Rira bien qui rira le dernier. Tel est, en substance, le petit refrain que les journalistes de Temps Présent avaient en tête ces dernières années en lien avec ce qu’ils aiment appeler « l’affaire Giroud ». Depuis aujourd’hui, ils rient jaune. Ils ont même arrêté de rire. Pour la première fois de sa vénérable histoire, l’émission Temps Présent est définitivement condamnée pour avoir violé son devoir d’objectivité et de véracité dans le reportage qu’elle a consacré en 2015 à Dominique Giroud.
Depuis sa création en 1969, Temps Présent n’avait jamais été condamnée pour avoir fait du mauvais journalisme. Elle aimait d’ailleurs à s’en vanter. Tempi passati. Désormais, il y a une tache sur ce joli parcours. Désormais, il est définitivement établi que Temps Présent a volontairement sali la réputation de Dominique Giroud dans son émission « Affaire Giroud, du vin en eaux troubles » diffusée le 22 janvier 2015.
En 2015 déjà, l’organe officiel de surveillance de la RTS avait considéré que ce reportage n’était pas du journalisme rigoureux, mais une opération ciblée de démontage visant à nuire à Dominique Giroud. Aujourd’hui, on peut affirmer qu’il s’agissait même d’une injure au métier de journaliste.
A l’avenir, dans les couloirs de la SSR, cette affaire portera donc les noms de Pietro Boschetti (journaliste), Philippe Mach (réalisateur) et Jean-Philippe Ceppi (rédacteur en chef), les trois brillants professionnels à l’origine de cet exploit qui vient de les faire entrer dans les annales de la SSR : salir à eux seuls cinquante années de réputation immaculée de Temps Présent.
Pour mémoire, en 2015, l’organe de surveillance de la SSR avait envoyé une véritable volée de bois vert au trio susnommé, le condamnant pour avoir réalisé un reportage «tendancieux qui n’a relevé que des aspects en défaveur de Dominique Giroud et rien à sa décharge», «omettant des informations essentielles pour la compréhension du public», «jetant le discrédit sur Dominique Giroud», «suscitant envers lui un sentiment de mépris», «ne respectant pas les devoirs essentiels de diligence journalistique» et dont «les manquements ont empêché le public de se faire sa propre opinion sur Dominique Giroud». L’organe de surveillance avait conclu que Temps Présent, en «livrant un réquisitoire jugeant Dominique Giroud moralement, personnellement et professionnellement, et de manière négative», «n’a pas respecté le principe de la présentation fidèle des événements» et «a donc violé» la loi.
Bornée et incorrigible, la SSR avait porté l’affaire (dorénavant joyeusement connue sous le nom « d’affaire Boschetti, Ceppi et Mach ») devant le Tribunal fédéral. Las. En 2018, notre Haute cour confirmait la condamnation infligée en 2016. La crème de la crème du journalisme suisse se faisait à nouveau sévèrement tancer pour avoir produit un reportage «tendancieux» qui n’a pas «présenté de manière complète et fidèle» les faits, «éludant des éléments essentiels pour la compréhension du public» et «passant sous silence des éléments de nature à aboutir à une relativisation de certains faits».
Le reportage était critiqué pour avoir «présenté de manière récurrente Dominique Giroud comme un être sans scrupules» et pour avoir «laissé entendre qu’il avait bénéficié d’un traitement avantageux» de la part de la Commission fédérale des vins, ce qui est entièrement faux. Le Tribunal fédéral considérait également qu’en «évoquant les convictions de Dominique Giroud sur l’avortement et l’homosexualité, la RTS a donné au public une image d’emblée négative de l’intéressé, de manière gratuite et sans prendre la peine de préciser qu’il n’avait plus fait état publiquement de ses convictions sur ces sujets depuis des années.»
Les juges fédéraux reprochaient enfin aux journalistes de la RTS d’avoir utilisé les convictions religieuses de Dominique Giroud comme «prétexte» pour s’«ériger en juge moral, jetant ainsi le discrédit sur sa personne». Ce «procédé» était très sèchement qualifié par la plus haute instance judiciaire du pays de «gratuit» et «inadmissible venant d’un service public.»
Incapable de reconnaître leurs erreurs, les vilains petits canards de Temps Présent ont alors tenté le tout pour le tout : la Cour européenne des droits de l’homme. Ils en étaient sûrs. Ils en étaient persuadés. Ils allaient être lavés de leurs fautes par les juges de Strasbourg. La décision est tombée aujourd’hui. Leur recours, mal fondé, n’est pas même recevable.
La victoire de Dominique Giroud contre Temps Présent est donc définitive.
Le meilleur pour la fin. En violation crasse de ses devoirs d’information, la SSR a toujours refusé de publier sur ses canaux les défaites encaissées devant les tribunaux. Ainsi, le grand public n’en a rien su. On savait que les journalistes sont incapables de reconnaître leurs erreurs ; ceux de la RTS en avaient une fois de plus donné la preuve.
Hier pourtant, branlebas de combat : les journalistes de la RTS se sont agités pour savoir qui, dans le camp de Dominique Giroud, pourrait réagir à la décision de la CEDH. « Nous ne connaissons pas le verdict, mais nous allons couvrir l’événement. » Il était même prévu d’y consacrer un sujet au 19:30.
Vous connaissez la suite – elle est sans surprise puisque la SSR a perdu. Décision a été prise de ne rien faire. Rien au 19 :30, rien à la radio. Juste un entrefilet sur le site Internet. La mauvaise foi est une maladie incurable.
Je voudrais remercier mon avocat Yannis Sakkas pour son engagement de toujours à faire valoir le droit au-dessus des préjugés. Et mon ancien porte-parole Marc Comina, qui, ayant le premier reconnu les errances journalistiques de l’équipe de Temps Présent, avait osé les dénoncer. A eux aussi, la CEDH donne aujourd’hui définitivement raison.
C’est le problème des profits tirés de la redevance qui attirent les gens le plus malsains et qui tout en s’enrichissant avec des mensonges, ne craignent pas en plus de feindre d’être contre les gens présumés arbitrairement riches, démontrant ainsi faire partie des clans des adorateurs de l’ex-Urss. Ce sont les mêmes tartuffes du style de LFI, qui soutiennent cette Europe toujours plus soviétique, dont ils ressassent aussi mensongèrement tous les avantages pour la Suisse d’y adhérer. Comment ne pas pouvoir penser qu’ils touchent aussi de ce côté là, puisque la propagande pour l’Europe est payée payée d’avance par les futurs factures de la débâcle européenne qui permettra de soumettre la Suisse à des hausse de TVA etc.. Jusqu’à 27% comme pour la Hongrie ? En plus, toutes ces co-production gavées de propagandes insidieuses, pour la planète, pour le climat, pour les éoliennes, les panneaux solaires, les voitures électrique, qui en plus utilisent en douce le matériel payé par les contribuables, ce qui devrait leur permettre de s’arroger des profits distribués comme par hasard, outre-frontières.
N’est pas aussi une maladie soviétique de toutes nos grandes entreprises étatiques ou para-étatiques voir comme les coopératives migros qui vont faire des profits dans le casino immobilier en Autriche. Mais que se serait-il passé s’ils avaient gagné ? Et quand ils se font avoir ils mettent en péril le pactole des coopérateurs et la sécurité alimentaire de l’approvisionnement de la Suisse. Or ils sont toujours là et ils plastronnent pour nous cacher certaines réalités. Mais personne de mis à l’ombre. Et Swisscom, c’est kif-kif ? En rachetant des sociétés en perte de vitesse comme en Italie, là non plus n’y aurait-il pas des tours de passe-passe à commissions, alors que ces gigantesques sommes auraient permis de baisser des tarifs plus qu’abusifs et surtout d’imposer la fin du roaming un avantage bénéficiant pourtant aux européens? Curieux tout autant, quand la Poste suisse et ses autocars, va s’aventurer en Europe, elles finit par liquider ses actifs au profit de qui ? Des camarades soviétiques de France ? Comme c’est curieux que plusieurs années plus tard, Macron ministre de Hollande avait quasiment prévu de préparer la Révolution en France en imposant la création de sociétés d’autocars, dont plusieurs ont depuis fait faillite. Pourquoi ? Parce qu’il avait-il été impressionné par Georges Marchais qui quadrillait toute la France avec des autocars, pour aller cueillir ses trop rares communistes dans les coins le plus reculés de France afin d’étoffer ses manifestations et d’entuber les électeurs. Voilà peut-être bien un très sérieux lien qui relie les objectifs réels de Macron en connivences avec Mélenchon. Donc la droite dans cette imposture n’était encore que du bidon qui, actuellement met en graves périls les Français et même les Suisses par la même occasion puisque tout le monde entier afflue pour s’y faire soigner à l’oeil dents comprises comme en Europe et comme toujours à charge de nos primes explosives devenant ainsi un esclavagisme fiscal bien mal déguisé.
”Ces décisions reconnaissent que la Radio Télévision Suisse (RTS) a violé son devoir d’impartialité, d’objectivité et de véracité dans le cadre de l’émission Temps Présent diffusée le 22 janvier 2015, consacrée à M. Dominique Giroud.”
La RTS est une machine de diffusion de l’information frelatée, tout comme le vin de M. Giroud d’ailleurs !
On observe que le processus de falsifier l’information, dont la population est tellement friande, est une opération voulue, structurée et dirigée !
”Rien au 19H30, rien à la radio. Juste un entrefilet sur le site Internet. La mauvaise foi est une maladie incurable.”
La profession se sert les coudes mais l’information, la vraie, circulera toujours !
C’est pas brillant tout ça ! Une redevance à 20 Frs (vingt pas 200 !) par an est largement suffisante !