🇨🇠La Suisse trahie de l’intérieur : il est temps de regarder le Conseil fédéral en face
23 juillet 2025
Par-delà les menaces extérieures, une vérité dérangeante s’impose peu à peu à qui observe lucidement l’évolution politique de notre pays : la souveraineté suisse ne s’effrite pas tant sous la pression de Bruxelles que sous l’effet des renoncements successifs de notre propre Conseil fédéral.
Alors que la démocratie directe, la neutralité armée et la subsidiarité faisaient jadis la fierté helvétique, une lente mais profonde dénaturation institutionnelle est en cours. Ce ne sont plus les électeurs suisses qui orientent le destin national, mais une élite technocratique hors sol, mue par l’obsession de rester « alignée » sur les grandes structures internationales, même au prix d’une trahison du pacte fondateur.
- La souveraineté législative bradée : l’exemple de l’accord-cadre
L’accord-cadre institutionnel négocié avec l’Union européenne entre 2014 et 2021 illustre cette dérive de manière frappante.
Ce projet visait à soumettre le droit suisse aux évolutions du droit européen, sans contrepartie démocratique. La reprise automatique de directives, la limitation du rôle des votations, la soumission à la CJUE comme arbitre suprême… Tout cela s’est discuté sans consultation du peuple, ni même des cantons.
Il a fallu une résistance civile et politique massive pour forcer l’abandon de cet accord. Mais le Conseil fédéral n’a jamais exprimé de regret. Pire : les discussions reprennent discrètement sous d’autres noms, par d’autres voies.
- L’abandon de la neutralité : une fracture historique
La décision de reprendre, dès 2022, les sanctions économiques de l’UE contre la Russie constitue une rupture historique : jamais la Suisse n’avait pris parti dans un conflit international de cette manière.
Cette soumission à la ligne euro-atlantique a fait perdre à notre pays son rôle de médiateur crédible, au point de n’être même plus convié à des négociations de paix. L’image de la Suisse neutre, respectée et utile sur la scène internationale, est en ruine — et cela, par la décision unilatérale de sept personnes.
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III. Le secret bancaire et la souveraineté fiscale : capitulation en chaîne
Sous la pression de l’OCDE, du GAFI et de Bruxelles, la Suisse a détruit elle-même son modèle bancaire, en supprimant le secret bancaire, en acceptant l’échange automatique d’informations, et en multipliant les concessions fiscales.
Le Conseil fédéral a justifié ces renoncements par une volonté de “normalisation” — sans jamais mesurer le prix humain, économique, et identitaire de ces abandons.
Aujourd’hui, des milliers d’entreprises et de capitaux quittent la Suisse. Et personne n’a jamais demandé au peuple s’il voulait sacrifier son avantage compétitif pour plaire à Paris ou à Berlin.
- Numérisation monétaire et contrôle social : vers un avenir orwellien ?
Dans l’ombre, le Conseil fédéral et la BNS étudient la mise en place d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Officiellement destinée à “moderniser le système de paiement”, elle ouvrirait la voie à un contrôle total des transactions, à l’extinction du cash, et donc à une perte majeure de liberté individuelle.
Là encore, aucun débat national. Aucune votation. Le peuple est spectateur d’une bascule civilisationnelle.
- Une gouvernance déconnectée, une démocratie affaiblie
Dans tous ces domaines — fiscalité, droit, diplomatie, finance, environnement — une constante se dégage :
- Le Conseil fédéral agit comme gestionnaire de la conformité internationale.
- La volonté populaire est ignorée, contournée ou déformée.
La gouvernance suisse se bureaucratise. La démocratie directe devient décorative. Et pendant ce temps, les élites s’alignent sur des modèles qui ne sont ni les nôtres, ni ceux de notre histoire.
Il est temps de tirer la sonnette d’alarme.
La Suisse ne réussit pas malgré sa différence : elle réussit parce qu’elle est différente.
Elle n’a pas besoin de se soumettre pour exister. Elle doit au contraire retrouver la fierté de son modèle : décentralisé, neutre, indépendant, libre.
Nous appelons Ă :
- Une réaffirmation claire de la souveraineté suisse, dans la Constitution comme dans les actes.
- Le renforcement du référendum obligatoire pour toute cession de compétences à des organisations internationales.
- Une réforme du Conseil fédéral pour restaurer le lien entre gouvernants et gouvernés.
- Une vigilance citoyenne accrue face aux projets d’alignement systématique.
La Suisse ne doit pas être dirigée par ceux qui ont honte de ce qu’elle est.
Elle doit être gouvernée par ceux qui l’aiment, la comprennent et osent la défendre.
Contact : [email protected]
Source: Souveraineté Suisse http://www.souverainete-suisse.ch/
Ludovic Malot, 23.07.2025

Sans oublier l’effroyable mise sous tutelle de l’OMS, dirigĂ©e par le terroriste marxiste Ă©thiopien Gebhreyesus !
DorĂ©navant, il suffit que ce dernier dĂ©cide qu’il y a une pandĂ©mie et les suisses devront obĂ©ir Ă toutes ses dĂ©cisions, aussi folles soient-elles : fermetures des commerces, confinements, pass sanitaires, injections expĂ©rimentales obligatoires (appelĂ©es “vaccins”), etc..
Une trahison totale du peuple suisse par le Conseil Fédéral ! (Qui mériterait une révolution !)