Le Temps des poubelles
On sait que le Temps voue une haine inextinguible envers Elon Musk, son réseau X et quelques autres. Aujourd’hui, les obsédés de la rédaction reprennent les grands moments du rapport « Plateformes : pouvoir de marché et pouvoir sur l’opinion » publié par la Commission fédérale des médias dont le rôle consiste à façonner l’avenir de la place médiatique suisse.
Bien évidemment, les experts sont vent debout contre les réseaux sociaux, menace majeure contre la démocratie, la diffusion équilibrée de l’opinion, la concurrence équitable, j’en passe et des meilleures. Le rapport mentionne qu’en « plus des offres de médias établies, YouTube, Instagram et Facebook disposent en Suisse d'un pouvoir considérable en matière de formation de l’opinion. » Relevons que pouvoir et le reste figurent en gras.
Par les « offres de médias établies, » il faut entendre les médias traditionnels, ceux qui nous infligent H/24 la propagande gauchiste et pro-européenne, ceux auxquels les réseaux sociaux nous permettent d’échapper. Le reste, dont une partie en gras comme dit, souligne la force des réseaux cités. Admettant de fait que les « offres de médias établies » sont en perte de vitesse.
Ce que propose cette Commission fédérale des médias, c’est de créer un monstre bureaucratique visant à entraver l’activité des réseaux sociaux afin de rétablir une concurrence équitable. En clair, punir la qualité des producteurs de contenus pour assurer la survie de la médiocrité journalistique dont le Temps est un exemple majeur.
L’acharnement thérapeutique à grands coups de subventions publiques n’y changera rien. Les « offres de médias établies » sont condamnées par l’Histoire. Ces journalistes qui se croyaient supérieurs et donc en capacité de dicter au bon peuple ce qu’il devait savoir et penser appartiennent déjà au passé.
Yvan Perrin, 15.01.2025
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