Jean-Michel Aulas, figure lyonnaise, n’est pas encore officiellement candidat à la mairie de Lyon. Mais la ville assiste bien aux premiers affrontements entre l’ancien président de l’OL et les actuels élus écologistes de la ville. Un post X de « JMA », dans lequel il parle de « vrais Lyonnais », a mis le feu aux poudres, comme le relaie Libération.
« Les vrais Lyonnais ont honte de ce qui se passe : mais c’est vrai il faut être lyonnais (de naissance, de travail, de cœur) pour comprendre », a-t-il écrit sur le réseau social, critiquant le bilan du mandat du maire Grégory Doucet. « Cette expression de « vrais » Lyonnais interpelle lorsqu’on sait que cette rhétorique est utilisée par l’extrême droite pour faire un tri entre les Français », a rétorqué Rémi Zinck, maire du IVe arrondissement.
Le vice-président de la Métropole, lui aussi écologiste, a surenchéri : « Quand on commence à parler de vrais Lyonnais, on en arrive rapidement à parler de vrais Français ou de vrais Allemands. Décidément, Jean-Michel Aulas ratisse très très large à droite ».
« Des étiquettes hors-sol, agitées pour esquiver la réalité »
Réponse de l’ancien président de l’OL : « Comparer mon attachement aux Lyonnais à une dérive nazie, faire l’amalgame entre l’amour d’une ville et les heures les plus sombres de notre histoire, c’est franchir une ligne rouge ». Lequel a ensuite demandé à Grégory Doucet et Bruno Bernard, le président de la métropole, de réagir. Sans réponse.
« Se taire n’est plus seulement approuver, c’est applaudir, a-t-il encore appuyé. Ils compensent leur faillite locale en jetant des anathèmes à tout-va : macronisme, trumpisme, extrême droite, nazisme même… Des étiquettes hors-sol, agitées pour esquiver la réalité de leurs échecs, et discréditer ceux qui leur résistent démocratiquement. »
L’article « Dérive nazie » : la guerre est déclarée entre Jean-Michel Aulas et les écologistes pour la mairie de Lyon est apparu en premier sur Valeurs actuelles.
Extrait de: Source et auteur

Et vous, qu'en pensez vous ?