Alors qu’elle défendait les clandestins, une responsable CGT menacée et victime de racisme anti-blanc

Un homme a été condamné aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Paris à deux mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir proféré des menaces de mort contre une syndicaliste venue soutenir des coiffeuses sans-papiers en grève à Paris.


Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir menacé de mort Marilyne Poulain, responsable immigration au sein de l’antenne parisienne du syndicat CGT. Il n’a pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé six mois d’emprisonnement avec sursis. Le tribunal a également alloué 500 euros de dommages et intérêts à Marilyne Poulain au titre du préjudice moral, ainsi qu’un euro de dommages et intérêts à l’Union départementale CGT Paris.

« C’est ahurissant qu’on ne prenne même pas en compte le fait d’avoir à payer sa défense », a réagi son conseil, Me Maxime Cessieux, en référence au fait que le tribunal n’avait pas accordé d’indemnité sur la base de l’article 475-1 du code de procédure pénale (remboursement des frais engagés par la partie civile).

Poursuivi pour les mêmes faits à l’endroit d’une autre syndicaliste et d’un militant communiste, le prévenu a été relaxé de ces accusations. Selon les trois plaignants, l’homme avait menacé de les « décapiter », eux et « toute (leur) famille », considérant que les « Blancs » n’avaient « pas à s’occuper de ce qui se (passait) dans le quartier ».

Le Figaro via Fdesouche.com

Un commentaire

  1. Posté par Vautrin le

    Bon… Mais quelle leçon la donzelle a-t-elle tirée de cette affaire ? Est-elle toujours à défendre les chers sans-papiers ?

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