REVUE DE PRESSE. Jeudi, Kash Patel a été confirmé de justesse à la tête du FBI. Alors que ce farouche partisan de Donald Trump fait craindre une refonte de l’agence, la presse rappelle que le FBI est déjà très loin d’être acquis au camp de l’opposition démocrate
Jeudi, Kash Patel a été confirmé à la tête du FBI, de ses 37 000 employés et son budget de 11 milliards de dollars. Par 51 voix contre 49, et deux défections républicaines, le Sénat a décidé de confier à ce soutien farouche partisan de Donald Trump la lourde de tâche de «protéger le pays du terrorisme, des criminels dangereux et de la corruption politique, ainsi que des menaces posées par ses rivaux mondiaux comme la Chine et la Russie», souligne le New York Times. Dans le camp de l’opposition démocrate, le verdict fait hurler. «Comme pour plusieurs des candidats de Trump, Patel n’est pas seulement incompétent pour ce poste – son bilan devrait être disqualifiant», tranche Rolling Stone.
L’homme de 44 ans, natif de New York et fils d’immigré indien, a travaillé à divers postes à responsabilité dans la première administration Trump, mais n’a aucune expérience dans le domaine du renseignement. Actuellement, il est membre du conseil d’administration de Trump Media and Technology Group, qui possède Truth Social. Entre autres faits d’armes, Kash Patel s’est démarqué pour son soutien à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon, pour avoir vendu des comprimés à base de thé vert et de vitamine D censés lutter contre le Covid-19 et écrit trois bandes dessinées sur le «roi Donald» où il «apparaît sous les traits d’un mage défendant ce dernier contre trois méchants, Hillary Queenton, Sleepy Joe et Comma-la-la-la», rappelait [Le Monde](https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/31/aux-etats-unis-les-candidats-controverses-de-donald-trump-pour-le-fbi-et-le-renseignement-sous-la-loupe-du-senat65250443210.html) fin janvier.
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