Relations Suisse – UE : des Bilatérales qui n’en sont pas

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Vous ne rêvez pas ! Au jour des annonces en grandes pompes de l’aboutissement de l’accord avec l’UE, le Conseil fédéral n’avait pas même pris connaissance du contenu desdits accords.

Les europhiles vont plus loin, en affirmant d’emblée que cet accord est un « traité de stabilisation » ou qu’il s’agit des « Bilatérales III ». Cette dénomination trompeuse et même mensongère est pour le moins inquiétante ; en effet, l’accord dont il est question n’est ni plus ni moins qu’un traité de soumission, un accord colonial qui fera de la Suisse un vassal docile de l’UE où le peuple n’aura plus son mot à dire, sous peine de « mesures de compensations » (comprenez : de sanctions). Je n’invente rien, c’est bien ce qui est prévu dans ce traité appelé de façon mensongère « Bilatérales III » par ses partisans.

Ce traité de soumission signe en réalité la fin de la voie Bilatérale, jusqu’ici tant vantée. Si cet accord est approuvé, la Suisse devra reprendre automatiquement des dizaines de lois de l’UE et adapter des dizaines d’autres conformément à la bureaucratie excessive et étouffante de l’UE ; pire, en cas de litige, un « tribunal arbitral » devra trancher, or ce tribunal sera un tribunal européen composé de juges étrangers. L’UE pourra imposer des « mesures de compensation » – donc des sanctions – à la Suisse si cette dernière prend des décisions – par exemple par votation populaire – contraires aux intérêts prépondérants de l’Europe. L’inverse ne sera en revanche pas possible ! Comment peut-on parler de « Bilatérales III » en parlant d’un traité qui prévoit que l’une des parties puisse prendre des sanctions punitives contre l’autre, de surcroît sans réciprocité ?

Cerise sur le gâteau… nous devrons payer pour cela ! La Suisse devra payer des millions de francs chaque année pour son asservissement. Ces montants qualifiés de « contributions à la cohésion » ou autres termes enjolivés ne sont ni plus ni moins qu’un tribut versé à l’UE coloniale qui sera alors seule maître à bord, muselant le peuple par la menace de rétorsions financières et privant les cantons de l’essentiel de leur souveraineté.

La lutte que nous engageons aujourd’hui contre ce traité colonial de l’UE est l’une des plus importantes que nous avons eu à mener depuis fort longtemps, car il en va de l’existence même de la Suisse libre et indépendante. La lutte commence par le combat des mots : ne laissons pas les europhiles normaliser l’utilisation de termes trompeurs et mensongers tels que « Bilatérales III » ou autres. Il faut appeler un chat « un chat » ! Mobilisons-nous massivement contre ce traité colonial !

 

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