Yvan Perrin
Le crime importé a encore tué
Hier soir, un fou d’Allah syrien s’en prenait à un visiteur du Mémorial de la Shoah à Berlin au moyen d’une arme blanche. La victime a été grièvement blessée. Dans le même temps, les autorités allemandes arrêtaient un ressortissant tchétchène occupé à préparer un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin toujours. Ce soir, c’est à Mulhouse qu’un djihadiste a tué. L’auteur, un Algérien placé sous obligation de quitter le territoire français se trouvait sous contrôle judiciaire avec assignation à résidence tout en étant inscrit au FSPRT, le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.
En pareil cas, il était difficile de parler d’un malade sans lien avec l’Islam, ce qui a contrait le président Macron à admettre qu’il s’agit d’un acte de terrorisme à caractère islamiste. Pendant ce temps, en Suisse, notre ministre de la Sécurité, le socialiste Beat Jans nous invite à ne pas succomber aux solutions simplistes genre contrôles aux frontières. L’homme estime qu’il ne s’agit que de promesses vides, susceptibles de saper la confiance dans la politique et la démocratie.
Non, Monsieur le conseiller fédéral ! Ce qui sape la confiance dans la politique et la démocratie, c’est le fait que vous n’agissiez pas contre le crime, que vous vous contentiez de parler d’un sentiment d’insécurité à l’heure où le crime vagabond sévit de manière de plus en plus violente. Ce qui sape la confiance dans la politique et la démocratie, c’est votre inaction face aux pays qui refusent le retour forcé de leurs ressortissants criminels.
Ce qui sape la confiance dans la politique et la démocratie, c’est vous !
Et vous, qu'en pensez vous ?