Sur France Info, Antoine Léaument, député LFI, a révélé ce que Météo France, les climatologues et même le Soleil ignoraient : le responsable de la canicule n’est pas un anticyclone persistant, mais… le capitalisme. Selon lui, ce système économique « épuise nos sols, rend l’air irrespirable et épuise les températures ». Sur X, le député persiste : « Macron ne combat pas le capitalisme, il l’encourage. Or pour faire face aux incendies, il faut du collectif, de l’État, de la planification… » Bref, si on suit la logique, pour éviter les feux de forêt, il faudrait recréer l’économie soviétique.
Rappelons pourtant un point élémentaire : le capitalisme repose sur la propriété privée des moyens de production et le mécanisme des prix, qui incitent à préserver les ressources. Le prix d’un bien reflète sa rareté : plus il est précieux, plus son prix sera élevé, et plus on a intérêt à en faire un usage raisonné. À l’inverse, dans un système communiste, les prix sont fixés arbitrairement par une autorité centralisée et ne reflètent donc pas cette information essentielle pour les agents économiques. C’est pour cette raison qu’historiquement, les plus grands désastres environnementaux ont été causés par des politiques fondées sur la planification centralisée. La mer d’Aral par exemple, entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, était auparavant le quatrième plus grand lac au monde et a été asséchée à 90 % par les projets d’irrigation soviétiques pour produire du coton à perte. De la même manière, le lac Baïkal, en Russie, est un autre symbole de l’échec de la planification, pollué par un combinat construit par l’État communiste qui consommait des millions de litres d’eau chaque jour et rejetait massivement des déchets industriels.
Contrairement à ce qu’affirme M. Léaument, le marché libre est une bien meilleure boussole que l’État et sa bureaucratie pour préserver l’environnement : il existe une corrélation assez nette entre respect des droits de propriété et performance environnementale. Les pays les plus propres (Danemark, Suisse, Suède, etc.) sont aussi ceux qui obtiennent les meilleurs scores en matière de liberté économique. Le capitalisme n’est évidemment pas parfait – aucun système humain ne l’est – mais c’est celui qui a permis l’essor des technologies bas carbone, grâce à l’innovation motivée par l’investissement privé et la concurrence.
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