Citoyens suisses, faites confiance au PLR !
Cyril Aellen est conseiller national PLR genevois, qualités qui font de lui un ardent défenseur de Bruxelles. Il s’exprime ce jour dans le Temps. Il affirme que les relations entre la Suisse et l’Union « sont fondées sur une souveraineté préservée. » Dire d’une souveraineté soumise au bon vouloir des juges étrangers qu’elle est préservée, il faut bien être PLR pour réaliser un tel exploit mais comme on le sait, plus c’est gros, mieux ça passe.
L’europhile relève que « la dimension institutionnelle des accords négociés est parfois faussement présentée comme un levier de rapprochement politique avec l’Union européenne. » Quelle idée ! Il n’est en effet pas question de rapprochement mais de soumission politique avec l’Union européenne. La politique européenne dictera la nôtre, les juges étrangers intervenant au besoin à grands coups de représailles.
Le meilleur pour la fin. Le contenu de l’accord « ne sera qu’une partie des débats. L’adaptation de notre droit interne, plus souvent réclamée par la classe politique pour des raisons de politique interne qu’exigée par lesdits accords, constituera l’essentiel des discussions. »
L’adaptation du droit interne réclamée par la classe politique n’est qu’un artifice visant à faire accroire à la population qu’on peut unilatéralement prendre des mesures pour limiter les effets désastreux de la libre-circulation. Jamais Bruxelles ne transigera sur le principe, elle l’a dit et répété sur tous les tons. Dire qu’on peut se mitonner une petite clause de sauvegarde pour nous tous seuls dans notre coin, c’est prendre le citoyen pour un con.
Le PLR le sait bien mais sans clause de sauvegarde, il se pourrait que les esprits obscurs rejettent l’accord. La parade, c’est le droit interne. Mensonges ! Cyril Aellen sait fort bien que le droit supérieur, c’est le droit de Bruxelles, celui des juges étrangers, celui qui primera le droit interne donc notre démocratie directe.
Le PLR peut nous présenter les choses comme il l’entend, il n’en demeure pas moins que l’accord cadre, c’est la libre-circulation sans clause de sauvegarde, la démocratie directe placée sous la tutelle des juges étrangers et une grosse facture pour le tout. NON à l’accord-cadre !
Tordu ? Il faut être PLR !
”Dire d’une souveraineté soumise au bon vouloir des juges étrangers qu’elle est préservée, il faut bien être PLR pour réaliser un tel exploit mais comme on le sait, plus c’est gros, mieux ça passe.”
Merci M. Perrin pour votre billet.