Jordan Bardella : « Ce livre est un réquisitoire contre la France de Macron »

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Valeurs actuelles.On vous connaît bête des plateaux de télévision et révélation de la politique nationale, mais comment décririez-vous votre rapport aux Français ?
Jordan Bardella. Cela fait plusieurs années, et plusieurs campagnes électorales, que je vais naturellement à leur rencontre. L’ADN de notre mouvement, c’est la proximité, l’enracinement profond. J’estime avoir été à la bonne école, politiquement parlant, en grandissant sur le plan militant et intellectuel auprès de Marine Le Pen, qui a toujours fait de cette proximité avec les Français à la fois sa force et sa singularité. Je pense avoir construit et tissé ce lien avec nos électeurs et, plus largement, avec les Français.

C’est un lien d’identification, d’affection. Je me suis toujours revendiqué comme “l’un des leurs”. J’ai grandi dans un quartier modeste de Seine-Saint-Denis, je n’ai pas fait les grandes écoles. J’ai conscience d’un certain nombre de réalités vécues au quotidien : les difficultés sociales, de plus en plus prenantes, et cette urgence à la fois civilisationnelle et identitaire qui m’a fait entrer en politique, avec la conscience que la France peut disparaître. Je fais de la politique pour que mon pays ne disparaisse pas – pour que la France reste la France.

Votre livre a-t-il modifié votre conception des Français ?
J’ai été frappé par la simplicité avec laquelle les Français se sont confiés. Les premières minutes sont formelles, puis les sentiments, les colères, les rires, parfois les larmes, se libèrent. J’ai mené cet exercice seul : pas de caméra, pas de photographe. Cela crée un cadre intime qui m’a parfois bouleversé, mais qui m’a surtout conforté dans ma mission. Je ne suis pas heureux seul. Je ne peux pas fermer la porte de chez moi le soir en ignorant l’hôpital d’en face, l’école voisine qui installe des portiques de sécurité.

Quand je repars de certaines rencontres, je me sens plus lourd, écrasé par la responsabilité immense qui pèse sur mes épaules. Nous sommes devenus le dernier espoir de millions de Français. Je côtoie trop de gens, parmi nos adversaires, qui font de la politique sans aimer les gens : ils n’aiment pas serrer des mains sur les marchés, ni s’en prendre plein la figure sur le terrain, au contact de ceux qui nous soutiennent et de ceux qui sont en désaccord. Ce livre parle aussi de ceci : qui, dans la classe politique, est encore capable d’écouter les Français ?

Comment jaugeriez-vous le lien charnel entre Emmanuel Macron et “son” peuple ?
Emmanuel Macron ne connaît pas la vie des gens. Quand la colère des “gilets jaunes” éclate, il découvre l’existence de Français qui gagnent 1 200 euros par mois et n’arrivent plus à mettre du carburant dans la voiture ou à régler les factures. Son parcours l’a éloigné de la réalité du quotidien. Il possède un regard, un langage, une façon de présider d’une brutalité inouïe à l’égard des Français, notamment les plus modestes.

Il aura accordé peu de considération à la souveraineté de la France, bradée dans des dossiers économiques ou au profit d’intérêts étrangers sur la scène internationale. Que restera- t-il de son double quinquennat ? Pas même la réforme des retraites : en choisissant de se maintenir coûte que coûte au pouvoir, il accepte de torpiller le seul héritage politique qu’il aurait pu revendiquer. Emmanuel Macron n’aime que lui-même, l’image qu’il renvoie. Le peuple français ne l’intéresse pas.

​La France de M. Mélenchon n’existe pas – ou pas encore. C’est une France “remplacée”, déconstruite.

Qui sont les Français ?
La France n’existerait pas sans ceux qui se lèvent tôt, prennent la première rame de métro, leur voiture, pour aller travailler ; sans ceux qui forgent le génie français, nous nourrissent, nous soignent, nous protègent, nous relèvent.

Les Français, ce sont ceux qui ont le cœur qui saigne quand Notre-Dame prend feu, qui pleurent quand la France subit des attaques terroristes. Ceux qui assument ses racines, son identité, son état d’esprit, et un sentiment d’appartenance à plus grand que soi. Que serait la France sans les voix, les visages et les destins de ceux qui l’habitent ?

La France que vous décrivez est-elle la même que celle de Jean-Luc Mélenchon ?
La France de M. Mélenchon n’existe pas – ou pas encore. C’est une France “remplacée”, déconstruite.

Cette France-là progresse, ne serait-ce que démographiquement. En d’autres termes, n’idéalisez-vous pas, dans votre ouvrage, la France de 2025 ?
Je ne crois pas. Ce livre porte d’ailleurs les confidences d’une France qui souffre, travaille et ne s’en sort plus, mais espère encore. Nos résultats électoraux, notre nombre record d’adhérents montrent que parler de la France a encore du sens.

Nous menons un combat contre le temps, et les Français en sont parfaitement conscients. Ils savent que leur pays peut disparaître. La France silencieuse et travailleuse me semble plus vivante que jamais. On l’entend les dimanches soir d’élection, mais on ne l’écoute plus. Elle n’a ni le temps ni l’argent pour bloquer. Car le lundi, elle retourne bosser.

Écouter les Français revient-il à accepter toutes leurs demandes, même quand celles-ci semblent aller à l’encontre de l’intérêt du pays ?
Le bon sens populaire existe. Les Français sont lucides. Il n’y a pas plus sévères contre l’assistanat que les plus modestes. Ceux qui gagnent le Smic et observent, à côté d’eux, des gens abuser totalement du système. Ils sont lucides sur les finances publiques : revenir à la retraite à 60 ans pour tous n’est pas possible aujourd’hui. Ils le savent. Quand j’interroge un ancien ouvrier d’ArcelorMittal, responsable syndical de Force ouvrière, sur l’opportunité d’une suppression de la réforme des retraites, il me répond : « Avec quel argent ? »

​En revanche, ils refusent que ce soient toujours les mêmes qui trinquent. La France du travail des artisans, commerçants, petits chefs d’entreprise qui parfois gagnent moins que leurs salariés, a le sentiment de porter les efforts de tous, tout en étant accablée de normes et de taxes. À l’inverse, ils voient un laxisme d’État dans la gestion des subventions, dotations, dépenses publiques. Ils ont, à juste titre, le sentiment que l’effort repose toujours sur les mêmes.

Ma mère, Atsem, qui a fait partie de ce “petit” personnel de la fonction publique – petit par le salaire, grand par le cœur – me disait : « Il y a trop de fonctionnaires dans les bureaux, pas assez sur le terrain. Trop de bureaucrates, mais pas assez de policiers, de soignants, d’enseignants. » Je partage cette vérité. Une grande partie des solutions aux maux que traverse la France se trouve dans la bouche et le cœur des Français.

Un parti n’est jamais immuable : c’est un outil nécessaire pour porter au pouvoir un projet bâti sur l’état réel du pays. Je ne suis prisonnier d’aucune idéologie, notamment sur le plan économique.

Comment expliquer la passion maladive de la France pour la norme, la réglementation, l’administration ?
Le pays a remis son destin à une haute fonction publique et à une bureaucratie qui sait faire ce qu’elle fait le mieux : suradministrer, alourdir le millefeuille, créer de la norme. La France est immobile parce que le politique se soumet trop souvent à l’administration. L’État doit être remis à sa place, la bureaucratie aussi. Ce livre est un réquisitoire contre la France de Macron, accablée de taxes et d’impôts.

Je propose des solutions radicales mais nécessaires pour simplifier l’appareil d’État : débureaucratiser, supprimer des centaines d’opérateurs et d’agences publiques qui alourdissent le millefeuille territorial (agences régionales de santé, Ademe, etc.), lutter contre l’inflation normative et les surtranspositions européennes qui étouffent nos chefs d’entreprise. On ne remettra pas le pays sur le chemin de la production et de la prospérité sans alléger la bureaucratie.

Faut-il mettre fin aux 35 heures ?
Un indicateur dont on parle peu m’inquiète : la stagnation de la productivité depuis 2017, alors que c’était un point fort de l’économie française. Il n’y a pas assez de gens qui, en quantité, travaillent. Je suis pour une renégociation par branche des 35 heures : sans abolir le principe, mais avec la possibilité de passer, par exemple, à 37 heures payées 37. Nous souhaitons aussi inciter les jeunes à entrer plus tôt sur le marché du travail : il n’est pas normal que le premier emploi significatif soit à 27 ans en France, contre 23 ans en Allemagne.

C’est de la main-d’œuvre en moins pour les entreprises et des cotisations en moins pour financer les retraites. Je défends l’idée, sur le modèle allemand ou le système dual suisse, d’un collège modulaire qui revalorise significativement les filières professionnelles et manuelles, afin d’orienter plus de jeunes vers ces métiers, répondre au manque de productivité et retrouver le goût du travail. C’est à ce prix qu’on réindustrialise un pays.

Vous écrivez : « Quand un camp gouverne trop longtemps, il finit souvent parconfondre l’intérêt de la nation avec celui de sa propre idéologie. » Derrière cette vision pragmatique, faut-il voir l’idée qu’il ne doit pas y avoir de “totem politique” inamovible, même pour le RN ?
Un parti n’est jamais immuable : c’est un outil nécessaire pour porter au pouvoir un projet bâti sur l’état réel du pays et les besoins du peuple. Je ne suis prisonnier d’aucune idéologie, notamment sur le plan économique.

On a loué à tort les engagements pro-business de M. Macron : ce qu’il a donné d’un côté, il l’a repris par des normes qui coûtent 60 milliards par an et 2 % du PIB. Pourquoi continuer de sur-transposer alors que l’économie est asphyxiée ? Parce qu’il est prisonnier d’une idéologie : la décroissance. Nous ne sommes prisonniers ni de la haute administration ni de l’idéologie décroissantiste.

Si l’on vous suit, un idéologue ne peut pas être un bon politique ?
Je pense que cela a ses limites, oui.

​Le service militaire fédère, insuffle du patriotisme, gomme les distinctions sociales, repère les lacunes et les parcours qui s’éloignent. Il a des vertus nécessaires à un retour de l’ordre et de l’autorité.

Le témoignage de Sarah, médecin en soins palliatifs, vous a-t-il conforté dans votre opposition à l’euthanasie ?
Au moment où je suis aux côtés de cette soignante qui se bat pour la vie, le Parlement légifère sur la mort. J’assume un positionnement peut-être minoritaire dans l’opinion : la France s’est construite sur un équilibre – refuser l’acharnement thérapeutique et refuser l’euthanasie. Cette “troisième voie”, c’est le soin palliatif. Or 20 % des départements n’ont pas de structure dédiée.

Le soin palliatif accompagne les plus fragiles et leurs familles. Faire entrer la “zone grise” – qui existe, tout le monde le sait – dans le droit, ce serait l’abandon d’une politique publique de santé. La grandeur d’une civilisation se voit dans la façon d’accompagner la fin de la vie, pas d’accélérer la mort.

Vous évoquez également la réintroduction du service militaire. Est-ce le rôle de l’armée de pallier les déficiences du reste de l’État ?
Sa suppression en 1997 a été une erreur. Le service militaire fédère, insuffle du patriotisme, gomme les distinctions sociales, repère les lacunes et les parcours qui s’éloignent. Il a des vertus nécessaires à un retour de l’ordre et de l’autorité. Je connais l’état de nos armées : cela prendra du temps. Mais je porterai ce projet de société. Cela passe également par la fin de l’ immigration de peuplement, ainsi qu’une révolution de notre approche de l’école et de l’éducation française.

Vous consacrez un chapitre à votre mère, à son parcours professionnel et à sa démarche d’assimilation. Croyez-vous cette assimilation encore possible aujourd’hui ?
Je vois un pays qui perd son identité, des territoires qui ressemblent à tout sauf à la France. Des Français issus de l’immigration assimilés ne reconnaissent plus la France. L’effort d’assimilation, extrêmement exigeant, demandé aux générations arrivées dans les années 1950-1960, n’est plus exigé aujourd’hui. Il n’y a aucune raison d’en dispenser ceux qui arrivent désormais.

Beaucoup de Français issus de l’immigration aiment notre pays et respectent nos valeurs. Mais la France n’a plus vocation à être un pays d’immigration de peuplement. Elle restera ouverte à ceux qui viennent travailler et participer à une communauté de destin. En revanche, ceux qui tentent d’imposer leurs mœurs et leurs lois seront reconduits dans leur pays d’origine.

​J’inscris beaucoup de mes convictions dans un ethos de droite. Faut-il pour autant enfermer dans une logique étriquée un mouvement devenu le premier parti de France, construit dans une logique gaullienne de dépassement des clivages partisans ?

Le RN refuse de se réclamer de la droite, mais pourquoi est-ce surtout la “droite” médiatique et intellectuelle qui vous relaie, voire vous défend, plutôt que la gauche culturelle et universitaire ?
Je ne vois pas tant la “droite culturelle” défendre le RN… Mais la droite intellectuelle et médiatique, en France, a souvent misé sur le mauvais cheval. C’est un peu la boussole qui indique le sud. Il y a pendant longtemps eu dans ces sphères un profond mépris de classe à l’égard de notre mouvement.

Et je tire de mon livre cet enseignement : le niveau de déconnexion entre les Français et leurs élites n’a jamais été aussi haut. Quand on vient d’en bas, avec la confiance et la légitimité d’en bas, on peut parler à la France d’en haut ; quand on vient d’en haut, on ne parle plus à la France d’en bas, compte tenu du gouffre qui s’est creusé.

Vous ne craignez pas de voir le RN devenir à son tour une “France d’en haut”, déconnectée une fois au pouvoir ?
Appartenir à l’élite ne signifie pas nécessairement trahir l’intérêt national. Il faut réaligner l’intérêt du peuple avec les décisions des élites et faire émerger une nouvelle génération de dirigeants mais aussi d’observateurs, soucieux de l’intérêt national et capables de comprendre ce qui se passe réellement dans le pays. La stratégie de Nicolas Sarkozy en 2007 – fédérer classes populaires, classes moyennes et une partie de la bourgeoisie patriote – doit nous permettre de mener notre camp à la victoire en 2027.

Le RN persiste dans sa posture “ni de droite ni de gauche”. Mais une écrasante majorité de vos électeurs se considère comme de droite et souhaite une coalition gouvernementale. Comment expliquez-vous ce décalage ?
J’inscris beaucoup de mes convictions dans un ethos de droite. Faut-il pour autant enfermer dans une logique étriquée un mouvement devenu le premier parti de France, construit dans une logique gaullienne de dépassement des clivages partisans ? Nous pouvons convaincre des orphelins de la droite autant que des déçus du socialisme.

Mais je refuse le faux procès qui nous est parfois fait sur notre prétendu refus de nous ouvrir aux autres. Quand Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale, j’explique le soir même que pour gagner, il faut rassembler. Quel est le premier parti vers lequel Marine Le Pen et moi nous nous tournons ? Les Républicains d’Éric Ciotti, qui a courageusement accepté cette main tendue et cet accord de gouvernement.

Le “rassemblement”, il y en a qui en parlent, et il y en a qui le font vivre. Moi, je le fais vivre.

Vous pourriez, demain, reproduire ce geste avec Bruno Retailleau ?
Ce sera plus difficile, mais pas par notre faute. L’actuel président des Républicains est totalement macronisé. Il a été pendant un an et demi le ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron. Il s’est assis chaque mercredi dans un Conseil des ministres où figurait Élisabeth Borne. Je souhaite convaincre les militants patriotes de LR – parce qu’il y en a encore aux Républicains – de venir travailler à mes côtés. Le parti LR coulera avec le Titanic Macron. Et je n’ai pas envie que des patriotes sincères s’éloignent de ce qui pourrait être, dans quelques mois, une potentielle victoire.

Vous parlez donc aux électeurs, mais jamais aux responsables politiques ?
Pardon, mais à qui devrais-je m’adresser ? Je vous confirme que je n’ai aucune intention de faire une alliance avec Édouard Philippe, Nathalie Loiseau, Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse.

On pensait plutôt à François-Xavier Bellamy ou Laurent Wauquiez, par exemple…
François-Xavier Bellamy, je lui ai proposé d’être troisième sur ma liste aux européennes : il a refusé. Donc c’est à lui qu’il faut poser la question. Quant à Laurent Wauquiez, j’estime avoir trois différences fondamentales avec lui : la sincérité, la sincérité, et encore la sincérité. Je peux même en ajouter une quatrième : la cohérence. Le “rassemblement”, il y en a qui en parlent, et il y en a qui le font vivre. Moi, je le fais vivre.

Sarah Knafo pille l’intégralité de nos travaux parlementaires, pour ensuite se les approprier. Je pensais que le droit de propriété était sacré, à droite…

Êtes-vous favorable à une coalition des droites en cas de nouvelle dissolution ?
On parle beaucoup d’une alliance “à l’italienne” : chacun présente ses candidats au premier tour, puis on forme ensuite une coalition de gouvernement. Pourquoi pas ? Mais combien de candidats Reconquête ! se sont qualifiés au second tour lors des législatives ? Zéro. Avec quels députés suis-je donc censé former une coalition ? Je ne veux pas que des électeurs se retrouvent enfermés dans des impasses démocratiques. Voter pour LR ou pour Reconquête !, quand on est patriote, c’est perdre sa voix. Ces partis ne peuvent pas gagner.

​En revanche, ils peuvent parfois nous faire perdre. Prenez Reconquête ! : ils sont souvent plus agressifs et virulents à l’égard du Rassemblement national qu’à l’égard d’Emmanuel Macron. J’ai du respect pour Éric Zemmour – je l’ai lu, je l’écoutais adolescent -, mais je ne comprends pas sa virulence à notre égard.

Et Sarah Knafo ?
Il y a des convergences idéologiques. Forcément : elle pille l’intégralité de nos travaux parlementaires, pour ensuite se les approprier. Je pensais que le droit de propriété était sacré, à droite…

​Ce que vivent les Français est la conséquence de choix politiques. Si l’on change la politique, leur quotidien change mécaniquement.

Si vous devenez Premier ministre, votre gouvernement comportera-t-il des ministres issus d’autres familles politiques que la vôtre ou celle de l’UDR d’Éric Ciotti ?
Il n’est pas interdit de le penser. Même avec une majorité absolue, je garde l’ambition d’un gouvernement d’union nationale, rassemblant des profils issus de ma formation et d’autres horizons politiques, sur deux seuls critères : la sincérité des convictions et la compétence. Le pays est tellement divisé que pour apaiser, il faut rassembler.

Avez-vous hâte de gouverner ?
Je suis impatient de voir nos idées arriver au pouvoir. Il n’y a pas de fatalité : ce que vivent les Français est la conséquence de choix politiques. Si l’on change la politique, leur quotidien change mécaniquement. Mon devoir est de me préparer chaque jour un peu plus. Celui de nos compatriotes sera, je le sens, très bientôt, de choisir. Le temps presse…

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