Compiègne (60): un migrant tunisien qui ne pouvait pas “coucher avec sa nièce” restée au pays, agresse sexuellement une femme et menace de viol une adolescente et sa mère

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Compiègne. Trois ans ferme après l’agression sexuelle d’une jeune majeure et des menaces de viol sur une mineure et sa mère

A Compiègne, un Tunisien en situation irrégulière a agressé sexuellement une jeune majeure, avant de menacer de viol une mineure de 17 ans.

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«Vous avez un prédateur opportuniste, estime le procureur. Ce soir-là, il a erré en ciblant des jeunes filles…» Dans la nuit du 31 mai au 1er juin à Compiègne, Jilani Zetrini, 29 ans, a d’abord agressé sexuellement une jeune femme majeure, avant de menacer de viol une autre femme, pas encore majeure. Les deux faits se sont produits à moins d’un kilomètre. Auparavant, ce ressortissant tunisien, en France depuis 2021, mais en situation irrégulière, a dégradé une porte d’entrée d’immeuble.

Cette jour-là, Jilani Zetrini, qui dit habiter chez son frère à Saint-Quentin, est venu à Compiègne pour «chercher du travail». Comme il ne connaît pas la ville, il s’est retrouvé à errer dans le quartier de la Victoire, à la recherche d’un bus hypothétique qui aurait pu le ramener chez lui.

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A 1h du matin, une mineure de 17 ans rentre chez elle, à quelques centaines de mètres. Elle accélère le pas en voyant un individu marcher dans sa direction. «Petite fille, viens là, viens là…», lui dit-il. Avant de clarifier ses intentions : «Je vais te violer, grosse pute, grosse salope..» La mineure de 17 ans appelle sa mère, qui descend de son appartement en pyjama. «Toi aussi, je vais te violer», lui dit calmement l’agresseur, en s’allumant une cigarette.

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En revanche, il ne reconnaît pas les faits de menaces de viol envers la mineure et sa mère. «J’ai peut-être demandé de coucher avec ma nièce, mais elle est au pays», a-t-il précisé en garde à vue. A l’audience, il répète qu’il est malade. «Je ne reconnais pas la deuxième agression, puisque je leur ai rien fait. Je marchais derrière elle, et je voulais lui demander où je pouvais dormir…»

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«Il a dit “qu’il y ait ta mère ou pas, je vais te violer”»

La mère de la mineure prend la parole. «Ma fille m’appelle à 1h19 et j’entends un cri de terreur, raconte-t-elle. C’était tout près de chez nous, il y avait un individu relativement détendu, avec une bouteille d’eau… J’ai isolé ma fille. Il a dit “qu’il y ait ta mère ou pas, je vais te violer et t’enculer”. Je lui ai parlé arabe, pour tenter de le calmer et il a répondu “je vais vous baiser toutes les deux en même temps”. Après, il a sorti une cigarette, tout en ayant des propos extrêmement vulgaires.»

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L’article dans son intégralité sur Oise Hebdo

 

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