire...
(2)Des endroits où personne ne se serait installé il y a 50 ans sont maintenant bâtis, exploités de diverses manières et, par exemple, là où une personne se serait noyée, 1.000 se noyent...
(3)Allemagne et Danemark n'ont jamais autant pollué que depuis qu'un nombre remarquable d'éoliennes a été installé dans ces pays. La Belgique et la France n'en ont pas encore assez pour qu'on puisse en dire autant...les promoteurs y travaillent !
Le seul véritable problème est en effet l’explosion démographique mondiale. Pas simple à résoudre…
Et…le GIEC…
Chaque fois qu’une émission de télé (pas de gaz) concerne le climat, on invite les représentants du GIEC.
On retrouve, pratiquement toujours, ce type à la tronche de travers (je ne me souviens plus de son nom et ce n’est pas de sa faute si sa tronche est de travers).
La voix des climato-sceptiques est inaudible.
Seuls, les écolos disposent du droit-de-parole, en se passant le relais.
La télé : l’information à sens unique, doublée d’âneries que seule cette télé est capable de nous infliger.
Le “climategate”, ça me dit quelque chose, également. Il me semble que cette affaire concernerait le GIEC.
Bref, tout comme le climat, le GIEC n’est pas très clair.
Un soir, “France 5” présentait : “Sale temps pour la planète, Colorado, un fleuve sous tension”.
Une fois de plus, il était inutile de perdre son temps à baver devant les écolos-punitifs !
Si nous écoutions leurs bêtises, nous devrions être morts depuis longtemps. Nous le sommes peut-être, d’ailleurs, mais nous ne sommes pas au courant.
Selon les écolos, les vendanges seraient de plus en plus hâtives, parait-il. Cela me fait penser aux pauvres du sud : les alcooliques du nord ne s’en remettront jamais !
A cet égard, je rappelle à chacun, que les bouteilles vides, c’est dans le bac jaune. Les bouteilles pleines, c’est sur ma table…