Volodymyr Zelensky, l'homme à qui beaucoup promettent
Volodymyr Zelensky aura vraiment fait tout ce qu’il pouvait pour convaincre l’Occident de venir en aide à son pays. Malheureusement, il arrive du monde du spectacle et n’a pas encore intégré tous les codes même s’il apprend à grande vitesse. Il lui manque le sens du mot promesse lorsque ce vocable est prononcé par une personnalité politique. Ainsi pense-t-il pouvoir compter sur le soutien des Macron, Starmer et autres Von der Leyen mais il leur sert simplement de faire-valoir. Ça fait toujours bien devant les caméras d’accorder une bonne poignée de main franche et virile au président ukrainien, une accolade martiale sur l’air « tu peux compter sur nous » mais ses amis n’ont rien de ce qu’il faut pour tenir leurs engagements.
Le programme d’armement est certes ambitieux, 800 milliards pour constituer une véritable défense européenne. S’étant découvert une vocation de despote, la présidente de la Commission européenne se verrait bien en chef de guerre terrassant Vladimir Poutine. Il faut juste trouver l’argent. Un vaste emprunt européen devrait faire l’affaire, quand on aime, on ne compte pas. Autre obstacle à surmonter, les capacités industrielles très en dessous de ce qu’il faut pour répondre à cette nouvelle et urgente demande. On ne construit pas une usine du jour au lendemain. La défense de l’Ukraine obligera l’Europe désormais seule à puiser dans ses ultimes ressources déjà bien entamées depuis le début de la guerre. Il n’y a pas de miracle à attendre même si les dirigeants européens font tout pour convaincre Volodymyr Zelensky du contraire.
Pendant ce temps, en Suisse, le Parlement soutient un rapprochement avec nos voisins en matière de défense. On parle d’interopérabilité, d’achats de matériel conjoints, d’échange de renseignements. Rien de bien nouveau, Viola Amherd manœuvre dans ce sens depuis longtemps, trop longtemps. Elle agit sur deux axes, affaiblissement de l’armée, rapprochement avec l’OTAN, le premier justifiant le second. Dès lors que la Suisse n’est plus en mesure d’assurer sa défense, elle doit charger quelqu’un d’autre de le faire. Pour l’OTAN, ce n’est pas encore gagné mais la ruine de notre armée est largement actée. L’homme qui lui succédera aura bien du pain sur la planche. Il devra retrouver les capacités nécessaires à assurer la défense autonome de notre pays. Faire confiance à l’Union européenne est suicidaire, nous l’avons vu lors de la crise Covid, lorsque les pays membres détournaient à leur profit le matériel sanitaire qui nous était destiné.
On ne confie pas la sécurité de la Suisse à des pays qui n'arrivent pas à l'assurer sur leur propre territoire.
Yvan Perrin, 07.03.2025
“Faire confiance à l’Union européenne est suicidaire” Exact ! d’autant plus que l’Europe se suicide. Elle y court à toute allure avec une immigration massive extra-européenne imposée par Bruxelles. Imaginez l’Europe dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans…. “Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux venus et leur très nombreuse progéniture….ou quitter le pays” suivant récit controversé “les corps indécents”. Alors bientôt, ramadan obligatoire pour tous, apartheid dans les piscines et les écoles, voile imposée, abaya, viande halal etc. ?