Autrement dit : pour un texte qui engagerait durablement notre souveraineté, les cantons sont mis à l’écart.
Pourquoi écarter les cantons ?
La réponse est simple. Parce qu’une majorité de cantons — et notamment les cantons ruraux et alpins — sont plus attachés à la souveraineté, à la neutralité et à l’indépendance de notre pays que les élites politiques qui négocient à Bruxelles.
Or, craindre ce que les cantons pourraient dire, c’est déjà admettre que le projet ne convainc pas. Et vouloir contourner la double majorité en invoquant des postures juridiques et en méprisant la souveraineté cantonale, c’est faire le choix du passage en force plutôt que celui de l’explication démocratique.
La double majorité n’est pas une option, c’est une exigence démocratique
Quand il s’agit de réviser la Constitution ou de signer un accord d’importance majeure, la double majorité protège l’équilibre fédéral. Berne nous dit que ce futur accord n’exige pas de changement formel de la Constitution. Mais si l’accord prévoit l’adoption dynamique du droit européen, un rôle pour la Cour de justice de l’UE, ou l’alignement automatique sur certaines normes, alors la nature de notre démocratie change.
Et cela, seuls le peuple et les cantons réunis peuvent l’accepter — ou le refuser.
Il ne peut y avoir d’accord sans confiance, ni de confiance sans transparence
Le débat à venir sur nos relations avec l’UE mérite mieux que des raccourcis procéduraux. Il mérite un débat public clair, loyal, respectueux de notre tradition démocratique. En particulier quand le premier article de la Constitution fédérale définit que « le peuple et les cantons » composent la Confédération suisse.
Pour ma part, quand le premier article de notre Constitution est bafoué, le débat est déjà clos. La Suisse s’est construite sur la confiance dans ses citoyens. C’est cette confiance qui a fait la force de notre démocratie directe, de notre fédéralisme, de notre stabilité.
Vouloir éviter le vote des cantons, c’est affaiblir ce socle. Le respecter, c’est le consolider.
Extrait de: Source et auteur

On efface les Cantons comme on efface l’information sur la plainte pour escroquerie contre ce curieux bonhomme du WEF Klaus Schwab auquel on doit vraisemblablement devoir toutes les attaques organisées contre la neutralité Suisse, mais aussi le noyautage médiatique, parce qu’ils sont peu curieux sur cette affaire. Plus d’un demi-siècle. C’est le temps qu’a passé Klaus Schwab à la tête du Forum économique mondial. Pour une mission aussi complexe que simple à formuler: «rendre le monde meilleur» Voilà encore une arnaque qui n’a pas transpiré “les bonnes consciences” faisant partie de la caste des intouchables. On attend que Donald Trump donne un coup de pied dans cette fourmilière d’imposteurs professionnels. https://www.letemps.ch/economie/klaus-schwab-et-l-esprit-de-davos-la-fin-d-un-mytheschwab
Notre Démocratie est en jeu !
Il serait très regrettable de passer outre de cette double majorité : Peuple et cantons !
Le CF ne sont plus qu’une brochette de 7 TRAITRES que nous payons grassement et jusqu’à la mort “pour nous représenter”…
Ils ne méritent que la destitution…in corpore!