L’Histoire inacceptable : Le premier propriétaire esclavagiste américain était noir

Article publié le 14.09.2014

Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les Etats-Unis, seulement un contrat bilatéral appelé « indenture » pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.

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Un commentaire

  1. Posté par Anne Lauwaert le

    Donc, en résumé, il y avait des négriers indigènes qui raflaient des indigènes pour aller les vendre aux négriers étrangers qui les transportaient, à l’Ouest vers les Amériques et à l’Est vers les pays arabes, la Chine etc.
    Mais donc il y avait aussi des “départs volontaires”?
    C’est la même situation aujourd’hui! Des négriers transportent des indigènes africains jusque sur les côtes européennes. Là, si ces gens ont de la chance, ils sont embauchés pour cueillir des tomates dans des conditions de vie épouvantables ou bien ils finissent à Calais dans des conditions encore pires…
    Donc cela fait depuis 1655 (?) ou même avant ? que des Africains fuient leurs pays en espérant être mieux autre part et depuis lors on ne leur a pas dit qu’ils pourraient développer leurs pays chez eux ? Pourquoi ne le font-ils pas ?
    Il serait intéressant de pouvoir lire un livre sérieux et complet sur l’esclavage.
    Mais une autre histoire interpelle: déjà dans la Genèse, le fils noir de Noé est maudit et condamné à être l’esclave de ses frères, de génération en génération.
    Qu’est ce que cette métaphore signifie ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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