Italie : chaque jour, 1 personne meurt de la tuberculose.

"Ces jours, en tant que syndicat de la police - a écrit le secrétaire général du Consap, Igor Gelarda - nous avons lancé une action contre le ministère de l'Intérieur et que s'est-il passé ? Des milliers de mes collègues de la police d'état, mais également des carabiniers, ont été envoyés dans les services d'accueil et de gestion des migrants pour diverses tâches. Ces migrants viennent d'endroits où existent et résistent certaines maladies qui avaient complètement disparues en Italie (et en Europe, ndt). Et parmi elles, la tuberculose.

La tuberculose en Italie

L'autre jour, je lisais les statistiques de l'OMS : en Italie, 1 personne par jour meurt de tuberculose. Aujourd'hui, nous avons 40 policiers positifs au test Mantoux (voir le lien,ndt). Plus de 40 de mes collègues ont eu un test positif. Maintenant je comprend, (ce qui me semblait étrange avant, à la télévision ou sur le terrain), pourquoi les hommes de la Marine accueillaient les migrants munis de lunettes spéciales, de masques à filtres, de gants alors que nos collègues policiers n'avait que des gants et un masque léger (comme celui du dentiste).

 

L'action  des policiers abandonnés par l'état

Après avoir protesté (...) ils ont commencé à recevoir des masques à filtres , les seuls efficaces contre la TBC.

Mais attention : là je parle de tuberculose, mais nous sommes confrontés à des maladies pires encore. Il y a le méningocoque et il y a ebola et on ne sait pas comment et où il pourrait se manifester. Et je rappelle qu'un policier infecté, (...) est en contact avec sa famille et devient à son tour un vecteur involontaire de l'infection.

(...)

Des contrôles médicaux très sommaires sur les migrants

Sur les navires de la marine, il y a un contrôle très rapide et, disons-le, un peu sommaire de la part du médecin, qui regarde s'il y a des signes évidents de maladie, et alors on isole la personne qui sera prise en charge.

Mais là on parle de bactéries, de virus, de vibrios, que la science a mis des siècles à découvrir et à isoler puisqu'ils ne se voient qu'avec des instruments spécifiques et perfectionnés. C'est aussi pour cette raison que nous avons des centaines de cas de gale. On ne meure pas de la gale, mais l'attraper n'est pas une partie de plaisir : se débarrasser de ce parasite qui creuse des tunnels sous la peau n'est pas si simple.

(...)

 

Article complet en italien

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