Le festival Black Movie organise samedi 25 janvier prochain une « conversation avec Rima Hassan ». Les organisateurs disent d’elle que « son engagement féministe et humanitaire, ancré dans une lutte pour la justice et les droits humains, sera au cœur de cette discussion. »
La réalité est un peu différente. Rima Hassan fait l’objet de plusieurs plaintes pour apologie du terrorisme, estimant qu’en « dehors de la pensée hégémonique occidentale, personne ne considère le 7 octobre comme un acte de terrorisme. » On trouve sur sa page la photo de Georges Ibrahim Abdallah, terroriste d’extrême gauche, chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise responsable de nombreux attentats meurtriers.
Le 1er janvier dernier, Rima Hassan publiait le message suivant : « 2025 Israël reste ce qu’il est depuis sa création : un État colonial responsable du nettoyage ethnique du peuple palestinien. » L’activiste dénie à Israël le droit de se défendre, tout comme elle rejette la solution à deux États. Cela revient à réclamer la destruction de l’État d’Israël.
Black Movie voit cela comme un engagement féministe et humanitaire. À chacun son opinion. Mais Black Movie bénéficie du soutien public émanant à la fois de la Ville et du canton de Genève. Les autorités assurent par ce soutien la promotion d’une organisation criminelle interdite en Suisse. L’UDC ne manquera pas d’interpeller les exécutifs concernés quant à leurs responsabilités dans la diffusion de la haine en terres genevoises. La légalité du soutien à la promotion d’une organisation interdite se pose. Dans un avenir immédiat, il sera bon de savoir de quelle manière il est prévu de veiller à ce que la « conversation » ne contrevienne pas aux articles 259 et 260 ter du Code pénal réprimant respectivement la provocation publique au crime ou à la violence et le soutien à une organisation criminelle et terroriste.
Pour plus d’informations :
Michael Andersen, député, 079 330 40 72
Christo Ivanov, conseiller municipal ville de Genève, 079 250 67 15
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