Le bon sens est de retour dans les rues de Zurich après le référendum de ce week-end. Le oui clair à l'initiative de mobilité citoyenne ouvre la voie à la vitesse sur les routes principales. Les manœuvres de freinage des voitures dans les grandes villes de gauche et écologistes comme Zurich et Winterthour ne sont plus permises. C'est la volonté du peuple.

Mais les politiciens de gauche et écologistes s'obstinent et continuent de bloquer un trafic fluide. La conseillère municipale SP de Zurich, Simone Brander: « Nous restons engagés envers les habitants de la ville. » C'est un « jour triste » pour les personnes souffrant de nuisances sonores excessives. Compréhension de la démocratie ? Denrée rare.

Malgré le verdict populaire, Brander souhaite continuer à tenir à son cours de vitesse à 30 : « Nous partons du principe que le droit en vigueur s'applique jusqu'à ce que le nouveau soit instauré. » Elle entend donc pousser aussi rapidement que possible les projets en suspens pour une vitesse à 30, bien que la souveraineté populaire ait décidé le contraire dimanche.

Manifestement, nous n'avons pas seulement un problème avec une politique de transport idéologique et déconnectée de la réalité dans les villes de gauche et écologistes, mais aussi avec certains politiciens de gauche et écologistes qui ne connaissent pas leur rôle et leur place dans la démocratie (semi-)directe. Pour ces politiciens qui se permettent de s'élever au-dessus de la volonté populaire, il n'y a qu'une solution: les destituer.