Trois élections avaient lieu le mardi 4 novembre aux États-Unis, deux concernaient des postes de gouverneur et ont été sans surprise, la troisième concernait la mairie de la ville de New York, et elle a été sans surprise non plus.
Dans le New Jersey, la candidate démocrate Mikie Sherill a été élue avec plus de dix points d’avance sur le candidat républicain. Le New Jersey est, avec l’État de New York et Hawaï, l’État le plus écrasé de taxes diverses des États-Unis, et Mikie Sherill prévoit d’augmenter encore les taxes et a un programme qui va faire monter encore le prix de l’électricité dans l’État : les habitants du New Jersey qui en ont assez des taxes trop lourdes ont quitté l’État, plusieurs centaines de milliers sont partis au cours des quatre années qui viennent de s’écouler, de nouveaux habitants vivant de programmes d’assistance se sont installés, le budget de l’État est en déficit, le déficit va sans aucun doute s’aggraver considérablement. Le New Jersey est un État où nombre d’employés de la ville de New York vivent pour échapper aux prix très élevés de la ville de New York, mais ont une mentalité socialiste, comme nombre d’employés de mairie, acceptent les taxes du New Jersey et leurs augmentations, tout comme le prix élevé de l’électricité. Le New Jersey va être un État de plus en plus solidement démocrate, et de plus en plus nettement infréquentable pour qui veut éviter les taxes multiples. Mikie Sherill est présentée comme une démocrate modérée, c’est inexact : elle est aussi modérée que l’est en France Marine Tondelier. Le vice-gouverneur élu est le seul personnage modéré de ces élections : Dale Caldwell a été président d’université et comptable.
La Virginie a longtemps été un État républicain, ce n’est plus le cas depuis deux décennies. Un gouverneur républicain avait été élu il y a quatre ans : il avait bénéficié du scandale constitué par un viol dans un vestiaire réservé aux filles dans un établissement scolaire. Le viol venait d’un garçon qui disait être une fille et qui soudain avait retrouvé une impulsion irrépressible. La Virginie, sur décision démocrate, permettait aux garçons qui se disaient filles d’aller dans le vestiaire des filles et Glenn Youngkin, républicain, avait dit qu’il allait remédier à cette situation, ce qui lui avait permis d’être élu. En Virginie, un gouverneur ne peut pas faire deux mandats successifs, et la candidate à sa succession a été donc le vice-gouverneur, une femme remarquable, républicaine, conservatrice, noire, Winsome Earle-Sears. Elle a été battue par une femme très à gauche, Abigail Spanberger, qui va rétablir la possibilité pour les garçons qui se disent filles (peut-être jusqu’au moment où…) de fréquenter les vestiaires des filles. Les électeurs de Virginie ont la mémoire courte.
Abigail Spanberger a aussi eu des comportements racistes vis-à-vis de son adversaire, mais elle peut se le permettre : elle est démocrate et très à gauche. La Virginie a été bien gérée pendant quatre ans, les dépenses publiques et les taxes vont augmenter, c’est au programme d’Abigail Spanberger. Le nord de la Virginie est la banlieue de Washington, DC, et un nombre d’employés du gouvernement fédéral y vivent. Leur nombre s’est accru sous Biden, et les employés du gouvernement fédéral votent massivement à gauche. Sous Biden, des immigrants ont été naturalisés et installés en Virginie, et un changement de population s’opère donc, comme dans le New Jersey. La Virginie est un État perdu pour les républicains. Le nouveau vice-gouverneur est une femme musulmane militante, Ghazala Hashmi. L’Attorney General de l’État est élu au suffrage universel lui aussi, et le choix des électeurs de Virginie s’est porté sur Jay Jones, un homme qui, par écrit, a menacé de mort un de ses adversaires politiques et rêvé que les enfants de ce même adversaire se fassent assassiner devant leurs parents. Il y a vingt ans, un tel personnage aurait été considéré comme inéligible et aurait été mis en examen, il a été élu, avec le soutien d’Abigail Spanberger : les électeurs démocrates de Virginie n’ont à l’évidence aucune valeur éthique et sont prêts à avoir un Attorney général qui a des envies de meurtre contre ses opposants. Cela en dit long sur les démocrates et leurs électeurs aujourd’hui. Quelques semaines après l’assassinat de Charlie Kirk, les démocrates et leurs électeurs semblent prêts à accepter le meurtre de leurs opposants politiques. Abigail Spanberger, Ghazala Hashmi et Jay Jones ne sont pas des démocrates modérés, non.
Mais le résultat attendu le plus effroyable concerne la ville de New York. Zohran Kwame Mamdani a donc été élu. C’est un islamiste chiite soutenu par la branche américaine des Frères musulmans (le CAIR). C’est un antisémite, et nombre de ses déclarations passées le montrent très explicitement. Il est résolument anti-israélien, pro-palestinien, et même pro-Hamas. Il a, de facto, fait sien dans un passé récent le slogan le plus criminel du mouvement pro-terroriste et pro-Hamas, « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre », slogan qui est un appel à la destruction génocidaire d’Israël. Il a fait sienne aussi la promesse de généraliser l’intifada, qui est une incitation à agresser les Juifs et tous les soutiens d’Israël, partout où ils se trouvent. Il est de surcroît marxiste, et pas simplement socialiste : il appartient au mouvement Democratic Socialists of America (DSA), qui accuse Israël de génocide et auquel appartiennent aussi Alexandria Ocasio-Cortez, représentante de New York, admiratrice du régime castriste à Cuba, et Rashida Tlaib, représentante démocrate du Michigan, résolument antisémite et pro-Hamas. DSA a présenté un candidat à la mairie de Minneapolis qui a les mêmes idées islamistes et communistes que Mamdani, Omar Fateh, et il a été battu de justesse. DSA a présenté comme candidate à la mairie de St. Paul, Minnesota, une immigrante qui a annoncé être entrée illégalement aux États-Unis grâce à des documents falsifiés, Kaohly Vang, venue du Vietnam, et elle a été élue ! Situation inimaginable et inédite ! DSA prône la confiscation par l’État fédéral des entreprises de production d’énergie (« Utilities under public control ! », proclame leur site).
Mamdani n’est devenu citoyen américain qu’en 2018, et il est clairement imprégné d’une haine envers tout ce qui constitue les États-Unis d’Amérique pendant toute sa vie. Son père, Mahmood Mamdani, est un professeur musulman d’extrême gauche qui enseigne l’anti-impérialisme à la Columbia University. Il est l’un des fondateurs du mouvement islamo-gauchiste Students for Justice in Palestine. Sa mère, Mira Nair, est une cinéaste gauchiste « pro-palestinienne » qui contribue au programme anti-israélien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Son programme inclut la gratuité totale des transports en commun, la création de magasins publics appartenant à la mairie et vendant sans aucun profit (ce qui semble destiné à ruiner les magasins devant faire des bénéfices pour payer leurs employés), une forte baisse du financement de la police de la ville (ce qui ferait le bonheur des criminels), un renforcement de son statut de ville sanctuaire (ville accueillant, protégeant et finançant les immigrants illégaux), un blocage des loyers, et un très fort alourdissement des taxes municipales destiné à « faire payer les riches », qui, a-t-il dit, ne devraient pas exister.
Qu’un islamiste ait pu devenir maire de New York 24 ans après les attentats du 11 septembre 2001 est une insulte à la mémoire des 3 000 victimes des attentats et une forme de victoire accordée à al-Qaïda. Que cet islamiste se soit affiché au côté d’un imam qui a soutenu al-Qaïda et prôné le djihad pour détruire New York est une insulte à la ville de New York elle-même (certains disent que dès lors que Mamdani est chiite, il n’a aucun rapport avec al-Qaïda et avec le djihad, ce qui est faux). Que la plus grande ville juive des États-Unis puisse avoir un maire antisémite montre que les électeurs démocrates à New York sont des gens inquiétants et infréquentables, et constitue un feu vert aux actes antijuifs dans la ville et aux pires manifestations et actes anti-israéliens. Que la principale place financière des États-Unis et que le siège de nombre de grandes entreprises et banques américaines puissent avoir ce maire est le signe que financiers, entreprises et banques doivent fuir New York. L’alourdissement des taxes municipales et des taxes foncières va aussi faire fuir les habitants les plus riches de la ville. Des enquêtes montrent qu’un million de personnes ont déjà décidé de fuir New York et la Floride s’attend à un afflux de nouveaux habitants. Les appartements mis en vente à New York sont désormais nombreux et c’est un marché propice aux acheteurs, car les prix sont en baisse. Entreprises financières, banques et autres entreprises sont en train de déménager leur siège social en Floride et au Texas, employés compris.
Le futur de New York est très incertain. On peut s’attendre à une baisse du nombre d’habitants, à un remplacement d’habitants solvables par des assistés insolvables, à une paupérisation généralisée de la ville, à une forte hausse de la criminalité.
Les républicains et Donald Trump s’attendent à ce que New York montre ce que le parti démocrate, devenu un parti islamo-gauchiste, peut faire dans la plus grande ville du pays, et devienne un repoussoir aux yeux des électeurs américains. Il est possible que ce soit ce qui se passera. Néanmoins, le fait que le parti démocrate soit ce qu’il est devenu ne le fait pas nettement baisser dans les sondages, et une vigilance et une détermination sans faille sont nécessaires. Le parti démocrate est devenu un danger pour les États-Unis et pour le monde.
Ce qui explique le naufrage présent de New York est un changement de population, mais aussi l’effet destructeur de l’enseignement universitaire et des médias tenus par la gauche. Au cours des années écoulées, New York a perdu de la population solvable, je l’ai dit, et l’a partiellement remplacée par une population d’assistés insolvables. Ce processus se retrouve dans d’autres villes (Los Angeles, San Francisco, Oakland, Chicago), et dans des États tenus par les démocrates, et c’est pour accélérer ce processus que l’administration Biden a laissé entrer dans le pays des millions d’immigrants illégaux. C’est pour empêcher l’inversion de ce processus que les démocrates font tout pour freiner l’expulsion par Trump de ces immigrants illégaux et incitent à la violence contre l’ICE. Nombre d’universités sont aux mains de professeurs d’extrême gauche qui lavent le cerveau de leurs étudiants et font que présentement, plus une personne a fait de longues études supérieures aux États-Unis, plus elle penche vers la gauche (il y a des rescapés heureusement). Trump s’efforce de contrer ce que font les universités, mais il a peu de moyens d’agir : les universités américaines sont ou bien privées ou bien universités de l’un des cinquante États du pays. Il peut néanmoins couper les financements fédéraux d’universités où on propage l’antisémitisme, annuler les visas d’étudiants islamistes étrangers, et interdire le financement d’universités par des puissances étrangères hostiles. Ces décisions lui valent, bien sûr, l’accusation par la gauche de se comporter en dictateur. Les grands médias américains sont très largement tenus par des gauchistes désinformateurs et Trump, là encore, a peu de moyens d’agir. Il a eu recours à des plaintes pour diffamation et pour recours à des falsifications, et il a obtenu des dommages et intérêts se chiffrant en millions de dollars (CBS vient de payer une amende de 16 millions de dollars versés à Trump, ABC avait dû quelques mois plus tôt lui verser 15 millions de dollars), mais ce n’est pas suffisant pour contrer la désinformation. Larry Ellison, milliardaire conservateur, vient de racheter TikTok et Paramount, qui possède CBS, ce qui est un geste positif, et déplaît vivement à la gauche.
Les États-Unis sont en danger. Trump s’est présenté en 2024 en disant qu’il s’agissait de sauver l’Amérique. Les États-Unis ne sont pas encore sauvés.
Nombre de médias français de gauche (quasiment tous les médias français à trois ou quatre exceptions près), bien sûr, se réjouissent de la victoire de Mamdani et de celles de Mikie Sherill et Abigail Spanberger. Ils présentent faussement celles-ci comme des « modérées », je l’ai dit. Ils décrivent Mamdani comme un « socialiste de l’ère TikTok » et comme une « bouffée d’air frais insufflée au parti démocrate ». Ils s’extasient sur ses costumes et ses cravates. Dire que c’est lamentable est bien peu dire.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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