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VOICI L’ESSENTIEL (POUR VOUS Mr ZEMMOUR QUE J’APPRéCIE BEAUCOUP):
Blaise Pascal (1623 -1662): Penser fait la grandeur de l’homme.
Pascal : Ou Dieu existe ou il n’existe pas. L’âme est mortelle ou immortelle. Tout ce que je sais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter. Je ne sais pas d’où je viens, ni où je vais. En sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant ou dans les mains de Dieu.
Pascal : Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, et se soumettre où il faut. Qui ne fait ainsi n’entend pas la force de la raison. . . . . . Deux excès: exclure la raison, n’admettre que la raison.
Marc 8.36: Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?
Julien Green (1900 – 1998): La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu.
Ce que Luther et Calvin redécouvrent : Etre chrétien n’est pas d’abord une question liée à ce que l’on fait ou pas, il s’agit d’accepter ce que Dieu a fait, fait, pour nous. Cette acceptation est la foi.
Jean 3.16: Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Goethe: Nul ne s’est jamais perdu dans le droit chemin.
«La plus grande chose, dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas l’homme qui a marché sur la Lune, mais c’est Dieu qui a marché sur la Terre en la personne de Jésus-Christ.»
Sous un article (http://www.lesobservateurs.ch/2014/11/05/vatican-limmigration-favorise-diversite-culturelle/), j’avais commenté ainsi:
“L’Eglise, comme notion transcendante, est forcément de droite, car la droite, historiquement, c’est la conservation de l’acte de Baptême de Clovis, mais c’est l’[é]glise qui, commençant à se définir elle-même en tant qu’institution, finit par en subir les conséquences. La seule façon d’exister pour le Vatican dans le monde moderne, c’est de se réduire à une institution Droit-de-l’Hommiste. Benoît XVI, contrairement à ce que l’on dit – Mgr. Lefebvre l’appelait de son vivant « le serpent » – n’était pas un spécialement grand théologien. Il tentait de décrire une continuité dans Vatican II et ses réformes à l’aide d’arguments de forme (plutôt que de fond), reproduisant ainsi l’attitude des Pharisiens. En revanche, par son attitude, il refusait l’église-ONG. C’est probablement la raison pour laquelle on l’a poussé vers la sortie.”
Visiblement, Zemmour (qui n’est pas chrétien) a pourtant la même analyse! Amusant! Et bravo!
Dans mon précédent message, je suis allé un peu vite en besogne car je n’avais pas pris connaissance de la teneur effective du voyage du Pape à Strasbourg et je m’était contenté de la présentation d’Eric Zemmour. Réflexion faite, j’ai consulté quelques éléments sur le Web qui m’ont fait porter un regard différent et plus objectif sur ce voyage. Je vous livre rapidement mes pérégrination.
Pour commencer sa visite et son discours se trouve ici :
Discours du pape François au Parlement européen http://www.youtube.com/watch?v=uqGhwW_tljw#t=3206
et aussi là évidemment :
Discours du pape François au Parlement européen
KTO Télévision catholique. Diffusé le 25/11/2014 / Durée 85 mn
Mardi 25 novembre 2014, le Pape François est à Strasbourg, à la rencontre de l’Europe. Visite et discours au Parlement européen. http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/direct-discours-du-pape-francois-au-parlement-europeen/00089763
Ensuite j’ai consulté quelques comptes rendu de cette visite dans des journaux sur le Web (c’est un choix au hasard, il y en a beaucoup d’autres) que je vous livre avec quelques extraits (il y a évidemment d’autres extraits tout autant si ce n’est plus intéressants à relever) afin d’illustrer la richesse et l’importance des propos du Pape :
Le pape appelle l’Europe à retrouver ses « valeurs humanistes »
LE MONDE | 25.11.2014 à 12h19 • Mis à jour le 25.11.2014 à 18h17 |Par Cécile Chambraud (Strasbourg, envoyée spéciale). http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/11/25/le-pape-rappelle-a-l-europe-sa-vocation-a-promouvoir-les-droits-humains_4529000_3214.html#
EXTRAIT : « L’heure est venue de construire ensemble l’Europe qui tourne, non pas autour de l’économie, mais autour de la sacralité de la personne humaine, des valeurs inaliénables », a-t-il lancé dans un hémicycle presque plein. Les liens de l’Europe et du christianisme sont « bimillénaires », a rappelé le pape, et « l’Europe a fortement besoin de redécouvrir son visage pour grandir ». « Le moment est venu d’abandonner l’idée d’une Europe effrayée et repliée sur elle-même pour susciter et promouvoir l’Europe protagoniste. »
Europe : la douche froide du pape François
Le Point – Publié le 26/11/2014
L’Europe ? Une grand-mère égoïste, oublieuse de ses valeurs et uniquement tournée vers le matérialisme économique : le pape n’a peut-être pas tort… http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/europe-la-douche-froide-du-pape-francois-26-11-2014-1884708_231.php
EXTRAIT : “Une impression générale de fatigue”
EXTRAIT : Il n’a pas mâché ses mots. Sur le système économique, sur la famille, sur l’immigration, il a fait entendre une petite musique inhabituelle, en rupture avec le discours dominant qui ne parle que de croissance, de chômage, de compétitivité, de productivité, de flux de capitaux. Le pape, sans évacuer ces questions, rappelle à sa façon que la vie politique et sociale n’est pas réductible à la fonction marchande et que l’homme est au centre de tout.
VU D’ITALIE
COURRIER INTERNATIONAL, LUCIE GEFFROY, 25 NOVEMBRE 2014
Le pape à Strasbourg : “L’Europe ressemble à une grand-mère”
En visite éclair au Parlement, le pape François a adressé un discours à la fois moralisateur et très politique aux députés européens, axé sur les thèmes qui lui sont chers tels que l’environnement, l’immigration ou le consumérisme.
http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/25/le-pape-a-strasbourg-l-europe-ressemble-a-une-grand-mere
EXTRAIT : le souverain pontife a reproché à l’Europe d’être “fatiguée”, regrettant qu’elle soit perçue comme “distante des citoyens”. Il a comparé le Vieux Continent à une “grand-mère ayant perdu sa fertilité et sa vivacité” et estimé que “les grands idéaux qui l’ont inspiré semblaient avoir perdu leur force d’attraction au profit du technicisme bureaucratique de ses institutions”
EXTRAIT : le pape a mis en garde le peuple européen contre les affres de l’individualisme et d’un consumérisme exacerbé
Les trois messages du pape François à l’Europe http://www.liberation.fr/monde/2014/11/25/pour-le-pape-l-europe-est-blessee-fatiguee-assiegee_1150365
EXTRAIT : «Nous avons devant les yeux l’image d’une Europe blessée, fatiguée, pessimiste qui se sent assiégée»
EXTRAIT : «De l’individualisme indifférent naît la culture de l’opulence auquel correspond la culture du déchet»
EXTRAIT : «Je vous exhorte à travailler pour que l’Europe retrouve sa bonne âme»
Le pape compare l’Europe à «une grand-mère» affaiblie http://www.lematin.ch/news/standard/pape-compare-europe-grandmere-affaiblie/story/31140904
EXTRAIT : Attendu sur la réaffirmation des valeurs chrétiennes, l’ancien jésuite a exhorté les Européens à retrouver les chemins de la «transcendance», mais n’a pas cité les racines chrétiennes, expression qu’il n’a pas employée, comme la source unique des valeurs européennes.
EXTRAIT : Il a également insisté sur le rôle de la famille comme creuset dans lequel se construit la dignité humaine, faute de quoi «on finit par construire sur du sable», mais aussi sur le rôle du travail, auquel il a jugé «nécessaire de redonner dignité».
Par conséquent, sans rien enlever à mon appréciation d’excellence au texte d’Eric Zemmour, je ne résume plus le voyage du Pape par sa tirade : « …Il dit les mots qui plaisent pas les mots qui fâchent… » car le Pape a dit les mots qui fâchent !
Quel excellent texte, Eric Zemmour est vraiment brillant, pertinent et très intéressant. Il serait très utile de retrouver ses discours (il doit en exister un grand nombre) transposés sous forme écrite. Sa critique du Pape (homme d’Eglise remarquable que j’apprécie beaucoup) mérite toute notre attention; s’il fallait résumer d’une tirade : “…Il dit les mots qui plaisent pas les mots qui fâchent…”