CHRONIQUE. Le président de la République argentine polarise, souvent volontairement. Reste qu’en pleine crise du pouvoir d’achat, «l’homme à la tronçonneuse» pose une question essentielle: quelle doit être la place de l’Etat dans nos sociétés? Pour notre journaliste, la sobriété et la modération s’imposent
Javier Milei se place parmi les figures politiques les plus clivantes actuellement. C’est d’ailleurs sous haute protection policière qu’il a reçu le Prix Röpke de l’Institut libéral fin janvier à Kloten. Pour certains, aucun qualificatif n’est assez fort contre le président de la République argentine. Ultralibéral. Populiste. Démagogue. Extrémiste de droite. Fasciste.
L’homme provoque volontiers. C’est une évidence. N’oublions pas qu’il s’inscrit dans le contexte politique argentin, à des années-lumière de nos Landsgemeinde et autres campagnes de votations. Mais «l’homme à la tronçonneuse», qui se définit comme anarcho-capitaliste, nous dit aussi autre chose. Dans son livre, El camino del libertario, le chapitre VI est intitulé «Notre ennemi, l’Etat», ennemi qui s’approprie les ressources et les richesses produites par les individus et les entreprises, selon lui.
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