Pour la SECO, il semblait que tout allait bien. Et pourtant.
Le taux de chômage a augmenté de 2,9% en juillet et de 3% en août. Mais ce qui est particulièrement préoccupant, c'est le chômage des jeunes qui a augmenté de 16%. Une donnée qui interpelle et qui nous montre que le problème des frontaliers occupant des emplois dont la population locale est privée, n'est pas une légende mais un fait.
Le risque que trop de jeunes finissent aux services sociaux est prouvé : en un seul mois, 2'993 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance chômage, allant gonfler le nombre de personnes dépendantes des services sociaux.
Quand on sait cela, y a-t-il encore des gens qui veulent à tous prix garder les frontières grandes ouvertes ?
Source en italien (trad. pour Les Observateurs par D. Borer)
Le chômage des jeunes est inquiétant! Le SECO ne doit pas s’étonner, il est le résultat d’une politique de formation qui n’apporte que peu de perspectives aux jeunes Suisses. Nos universités et Ecoles Polytechniques sont remplies de personne qui viennent faire des diplômes posturales. Ces étudiants viennent profiter de la bonne qualité de la formation à prix extrêmement bas, puis une fois le diplôme, Phd en poche ils se dirigent vers d’autres pays qui offrent de meilleures conditions. Les étudiants non-résident sont extrêmement mobiles, ils viennent en Suisse par opportunisme et ils iront travailler demain dans un pays qui lui offrira les meilleures opportunités de travail. Il faut savoir que le coût de formation est à peine plus élevé pour un étranger que pour un Suisse. Les Suisses participent avec les recettes de leurs impôts à payer la formation de nombreux étudiants qui font du tourisme académique. Il serait temps d’allouer les budgets des milieux académiques à la population Suisse, en priorité, en instaurant les quotas prévus dans la loi du 9 février, tout en gardant une saine proportion d’étranger qui permet le transfert des connaissances et amène certaine compétition. On doit revoir la politique de formation pour amener un maximum de jeunes à une maturité qui ouvre les portes au monde académique. Il ne faut pas fermer les portes mais les contributions des Suisses doivent en priorité bénéficier à sa population!
Il faut commencer par supprimer des sujets de discussion la possible abolition du “redoublement”!