Le gouvernement genevois a officiellement demandé au Département fédéral de justice et police que «la Confédération entame des discussions sur le principe et les modalités du transfèrement» des détenus étrangers dans leur pays d'origine, nous apprend le communiqué de presse hebdomadaire du Conseil d'Etat ce mercredi. Si des conventions entre le Maroc et la Roumanie existent, elles n'ont toujours pas été examinées par Berne.
A ce jour, l'accord avec le Royaume marocain nécessite le consentement des détenus. Dans les faits, très peu acceptent de purger leur peine dans leur pays d'origine. Genève souhaiterait des accords de transfèrement sans consentement, mais aussi «des exigences moins strictes concernant la question du consentement».
Genève veut… Si Genève voulait vraiment elle le ferait. Ce sont des belles paroles pour calmer les esprits d’une population exaspérée par autant de laxisme et la peur fondée que celle-ci se retourne vers les extrêmes pour démontrer son ras-le-bol. Des autorités aussi angéliques envers les auteurs de méfaits ne peuvent que se débattre dans le vide quand la situation devient ingérable. Ingérable par leur faute et leur manque d’action et d’anticipation.
Ca fait dix ans qu’il aurait fallu mettre en application cette idée. Mais je pense que cela reste de la propagande politicienne et que rien, dans les actes ne se fera concrètement tellement nos élus sont mous face à d’autres nations qui elles ont encore de la fierté et le courage de défendre leurs propres citoyens. Dans les actes.