Communiqué UDC, 10 décembre 2014 :
"Le Conseil des Etats a refusé aujourd’hui à une forte majorité l’expulsion systématique des étrangers criminels. Cette décision est un mépris évident de la décision du peuple du 28 novembre 2010. L’UDC attend du Conseil national qu’il reste ferme et qu’il maintienne son projet d’application de l’article sur le renvoi sur la base de l’initiative de mise en œuvre déposée par l’UDC. Si tel n’est pas le cas, le peuple devra imposer une fois pour toutes l’expulsion des étrangers criminels par une nouvelle votation. L’aspect le plus inquiétant du débat de la Petite Chambre était que non moins de 16 conseillers aux Etats des rangs du PS, des Verts, des Vert’libéraux, du PDC et du PLR ont voulu invalider l’initiative de mise en œuvre pour des raisons purement politiques et sans aucune base constitutionnelle. Leur unique motif est que cette initiative a été lancée par l’UDC et qu’elle a de bonnes chances d’être acceptée par le peuple. Ces élus refusent en réalité à l’UDC et aux 155 000 signataires de son initiative le droit d’user de cet instrument démocratique, ce qui est une monstruosité.
Seuls environ 500 étrangers criminels peuvent actuellement être renvoyés chaque année dans leur pays d’origine. Il s’agit là d’une déficience de notre régime juridique que le peuple et les cantons ont décidé de corriger le 28 novembre 2010 en acceptant l’initiative sur le renvoi qui impose une expulsion automatique des auteurs de délits graves. Grâce à ce nouvel article constitutionnel, les citoyennes et les citoyens pourraient être protégés contre quelque 18 000 malfaiteurs étrangers (calcul fait par le Conseil fédéral pour l’année 2012) qui devraient quitter la Suisse après avoir purgé leur peine. Bien que le Conseil national se soit mis d’accord sur un compromis basé sur l’initiative de mise en œuvre lancée par l’UDC, la grande majorité du Conseil des Etats a décidé, comme le Conseil fédéral, d’ignorer la volonté du peuple. En voulant introduire une dite clause pour les cas de rigueur, qui permettrait en réalité d’empêcher toute expulsion, le Chambre reprend le contreprojet à l’initiative que le peuple et les cantons ont clairement refusé.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a eu une attitude particulièrement sournoise dans le débat du Conseil des Etats en tentant de rendre les initiateurs responsables des fausses informations diffusées par son département actuel qui, avant la votation de 2010, avait estimé trop bas les expulsions possibles.
Pour l’UDC, les choses sont claires: si la solution du Conseil national ne finit pas par être retenue au Parlement, le peuple aura l’occasion d’imposer définitivement l’expulsion des étrangers criminels grâce à l’initiative de mise en œuvre. Il est infiniment regrettable que quatre années se soient déjà passées depuis l’acceptation de l’initiative sur le renvoi. Par leurs manœuvres d’obstruction et leur refus d’appliquer la volonté du peuple, le Conseil fédéral et le Conseil des Etats sont responsables devant les nombreuses victimes d’actes criminels commis entre-temps par des étrangers."
Communiqué UDC, 10 décembre 2014
nico (le 11 décembre 2014 à 12h00) demande “pourquoi ne pas poser la question à la CF Sommaruga” ?
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Lui écrire n’est pas compliqué:
adresse postale: Palais fédéral, 3003 Berne
adresse émail par le formulaire de contact du DFJP
http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/contact.html?contactid=0005&backpagepath=/content/ejpd/fr/home.html
Le problème est que la séparation des pouvoirs n’est plus garantie dans notre pays. Le parlement et le Conseil Fédéral laisse tellement de marge de manœuvre aux juges que c’est limite s’ils peuvent édicter les lois eux-mêmes. D’ailleurs au passage, vous noterez que la Cour Européenne des Droits de l’Homme fonctionne de la même manière, puisqu’elle fait du législatif dans notre propre pays.
Qui serait d’accord de lancer une initiative pour remettre les choses à leur place ?
Déjà posté hier sur une rubrique similaire…
Pourquoi ne pas simplement appliquer le texte de loi tel qu’il a été voté, lors de son acceptation par le souverain? Ensuite, pourquoi ne pas poser la question à la CF Sommaruga et aux autres conseillers fédéraux, ainsi qu’à nos PLR, PDC et autres gauchos qui rechignent à appliquer cette initiative, quel est l’intérêt pour notre nation de conserver ces criminels étrangers, plutôt que de les expulser lorsque leur peine privative de liberté a été effectuée? J’avoue que je peine à comprendre…
Depuis l’éviction de M. Ch. Blocher du conseil fédéral, nous avons totalement perdu la maîtrise et le contrôle de l’immigration. Le PS, le PLR, et les girouettes de PDC sont responsables de ce qui se passe et n’en parlons pas du PBD, un parti insignfiant qui a déclenché la fin de notre prospérité. Comment ce parti peut-il avoir une conseilère fédérale avec un poids politique si minime? Les membres du conseil fédéral ne devraient-ils pas représenter proportionnellment les forces politiques de ce pays? Comme c’est très justement mentionné ci-dessus, notre espoir est que l’UE s’écroule avant que nous soyons gobés par eux. Je pense que nous allons vivre une période historique: la fin de cette erreure qu’est l’UE. Concernant le refus du conseil des Etats d’expulser les étrangers criminiels, c’est tout simplement H O N T E U X !!!!
Des noms.
Cela vous étonne encore?
Les autorités politiques refusent de plus en plus d’appliquer les résultats de votation qui ne leur conviennent pas, en usant et abusant de toutes sortes de prétextes: non conformité au droits de l’homme, au droit européen, au bien être économique (comme si seul comptait le PIB), etc. etc.
Il en sera de même pour la votation du 9 février contre l’immigration de masse.
L’UE utilise déjà les groupes pro européens de l’intérieur, pour faire capoter cette décision populaire, avant même sont entrée en application vers 2017.
Effectivement, la démocratie suisse est en train de vivre ses dernières années, par un intégration forcée à l’UE. Et malheureusement bien peu comprennent le véritable enjeu de ce processus larvé qui est en oeuvre: une annexion du territoire (pensez aux centrales hydrauliques qui sont très convoitées…) de sa richesse économique et financière.
Descendre dans la rue ne servira à rien.
Allez voir en Grèce, en Espagne et ailleurs, où les populations, qui ont déjà l’habitude de manifester dans les rues, contrairement à nous, sont en train de se ramasser, juste parce qu’ils défendent leur droit à une vie digne.
Tout ce que l’on peut souhaiter désormais, c’est que l’effondrement économique et politique de cette UE totalitaire s’accélère, pour que notre “élite” politique totalement aveugle se rende compte de ce qui se passe réellement avant qu’il ne soit trop tard. Car quand on lui donne la main, elle s’arroge le droit de disposer du corps en entier… Depuis Schengen la Suisse lui appartient, et elle ne la laissera jamais s’échapper de son emprise.
Faut-il descendre dans la rue ; autre solution pour mettre un terme à ce foutage de g***** ?