Quand Operation Libero rate sa cible
La nouvelle n’a pas fait grand bruit et pour cause. Les promoteurs de l’initiative « Europe » ont mis un terme à la récolte de signatures. L’idée était d’ancrer nos relations avec l'Union européenne dans la Constitution. C’eût été le Graal, l’Union européenne nommément citée dans notre charte fondamentale. Il n’en sera rien. Attention, ce n’est pas parce que les europhoriques sont loin d’avoir atteint les 100'000 paraphes qu’ils abandonnent. Non, non, c’est parce que le Conseil fédéral a atteint les buts souhaités avec l’accord-cadre.
Operation Libero, les Vert-e-s, l'Union des étudiant-e-s de Suisse, le Mouvement européen Suisse et les autres veulent nous faire accroire qu’ils sont satisfaits de ce que Bruxelles prétend nous enfiler, allons donc ! Les laquais de Bruxelles visaient l’exact inverse, appuyer par un texte ayant récolté les signatures nécessaires en un temps record les efforts politiques visant à faire de la Suisse un baillage commun de l’Union européenne.
L’échec des Bruxellois montre clairement que l’attrait de l’Union est en déclin rapide. Cela ne fait pas les affaires des promoteurs de l’accord-cadre qui font de leur mieux pour rendre la dictature européenne un tant soit peu sexy. Centre et PLR vont devoir redoubler d'efforts pour transformer les Suisses en sujets d'Ursula von der Leyen.
C’est par contre un signe fort encourageant pour les défenseurs de la liberté, de l’indépendance, de la neutralité, de nos droits démocratiques. On ne trouve plus en Suisse assez de monde pour faire aboutir une initiative pro-européenne. Cela doit doper le combat que nous menons pour rester libres sur notre terre.
Ceux qui auraient voulu savoir combien de signatures ont été récoltées depuis le lancement du texte en avril 2024 resteront sur leur faim, les résultats intermédiaires et donc définitifs ne seront pas communiqués. C’est Sanija Ameti, coprésidente d’Operation Libero qui le fait savoir. Oui, celle qui pratique le tir sur Images saintes.
Yvan Perrin. 06.02.2025
Le danger qui plane sur la Suisse ne s’est malheureusement pas estompé. Il est là, attentif et toujours prêt à saisir l’occasion de profiter de la moindre faille, n’hésitant pas à l’amplifier pour s’emparer de ce que nous avons obtenu à la dure.
L’ADN de la Suisse est sa neutralité et sa souveraineté et le mot « abdiquer » n’existe pas dans sa constitution. Il serait temps que nos élus, qui sont là pour protéger leur pays et leur peuple, prennent acte et envoient leur message au monde et surtout à l’UERSS, cette organisation qui ne respecte absolument pas la démocratie réelle, tout en exposant ses sanctions financières, anti-démocratiques et autocratiques, pour les ruiner s’ils ne se soumettent pas à ses règles tordues.