Blocher. Magdalena Martullo-Blocher : ” Et si la Suisse signait, en pleine conscience, des traités qu’elle sait désavantageux ?

Olive Pastis

tsoSreponde47i 74i00t0g37c t44r0H72:095mfhlmà7,i80451410ht1m ·

Et si la Suisse signait, en pleine conscience, des traités qu’elle sait désavantageux ? C’est l’accusation sans détour de Magdalena Martullo-Blocher : derrière les discours rassurants, nos dirigeants manquent de courage pour dire non à Bruxelles. Ils misent sur des astuces “créatives” pour contourner des règles qu’ils n’osent pas refuser. Mais l’UE, elle, ne laissera aucune échappatoire. À lire absolument pour comprendre ce qui se joue vraiment dans les coulisses des nouveaux accords Suisse-UE.

Suisse-UE : Ces traités sont toxiques — et ils le savent.

Dans la dernière partie de son entretien avec la Neue Zürcher Zeitung, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC) expose avec une clarté redoutable l’absurdité des arguments avancés en faveur des nouveaux traités Suisse-UE.

« Ceux qui défendent ces textes savent qu’ils sont nuls, mais n’ont pas le courage de dire non. »

Certains politiciens osent suggérer qu’il suffirait d’appliquer les règles européennes “de manière créative”, comme le feraient d’autres États membres. Une stratégie cynique, selon Martullo-Blocher :

– Car les États membres sont déjà submergés par les réglementations de Bruxelles.

– Et parce que la Suisse, elle, serait immédiatement sanctionnée au moindre écart. Aucune illusion à se faire : la marge de manœuvre n’existerait pas.

Elle met en garde contre une acceptation sous contrainte, suivie d’une pluie de concessions futures.

« Une fois les traités signés, l’UE aura même le droit explicite d’exiger plus. »

En toile de fond, l’instabilité géopolitique : droits de douane avec les États-Unis, tactiques imprévisibles, incertitudes mondiales… Pourtant, c’est l’Union européenne qui, selon elle, viole déjà ses engagements, discrimine la Suisse, et agit de manière coercitive.

« Ces accords sont mauvais. Et si nous les rejetons, les traités existants continueront de s’appliquer. Mais il faudra résister à la pression. »

Cette interview met en lumière un choix fondamental : la soumission progressive à Bruxelles ou la souveraineté assumée face aux pressions extérieures.

Ensemble, affirmons notre souveraineté sans compromis

Rejoignez @souverainetesuisse – liberté, responsabilité et démocratie directe.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.