Saurons-nous ne pas accepter d’être le baudet de la fable et résister aux menaces et chantage de certains représentants de l’UE qui pratiquent un jeu…
N’avez-vous pas l’impression de vivre, dans les relations actuelles UE-Suisse, une mise en cène de la merveilleuse fable de La Fontaine « les animaux malades de la peste »? La catastrophe économique et financière engendrée malheureusement par les membres de l’UE et surtout dans la zone euro et qui ressemble fort à une pandémie mortelle les oblige à chercher un bouc émissaire, car personne n’aime être confronté à ses propres responsabilités dans un malheur. Il faut donc chercher « [le] pelé, [le] galeux d’où nous vient tout le mal » et, par chance pour l’UE, la France et l’Allemagne ont réussi – avec un petit coup de pouce des Etats-Unis qui connaissent aussi hélas ! certains problèmes - à crier « haro sur la Suisse ». Le baudet de la fable n’était pas absolument « innocent », puisqu’il avait « tondu de ce pré la largeur de [sa] langue », mais il est évident que son « péché » était ridiculement petit par rapport à ceux de ses juges.
Saurons-nous ne pas accepter d’être le baudet de la fable et résister aux menaces et chantage de certains représentants de l’UE qui pratiquent un jeu parfaitement compréhensible dans la situation de honte et de détresse de l’Union, mais totalement incompatible avec un prix de Nobel de la Paix que des farceurs internationaux viennent de lui attribuer ?
Au cœur de l’Europe, notre Pays ne saurait prétendre échapper complètement à la débâcle de l’UE et surtout pas s’en réjouir, car elle met en cause la paix sociale. Mais il importe que notre Conseil fédéral ne cède pas à tous les bien-pensants de Bruxelles ni aux derniers euroturbos helvétiques qui sévissent dans les médias si nous voulons éviter de jouer « le baudet » de la fable !
Suzette Sandoz
Ces états voyous respectent des règles de droits qui me semblent mieux appliquées que dans notre pays, ou les règles sont peu ou pas applicables de par l’absence de contrôles autres que ceux de complaisances. Est-ce que les professions libérales sont-elles autocritiques pour répondre sans parti-pris?
Mme Sandoz a mille fois raison, notre gouvernement doit cesser de se coucher devant l’étranger et devant des Etats-voyous qui ne se gênent pas pour pratiquer le blanchiment, et à côté desquels le secret bancaire suisse est de la transparence cristaline.